Samedi à Agboville, le chef de l’Etat a encore soufflé le chaud et le froid. Tout en promettant de mater les fauteurs de troubles, Laurent Gbagbo s’est posé en artisan de la paix devant les populations d’Agboville. « Nous sommes fatigués des petits coups. Quand nous allons frapper, nous frapperons juste. Mais, j’espère que nous n’allons pas avoir à frapper. J’ai pris toutes les mesures pour que l’élection présidentielle ait lieu le 31 octobre 2010. Notre pays a besoin de ces élections pour engager de nouveaux investissements », a-t-il menacé à la dernière étape de sa visite. « Aujourd’hui, je suis en charge de la paix. Je dois faire en sorte que la crise passe et que nous gagnions le combat de la paix », a-t-il ajouté, comme pour nuancer ses menaces.
Politique Publié le mardi 7 septembre 2010 | Nord-Sud