ABIDJAN - Le procès des ex-dirigeants de la filière cacao en Côte d'Ivoire, premier producteur mondial, incarcérés depuis juin 2008 pour de présumées malversations massives, va s'ouvrir mercredi et non lundi, comme initialement prévu, a-t-on appris de source judiciaire à Abidjan.
"L'audience ne pourra pas se tenir à la date indiquée (6 septembre) car lundi est un jour férié" en Côte d'Ivoire, a déclaré vendredi à la presse, le procureur-adjoint d'Abidjan, Mamadou Diakité.
Les 28 ex-responsables, dont 24 actuellement en prison, sont "tenus de se présenter à l'audience mercredi", a souligné M. Diakité.
"Les résultats de l'enquête menée aussi bien à Abidjan qu'aux Etats-unis ont permis d'inculper ces personnes pour les faits de détournement de fonds, abus de confiance, abus de biens sociaux, escroquerie, faux et usage de faux en écriture privée de banque", a-t-il ajouté.
Ouverte en octobre 2007 à la demande du président ivoirien Laurent Gbagbo, dans le cadre de l'opération "mains propres", une vaste enquête judiciaire avait débouché sur l'arrestation en juin 2008 de la quasi-totalité des responsables de la juteuse filière (dont des proches de M. Gbagbo).
L'incarcération des dirigeants de la filière avait été suivie de la création d'un comité de gestion provisoire remplaçant les diverses structures du cacao, qui, avec le café, représentent environ 20% du PIB ivoirien.
"L'audience ne pourra pas se tenir à la date indiquée (6 septembre) car lundi est un jour férié" en Côte d'Ivoire, a déclaré vendredi à la presse, le procureur-adjoint d'Abidjan, Mamadou Diakité.
Les 28 ex-responsables, dont 24 actuellement en prison, sont "tenus de se présenter à l'audience mercredi", a souligné M. Diakité.
"Les résultats de l'enquête menée aussi bien à Abidjan qu'aux Etats-unis ont permis d'inculper ces personnes pour les faits de détournement de fonds, abus de confiance, abus de biens sociaux, escroquerie, faux et usage de faux en écriture privée de banque", a-t-il ajouté.
Ouverte en octobre 2007 à la demande du président ivoirien Laurent Gbagbo, dans le cadre de l'opération "mains propres", une vaste enquête judiciaire avait débouché sur l'arrestation en juin 2008 de la quasi-totalité des responsables de la juteuse filière (dont des proches de M. Gbagbo).
L'incarcération des dirigeants de la filière avait été suivie de la création d'un comité de gestion provisoire remplaçant les diverses structures du cacao, qui, avec le café, représentent environ 20% du PIB ivoirien.