Le Directeur de campagne d’Abidjan-Sud Cissé Ibrahima Bacongo a tiré la sonnette d’alarme, le samedi 04 septembre 2010, lors du meeting de la rentrée politique de sa Direction de campagne à Port-Bouët, face à l’état de dégradation avancé que vit le pays sous l’ère des Refondateurs.
« (…) J’avais décidé de ne pas parler. Mais mes collaborateurs m’ont convaincu que ce n’est pas possible puisque le Directeur National de campagne arrive dans ma zone pour rehausser de sa présence cette manifestation, il faut au moins que je puisse lui dire « akwaba ». Akwaba donc. Bon arrivé au Directeur National de campagne du Dr Alassane Dramane Ouattara. Mesdames et Messieurs, je voudrais tout juste dire dans quel contexte se situe cette rencontre. Ou si vous voulez, pourquoi nous avons décidé de faire cette cérémonie.
Vous savez qu’en Février 2010, le Président de la République, Laurent Gbagbo, a pris deux décisions que nous avons contestées. Il s’agissait de la dissolution du Gouvernement et de la Commission Electorale Indépendante (CEI). Après ces décisions, alors que notre campagne était bien lancée, nous avons été engagés sur un autre front, et nous avons mis la campagne en sourdine. Depuis Février 2010, certes le président Alassane Dramane Ouattara a fait par la suite quelques missions, mais la campagne en tant que telle sur le terrain, c’est-à-dire des rencontres de proximité, nous les avions arrêtées. Mais, il y a un Dieu pour tous. Le 31 Octobre a fini par s’imposer comme date pour l’élection présidentielle. C’est donc pour reprendre le travail-là où nous l’avions laissé. C’est pour le reprendre avec plus de détermination, plus d’engagement et plus de conviction que nous avons décidé de faire ce meeting. Il s’agit donc d’un meeting de rentrée politique. Ce meeting de rentrée politique (…) vient après une Assemblée Générale de la Direction de campagne d’Abidjan-Sud. Nous avons fait une AG pour dresser le bilan de notre campagne à Abidjan-Sud. Après ce bilan, nous avons pris des résolutions. L’une de ces résolutions était de faire ce meeting. Une autre résolution va consister à faire des rentrées politiques dans chaque commune d’Abidjan-Sud. Une troisième résolution sera de mettre en place un comité opérationnel. C’est-à-dire un comité composé de près de 40 groupes de combattants comme nous allons envoyer comme des essaims d’abeilles dans toute la zone d’Abidjan-Sud. (…) Le Directeur Départemental de Campagne de Port-Bouët, M. Aka Maxime, l’a dit tout à l’heure : 18 villages mobilisés n’ont pas pu faire le déplacement. Dans ces villages, certains chefs ont décidé d’être les directeurs de campagne d’Alassane Dramane Ouattara. Ces villages n’ont malheureusement pu faire le déplacement pour des problèmes d’ordre logistique. La mobilisation, comme je le disais tantôt aurait pu être plus importante grâce au travail des groupes de comité opérationnel. Je voudrais donc les féliciter.
Je me saurai arrêter-là pour ne pas déflorer le message que vous vous apprêtez à nous livrer. Mais je voudrais prendre prétexte de la radicalisation du discours du candidat Laurent Gbagbo. Depuis un certain temps, le discours s’est militarisé. Le discours est devenu très dur. Là où nous attendions des propositions. Là où nous attendions des promesses pour que les Ivoiriens vivent mieux, c’est à un discours martial qu’ils ont droit. Alors que le pays est dans un désordre total. Un désordre complet au plan moral, au plan matériel, au plan sanitaire, en somme à tous les niveaux, le pays se trouve dans un désordre total. C’est donc pour disserter sur ces deux questions de la violence et du désordre que nous avons choisi deux orateurs qui feront votre introduction. C’est en introduction au discours du Directeur National de campagne que ces deux orateurs viendront faire leurs discours (…) ».
Service de Communication de la Direction de Campagne d’Abidjan Sud
« (…) J’avais décidé de ne pas parler. Mais mes collaborateurs m’ont convaincu que ce n’est pas possible puisque le Directeur National de campagne arrive dans ma zone pour rehausser de sa présence cette manifestation, il faut au moins que je puisse lui dire « akwaba ». Akwaba donc. Bon arrivé au Directeur National de campagne du Dr Alassane Dramane Ouattara. Mesdames et Messieurs, je voudrais tout juste dire dans quel contexte se situe cette rencontre. Ou si vous voulez, pourquoi nous avons décidé de faire cette cérémonie.
Vous savez qu’en Février 2010, le Président de la République, Laurent Gbagbo, a pris deux décisions que nous avons contestées. Il s’agissait de la dissolution du Gouvernement et de la Commission Electorale Indépendante (CEI). Après ces décisions, alors que notre campagne était bien lancée, nous avons été engagés sur un autre front, et nous avons mis la campagne en sourdine. Depuis Février 2010, certes le président Alassane Dramane Ouattara a fait par la suite quelques missions, mais la campagne en tant que telle sur le terrain, c’est-à-dire des rencontres de proximité, nous les avions arrêtées. Mais, il y a un Dieu pour tous. Le 31 Octobre a fini par s’imposer comme date pour l’élection présidentielle. C’est donc pour reprendre le travail-là où nous l’avions laissé. C’est pour le reprendre avec plus de détermination, plus d’engagement et plus de conviction que nous avons décidé de faire ce meeting. Il s’agit donc d’un meeting de rentrée politique. Ce meeting de rentrée politique (…) vient après une Assemblée Générale de la Direction de campagne d’Abidjan-Sud. Nous avons fait une AG pour dresser le bilan de notre campagne à Abidjan-Sud. Après ce bilan, nous avons pris des résolutions. L’une de ces résolutions était de faire ce meeting. Une autre résolution va consister à faire des rentrées politiques dans chaque commune d’Abidjan-Sud. Une troisième résolution sera de mettre en place un comité opérationnel. C’est-à-dire un comité composé de près de 40 groupes de combattants comme nous allons envoyer comme des essaims d’abeilles dans toute la zone d’Abidjan-Sud. (…) Le Directeur Départemental de Campagne de Port-Bouët, M. Aka Maxime, l’a dit tout à l’heure : 18 villages mobilisés n’ont pas pu faire le déplacement. Dans ces villages, certains chefs ont décidé d’être les directeurs de campagne d’Alassane Dramane Ouattara. Ces villages n’ont malheureusement pu faire le déplacement pour des problèmes d’ordre logistique. La mobilisation, comme je le disais tantôt aurait pu être plus importante grâce au travail des groupes de comité opérationnel. Je voudrais donc les féliciter.
Je me saurai arrêter-là pour ne pas déflorer le message que vous vous apprêtez à nous livrer. Mais je voudrais prendre prétexte de la radicalisation du discours du candidat Laurent Gbagbo. Depuis un certain temps, le discours s’est militarisé. Le discours est devenu très dur. Là où nous attendions des propositions. Là où nous attendions des promesses pour que les Ivoiriens vivent mieux, c’est à un discours martial qu’ils ont droit. Alors que le pays est dans un désordre total. Un désordre complet au plan moral, au plan matériel, au plan sanitaire, en somme à tous les niveaux, le pays se trouve dans un désordre total. C’est donc pour disserter sur ces deux questions de la violence et du désordre que nous avons choisi deux orateurs qui feront votre introduction. C’est en introduction au discours du Directeur National de campagne que ces deux orateurs viendront faire leurs discours (…) ».
Service de Communication de la Direction de Campagne d’Abidjan Sud