Le candidat du Pdci-Rda a instruit hier, au cours d'une rencontre tenue à la maison du Pdci-Rda de Cocody, les membres du Comité national de campagne auxquels se sont joints les délégués départementaux et communaux, directeurs locaux de campagne. Ci-dessous son allocution.
Monsieur le Secrétaire général du PDCI-RDA, Président du Comité national de campagne du candidat du PDCI-RDA,
Mesdames et Messieurs les membres du comité national de campagne,
Mesdames et Messieurs les Délégués départementaux et communaux,
Mesdames et Messieurs,
Cette rencontre se tient à moins de deux mois du premier tour de l'élection présidentielle, consultation tant attendue, tant de fois programmée et autant de fois reportée et qui, pour la première fois, a des chances d'être tenue, le 31 octobre prochain. Certes, des nuages planent encore sur le ciel de la Côte d'Ivoire et personne ne peut les occulter .Mais il faut bien espérer que cette fois sera la bonne et que ce jour tant attendu, la Côte d'Ivoire pourra se donner enfin des responsables légitimes et légaux.
A quelques cinquante-trois jours de cette échéance, il m'a paru indiqué de faire avec vous, le point de nos préparatifs pour cette consultation.
J'ai souhaité qu'au Comité national de campagne, soient associés les délégués départementaux et communaux. Ils sont les directeurs locaux de campagne dans les circonscriptions dont ils ont la charge. A la vérité, j'avais souhaité les rencontrer plus tôt et à part, pour les saluer et les féliciter pour le travail d'encadrement qu'ils assurent au quotidien, dans des conditions matérielles et financières que je sais très difficiles. Et pourtant, ils sont toujours à la tâche, auprès des secrétaires généraux de section, des femmes et des jeunes, pour apporter le soutien nécessaire avec le peu dont ils disposent. Je tiens, cet après -midi, à les féliciter bien vivement et à leur renouveler la confiance que j'ai toujours placée en eux. Mesdames et messieurs, notre succès futur sera le résultat des sacrifices que vous aurez chacun consentis.
Je voudrais, à présent, remercier le comité national de campagne pour le travail déjà abattu et qui s'est traduit par les documents de qualité qui ont été produits. Je me félicite également des efforts accomplis par les uns et les autres pour maintenir les militants en éveil.
En effet, toutes les semaines, des délégations du parti sillonnent régulièrement le pays et battent campagne. Même si tous ces efforts ne font pas l'objet de reportage audio-visuel. L'action auprès des militants reste vive et importante et elle doit se poursuivre.
Ainsi que je l'ai indiqué aux jeunes, je voudrais à présent attirer notre attention sur deux tâches qui nous restent à accomplir si nous voulons atteindre les résultats que nous espérons. Il y a d'abord le porte -à-porte qui est certainement plus efficace que les grandes assemblées. Elles sont utiles certes, mais il est souvent difficile de savoir qui est qui dans ces assemblées et à qui l'on s'adresse. La deuxième tâche est la formation politique des militants, et notamment la formation sur la manière de voter. L'exemple récent du Ghana doit nous amener à accorder, en ces quelques jours qui nous séparent du 31 octobre, la plus grande attention à cette formation. Nous ne devons pas perdre parce que nos militants ne savent pas voter. Tout doit être mis en œuvre pour que tous nos militants sachent poser les actes qu'il faut.
Ainsi que je l'ai dit à plusieurs reprises et particulièrement le 2 septembre 2009, la position qui a toujours été celle de notre parti depuis le début de ces crises que traverse notre pays, montre au peuple ivoirien quel est le bon choix à effectuer et le bon choix est le PDCI-RDA et son candidat.
Disposant de ces éléments clés, une bonne image dans le public et un bon candidat, le PDCI ne peut que gagner cette élection si nous redoublons d'effort et mettons toutes les chances de notre côté, par une organisation efficace et une formation de pointe de nos militants.
Je l'ai déjà indiqué, notre travail doit se poursuivre en direction des jeunes, singulièrement ceux qui vont voter pour la première fois.
Ils ne connaissent que la Côte d'Ivoire des refondateurs. Ils n'ont pas connu le Président Bédié ni le père fondateur, Félix Houphouët-Boigny. Il est naturel dès lors qu'ils ne réagissent que par rapport à ce qu'ils connaissent. Je confie cette mission en tout premier lieu à la JPDCI, pour mener une action vigoureuse de mobi1isation et de sensibilisation en direction de ces jeunes qui méritent un encadrement spécial et soutenu.
