Encore une fois, le président du Mfa est au devant de l’actualité. Des sources bien introduites indiquent qu’il lui est reproché de vouloir porter atteinte à l’autorité de l’Etat.
Le complot du ramadan découvert
Le président du Mfa n’a pas répondu hier à la convocation du ministre Amani N’Guessan au ministère de la Défense. Il a, en effet, eu le nez creux puisqu’il risquait d’être mis aux arrêts. Couvert par son immunité parlementaire, ses services l’ont invité à suivre la procédure en vigueur pour communiquer avec un élu de la nation. Selon des sources bien introduites, Anaky Kobena est accusé de vouloir renverser les institutions républicaines à travers un putsch qui devrait avoir lieu durant ce mois saint du ramadan. Depuis quelques jours, des rumeurs de coup d’Etat en préparation sont parvenues aux autorités militaires du pays. C’est ce qui a provoqué le communiqué lu par le porte-parole de l’armée, le colonel Babri Gohourou, vendredi dernier sur le plateau du journal de 20h de la première chaine de la télévision. Celui-ci avait évoqué des liaisons entre « certaines personnes animées de mauvaise intention et des ex-militaires radiés des Forces armées nationales afin de commettre des assassinats et autres crimes dont les desseins restent inavoués ». Pour le ministre Amani N’guessan et « ses grandes oreilles », le député de Kouassi Datékro fait partie de ces personnes mal intentionnées puisqu’à l’annonce de la date du 31 octobre comme jour des élections, dans une adresse, il a invité ses compatriotes à ne plus jamais accepter de report de la présidentielle. D’ailleurs dans les échanges téléphoniques entre Amani et le patron du Mfa, il lui a clairement indiqué qu’il s’agit d’une affaire d’Etat pour ne pas de dire coup d’Etat. Des sources proches du Mfa indiquent que plusieurs responsables de ce parti sont dans le collimateur du pouvoir. Joint hier au téléphone, le président du Mfa n’a pas voulu commenter l’accusation de coup de force qu’on veut lui coller. Il attend d’en savoir davantage.
Traoré M. Ahmed
Les déclarations musclées de l’opposant Anaky Kobena lui valent des problèmes
Le complot du ramadan découvert
Le président du Mfa n’a pas répondu hier à la convocation du ministre Amani N’Guessan au ministère de la Défense. Il a, en effet, eu le nez creux puisqu’il risquait d’être mis aux arrêts. Couvert par son immunité parlementaire, ses services l’ont invité à suivre la procédure en vigueur pour communiquer avec un élu de la nation. Selon des sources bien introduites, Anaky Kobena est accusé de vouloir renverser les institutions républicaines à travers un putsch qui devrait avoir lieu durant ce mois saint du ramadan. Depuis quelques jours, des rumeurs de coup d’Etat en préparation sont parvenues aux autorités militaires du pays. C’est ce qui a provoqué le communiqué lu par le porte-parole de l’armée, le colonel Babri Gohourou, vendredi dernier sur le plateau du journal de 20h de la première chaine de la télévision. Celui-ci avait évoqué des liaisons entre « certaines personnes animées de mauvaise intention et des ex-militaires radiés des Forces armées nationales afin de commettre des assassinats et autres crimes dont les desseins restent inavoués ». Pour le ministre Amani N’guessan et « ses grandes oreilles », le député de Kouassi Datékro fait partie de ces personnes mal intentionnées puisqu’à l’annonce de la date du 31 octobre comme jour des élections, dans une adresse, il a invité ses compatriotes à ne plus jamais accepter de report de la présidentielle. D’ailleurs dans les échanges téléphoniques entre Amani et le patron du Mfa, il lui a clairement indiqué qu’il s’agit d’une affaire d’Etat pour ne pas de dire coup d’Etat. Des sources proches du Mfa indiquent que plusieurs responsables de ce parti sont dans le collimateur du pouvoir. Joint hier au téléphone, le président du Mfa n’a pas voulu commenter l’accusation de coup de force qu’on veut lui coller. Il attend d’en savoir davantage.
Traoré M. Ahmed
Les déclarations musclées de l’opposant Anaky Kobena lui valent des problèmes
