ABIDJAN - Le procès des ex-dirigeants de la filière cacao en Côte d'Ivoire, premier producteur mondial, soupçonnés de malversations massives et incarcérés depuis juin 2008, a été renvoyé au 16 novembre, a annoncé le tribunal à l'ouverture des audiences mercredi à Abidjan.
"Le procès est renvoyé au 16 novembre pour (permettre) la mise à la disposition des dossiers aux avocats", a déclaré le président du tribunal Alain Pohan, plaidant pour "un procès équitable" et invoquant également un problème de disponibilité de salle dans les toutes prochaines semaines.
Cette décision inattendue a suscité des murmures à l'intérieur et devant l'entrée de la salle d'audience où avaient pris place de nombreux journalistes et proches des 25 prévenus présents.
Au total, 28 ex-responsables dont 24 sont actuellement en prison, sont poursuivis pour "détournement de fonds, abus de confiance, abus de biens sociaux, escroquerie, faux et usage de faux en écriture privée de banque".
Le tribunal n'a pas levé les mesures de détention provisoire dans l'attente du procès.
Ouverte en octobre 2007 à la demande du président Laurent Gbagbo, une vaste enquête judiciaire avait débouché sur l'arrestation en juin 2008 de la quasi-totalité des responsables de la juteuse filière, dont des proches du chef de l'Etat.
Le cacao et le café représentent environ 20% du PIB ivoirien.
"Le procès est renvoyé au 16 novembre pour (permettre) la mise à la disposition des dossiers aux avocats", a déclaré le président du tribunal Alain Pohan, plaidant pour "un procès équitable" et invoquant également un problème de disponibilité de salle dans les toutes prochaines semaines.
Cette décision inattendue a suscité des murmures à l'intérieur et devant l'entrée de la salle d'audience où avaient pris place de nombreux journalistes et proches des 25 prévenus présents.
Au total, 28 ex-responsables dont 24 sont actuellement en prison, sont poursuivis pour "détournement de fonds, abus de confiance, abus de biens sociaux, escroquerie, faux et usage de faux en écriture privée de banque".
Le tribunal n'a pas levé les mesures de détention provisoire dans l'attente du procès.
Ouverte en octobre 2007 à la demande du président Laurent Gbagbo, une vaste enquête judiciaire avait débouché sur l'arrestation en juin 2008 de la quasi-totalité des responsables de la juteuse filière, dont des proches du chef de l'Etat.
Le cacao et le café représentent environ 20% du PIB ivoirien.