Nous devons également travailler en direction des femmes. L'Union des Femmes du PDCI-RDA, l'UFPDCI, a une responsabilité particulière dans ce secteur sensible. Elle pourrait y être aidée par les groupes de soutien des femmes et de jeunes filles.
Nous devons enfin avoir une approche particulière en direction d'une catégorie de nos responsables à la base, les présidents de comité de base.
Je voudrais rappeler que dans notre combat pour la conquête du pouvoir, la tâche des présidents de comité de base est vitale pour notre formation politique. Ils sont en contact direct avec les militants. Ils doivent connaître, le nombre d'électeurs de leur comité, le nombre de lieux de vote et leur situation géographique, le nombre de bureaux de vote et si possible leurs numéros, le nombre de sympathisants du parti, vivant sur le territoire de leur comité. Une des tâches qui leur incombe dans cette période est de former les mi1itants à savoir voter avec le bulletin unique et à les aider à identifier leur bureau de vote. Ce travail est essentiel et le Comité national de campagne, singulièrement les comités mobilisation et formation doivent prendre une part importante dans ces tâches qui, si elles sont bien menées, nous conduiront à la victoire. Nous ne devons pas oublier un point très important, dans cette campagne: c'est la formation de nos représentants dans les bureaux de vote. Je souhaiterais que la direction de campagne y accorde une attention particulière. On ne peut pas prétendre gagner une élection si l'on n'a pas de bons représentants (bonne santé physique, courageux et vigilants) dans les bureaux de vote. La restructuration du parti, nous donne aujourd'hui près de 3.000 sections, sur l'ensemble du territoire national. Le rôle de ces soldats est connu et chacun de vous sait la place que le secrétaire général de section a occupée dans notre formation politique. Ils doivent mobiliser les militants et entretenir leur foi et leur attachement au parti. Il convient, pendant cette période cruciale, qu'ils réchauffent, auprès des militants, ces sentiments, en liaison avec les présidents de comité.
Ici également, aussi bien le comité organisation et mobilisation que le comité formation du comité national de campagne doivent en faire une préoccupation. Ces 3.000 secrétaires généraux de section doivent être politiquement engagés!
Une campagne électorale se fait sur le terrain, auprès des militants .C'est la raison pour laquelle je vous incite à être plus sur le terrain que dans les bureaux.
Laissez-moi terminer mon propos en vous invitant au partage, à l'entraide. L'égoïsme est souvent source de souffrance, de pauvreté et de misère. Le partage, au contraire, est source d'enrichissement mutuel et de bonheur. Faisons de cette période de campagne une période de mutualisation de nos connaissances et de nos moyens car, c'est de la sorte que notre parti qui se trouve à un moment crucial de son parcours, pourra revenir au pouvoir d'Etat pour notre bonheur et celui de la Côte d'Ivoire entière.
J'en appelle à l'union de tous, à la cohésion et à l'esprit d'équipe. Personne n'a jamais gagné une élection tout seul, car, c'est un homme, une voix. Notre parti a besoin de tous ses fils et de toutes ses filles pour être plus fort et gagner la bataille des urnes. Nous devons transformer notre majorité sociologique en une puissante force électorale, parce que nous avons les hommes et les femmes qu'il faut. Le PDCI-RDA est un parti fort, il a tremblé sur ses bases mais ne s'est jamais écroulé. Je voudrais vous saluer tous, vous remercier et vous souhaiter une bonne campagne et que la victoire que nous souhaitons tant nous revienne au soir du 31 octobre 2010 avec Henri Konan Bédié, le candidat de votre choix.
Merci de m'avoir écouté.
Henri Konan Bédié
Président du PDCI-RDA
Monsieur le Secrétaire général du PDCI-RDA, Président du Comité national de campagne du candidat du PDCI-RDA,
Mesdames et Messieurs les membres du comité national de campagne,
Mesdames et Messieurs les Délégués départementaux et communaux,
Mesdames et Messieurs,
Cette rencontre se tient à moins de deux mois du premier tour de l'élection présidentielle, consultation tant attendue, tant de fois programmée et autant de fois reportée et qui, pour la première fois, a des chances d'être tenue, le 31 octobre prochain. Certes, des nuages planent encore sur le ciel de la Côte d'Ivoire et personne ne peut les occulter .Mais il faut bien espérer que cette fois sera la bonne et que ce jour tant attendu, la Côte d'Ivoire pourra se donner enfin des responsables légitimes et légaux.
A quelques cinquante-trois jours de cette échéance, il m'a paru indiqué de faire avec vous, le point de nos préparatifs pour cette consultation.
