I LES FAITS
Depuis l'annonce de la date des élections présidentielles prévues pour le 31 octobre prochain, le processus électoral a repris son rythme normal et aussitôt, la Commission Electorale Indépendante (C.E.I) a publié un chronogramme électoral qui suit son cours. Mais cela évolue avec des difficultés dues aux nombreuses tentatives de blocages et invectives à l'endroit des hommes qui animent cette institution en charge des élections. Pourquoi ce lever de boucliers, au moment même où tous les Ivoiriens attendent impatiemment de mettre fin à leurs souffrances, par ces élections? C'est pour comprendre et réagir à toutes ces menaces sur le processus électoral que l'Association de la Société Civile pour l'Eveil des Consciences (ASCEC) s'est réunie en assemblée générale, le mardi 31 août dernier.
II OBSERVATIONS
Il ressort de cette rencontre que l'ASCEC observe que le président de la C.E.I, S.E.M YOUSSOUF BAKAYOKO, et tous ses collaborateurs affichent leur détermination à respecter le délai du 31 octobre prochain. Nous en voulons pour preuve, la publication d'un chronogramme électoral, la rigueur dans la conduite des contentieux sur la liste électorale provisoire qui viennent de prendre fin, son insistance pour que la quotte part de l'Etat, dans le financement des élections, soit décaissée et son message à l'endroit de nos autorités, afin que le désarmement soit une réalité, pour des scrutins sécurisés et sans heurts. Il est donc clair que tous ceux qui, par des manœuvres de tous ordres, participent au sabotage du processus électoral, n'ont aucun amour pour notre pays et n'ont qu'un seul but, voir perdurer la douleur des Ivoiriens et profiter au maximum du fruit de leur dur labeur, à travers des privilèges et autres avantages à en endosser par les caisses de l'Etat. Aussi, l'ASCEC décide de prendre position.
III POSITIONS
L'ASCEC encourage la Commission Electorale Indépendante dans son travail et la rassure de son soutien
Elle met en garde tous les saboteurs et autres insulteurs du moment, de ce que celui qui s'attaquera désormais aux actions de la C.E.I, la trouvera sur son chemin.
Elle marque son accord avec la C.E.I, pour ne tenir compte dans les radi tions, que des cas qui ont respecté le mode opératoire consensuel
Elle invite les acteurs politiques à respecter dans toute sa dimension, l'indépendance de la C.E.I, notamment dans sa volonté de faire établir les bulletins de vote, par un opérateur privé. Ceci, par mesure de transparence et pour éviter toute suspicion.
Elle invite nos autorités à sortir du cadre des déclarations, pour rendre disponible le financement de l'Etat, dans la conduite du processus électoral.
Elle informe ses militants et l'ensemble des Ivoiriens, de la tenue d'un grand meeting, le samedi 04 septembre, aux Deux Plateaux, dans la commune de COCODY, pour le grand déballage.
Laurent Gbagbo à la cérémonie-hommage à Bernard Dadié :// “Les arrestations de 49 étaient une sélection savante”
La cérémonie-hommage à Bernard Binlin-Dadié débutée le lundi 30 Août 2010 a connu son apothéose le 31 Août 2010 au palais de la Culture en présence du chef de l'Etat Laurent Gbagbo qui en assurait le haut patronage et du Représentant du Secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf, qui en était le parrain. Evoquant le passé de " combattant de gauche " de Bernard Dadié qui l'avait conduit en prison, Laurent Gbagbo a révélé ce qu’il croit être le motif réel de l'arrestation en 1949 de huit personnalités ivoiriennes qui ont séjourné à la prison de Grand-Bassam : " Les arrestations de ceux de 1949, c'était une sélection savante. " Et, selon lui, cela fait suite au refus du comité directeur du Rda, en 1948, de son désengagement d'avec le Pdci. Et curieusement ; selon lui, au moment où " on arrête ces huit-là et pendant qu'ils sont en prison, le désengagement a eu lieu ". Le représentant du parrain, Ousmane Paye, a lu le message du président Abdou Diouf, qui a salué en Bernard Dadié la " haute figure " et l'homme de culture qui a vite compris les enjeux de la Francophonie. D'ailleurs, c'est qui a annocé le chef de l'Etat à baptiser le Palais de la Culture " Palais Bernard Dadié ". Le ministre de la Culture a, lui, annoncé l'acquisition d'un atelier logement à Paris pour les artistes qui portera aussi le nom Bernard Dadié. Bernard Dadié a pris la parole pour surtout remercier ceux qui ont pris l'initiative de l'immortaliser, de lui offrir " les portes de la cité ". De nombreux témoignages ont été faits sur l'écrivain qui a aujourd'hui 95 ans. Une fresque, des pièces de l'auteur ont été offertes au public. Le lundi soir, une séance de conte de Dadié a démarré la cérémonie. De grands hommes de l'écriture et de lettres étaient présents dont Seydou Badian et Cheik Ahmadou Kane.
François Konan
Depuis l'annonce de la date des élections présidentielles prévues pour le 31 octobre prochain, le processus électoral a repris son rythme normal et aussitôt, la Commission Electorale Indépendante (C.E.I) a publié un chronogramme électoral qui suit son cours. Mais cela évolue avec des difficultés dues aux nombreuses tentatives de blocages et invectives à l'endroit des hommes qui animent cette institution en charge des élections. Pourquoi ce lever de boucliers, au moment même où tous les Ivoiriens attendent impatiemment de mettre fin à leurs souffrances, par ces élections? C'est pour comprendre et réagir à toutes ces menaces sur le processus électoral que l'Association de la Société Civile pour l'Eveil des Consciences (ASCEC) s'est réunie en assemblée générale, le mardi 31 août dernier.
II OBSERVATIONS
Il ressort de cette rencontre que l'ASCEC observe que le président de la C.E.I, S.E.M YOUSSOUF BAKAYOKO, et tous ses collaborateurs affichent leur détermination à respecter le délai du 31 octobre prochain. Nous en voulons pour preuve, la publication d'un chronogramme électoral, la rigueur dans la conduite des contentieux sur la liste électorale provisoire qui viennent de prendre fin, son insistance pour que la quotte part de l'Etat, dans le financement des élections, soit décaissée et son message à l'endroit de nos autorités, afin que le désarmement soit une réalité, pour des scrutins sécurisés et sans heurts. Il est donc clair que tous ceux qui, par des manœuvres de tous ordres, participent au sabotage du processus électoral, n'ont aucun amour pour notre pays et n'ont qu'un seul but, voir perdurer la douleur des Ivoiriens et profiter au maximum du fruit de leur dur labeur, à travers des privilèges et autres avantages à en endosser par les caisses de l'Etat. Aussi, l'ASCEC décide de prendre position.
III POSITIONS
L'ASCEC encourage la Commission Electorale Indépendante dans son travail et la rassure de son soutien
Elle met en garde tous les saboteurs et autres insulteurs du moment, de ce que celui qui s'attaquera désormais aux actions de la C.E.I, la trouvera sur son chemin.
Elle marque son accord avec la C.E.I, pour ne tenir compte dans les radi tions, que des cas qui ont respecté le mode opératoire consensuel
Elle invite les acteurs politiques à respecter dans toute sa dimension, l'indépendance de la C.E.I, notamment dans sa volonté de faire établir les bulletins de vote, par un opérateur privé. Ceci, par mesure de transparence et pour éviter toute suspicion.
Elle invite nos autorités à sortir du cadre des déclarations, pour rendre disponible le financement de l'Etat, dans la conduite du processus électoral.
Elle informe ses militants et l'ensemble des Ivoiriens, de la tenue d'un grand meeting, le samedi 04 septembre, aux Deux Plateaux, dans la commune de COCODY, pour le grand déballage.
Laurent Gbagbo à la cérémonie-hommage à Bernard Dadié :// “Les arrestations de 49 étaient une sélection savante”
La cérémonie-hommage à Bernard Binlin-Dadié débutée le lundi 30 Août 2010 a connu son apothéose le 31 Août 2010 au palais de la Culture en présence du chef de l'Etat Laurent Gbagbo qui en assurait le haut patronage et du Représentant du Secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf, qui en était le parrain. Evoquant le passé de " combattant de gauche " de Bernard Dadié qui l'avait conduit en prison, Laurent Gbagbo a révélé ce qu’il croit être le motif réel de l'arrestation en 1949 de huit personnalités ivoiriennes qui ont séjourné à la prison de Grand-Bassam : " Les arrestations de ceux de 1949, c'était une sélection savante. " Et, selon lui, cela fait suite au refus du comité directeur du Rda, en 1948, de son désengagement d'avec le Pdci. Et curieusement ; selon lui, au moment où " on arrête ces huit-là et pendant qu'ils sont en prison, le désengagement a eu lieu ". Le représentant du parrain, Ousmane Paye, a lu le message du président Abdou Diouf, qui a salué en Bernard Dadié la " haute figure " et l'homme de culture qui a vite compris les enjeux de la Francophonie. D'ailleurs, c'est qui a annocé le chef de l'Etat à baptiser le Palais de la Culture " Palais Bernard Dadié ". Le ministre de la Culture a, lui, annoncé l'acquisition d'un atelier logement à Paris pour les artistes qui portera aussi le nom Bernard Dadié. Bernard Dadié a pris la parole pour surtout remercier ceux qui ont pris l'initiative de l'immortaliser, de lui offrir " les portes de la cité ". De nombreux témoignages ont été faits sur l'écrivain qui a aujourd'hui 95 ans. Une fresque, des pièces de l'auteur ont été offertes au public. Le lundi soir, une séance de conte de Dadié a démarré la cérémonie. De grands hommes de l'écriture et de lettres étaient présents dont Seydou Badian et Cheik Ahmadou Kane.
François Konan