J'ai souhaité qu'au Comité national de campagne, soient associés les délégués départementaux et communaux. Ils sont les directeurs locaux de campagne dans les circonscriptions dont ils ont la charge. A la vérité, j'avais souhaité les rencontrer plus tôt et à part, pour les saluer et les féliciter pour le travail d'encadrement qu'ils assurent au quotidien, dans des conditions matérielles et financières que je sais très difficiles. Et pourtant, ils sont toujours à la tâche, auprès des secrétaires généraux de section, des femmes et des jeunes, pour apporter le soutien nécessaire avec le peu dont ils disposent. Je tiens, cet après -midi, à les féliciter bien vivement et à leur renouveler la confiance que j'ai toujours placée en eux. Mesdames et messieurs, notre succès futur sera le résultat des sacrifices que vous aurez chacun consentis.
Je voudrais, à présent, remercier le comité national de campagne pour le travail déjà abattu et qui s'est traduit par les documents de qualité qui ont été produits. Je me félicite également des efforts accomplis par les uns et les autres pour maintenir les militants en éveil.
En effet, toutes les semaines, des délégations du parti sillonnent régulièrement le pays et battent campagne. Même si tous ces efforts ne font pas l'objet de reportage audio-visuel. L'action auprès des militants reste vive et importante et elle doit se poursuivre.
Ainsi que je l'ai indiqué aux jeunes, je voudrais à présent attirer notre attention sur deux tâches qui nous restent à accomplir si nous voulons atteindre les résultats que nous espérons. Il y a d'abord le porte -à-porte qui est certainement plus efficace que les grandes assemblées. Elles sont utiles certes, mais il est souvent difficile de savoir qui est qui dans ces assemblées et à qui l'on s'adresse. La deuxième tâche est la formation politique des militants, et notamment la formation sur la manière de voter. L'exemple récent du Ghana doit nous amener à accorder, en ces quelques jours qui nous séparent du 31 octobre, la plus grande attention à cette formation. Nous ne devons pas perdre parce que nos militants ne savent pas voter. Tout doit être mis en œuvre pour que tous nos militants sachent poser les actes qu'il faut.
Ainsi que je l'ai dit à plusieurs reprises et particulièrement le 2 septembre 2009, la position qui a toujours été celle de notre parti depuis le début de ces crises que traverse notre pays, montre au peuple ivoirien quel est le bon choix à effectuer et le bon choix est le PDCI-RDA et son candidat.
Disposant de ces éléments clés, une bonne image dans le public et un bon candidat, le PDCI ne peut que gagner cette élection si nous redoublons d'effort et mettons toutes les chances de notre côté, par une organisation efficace et une formation de pointe de nos militants.
Je l'ai déjà indiqué, notre travail doit se poursuivre en direction des jeunes, singulièrement ceux qui vont voter pour la première fois.
Ils ne connaissent que la Côte d'Ivoire des refondateurs. Ils n'ont pas connu le Président Bédié ni le père fondateur, Félix Houphouët-Boigny. Il est naturel dès lors qu'ils ne réagissent que par rapport à ce qu'ils connaissent. Je confie cette mission en tout premier lieu à la JPDCI, pour mener une action vigoureuse de mobi1isation et de sensibilisation en direction de ces jeunes qui méritent un encadrement spécial et soutenu.
Nous devons également travailler en direction des femmes. L'Union des Femmes du PDCI-RDA, l'UFPDCI, a une responsabilité particulière dans ce secteur sensible. Elle pourrait y être aidée par les groupes de soutien des femmes et de jeunes filles.
Nous devons enfin avoir une approche particulière en direction d'une catégorie de nos responsables à la base, les présidents de comité de base.
Je voudrais rappeler que dans notre combat pour la conquête du pouvoir, la tâche des présidents de comité de base est vitale pour notre formation politique. Ils sont en contact direct avec les militants. Ils doivent connaître, le nombre d'électeurs de leur comité, le nombre de lieux de vote et leur situation géographique, le nombre de bureaux de vote et si possible leurs numéros, le nombre de sympathisants du parti, vivant sur le territoire de leur comité. Une des tâches qui leur incombe dans cette période est de former les mi1itants à savoir voter avec le bulletin unique et à les aider à identifier leur bureau de vote. Ce travail est essentiel et le Comité national de campagne, singulièrement les comités mobilisation et formation doivent prendre une part importante dans ces tâches qui, si elles sont bien menées, nous conduiront à la victoire. Nous ne devons pas oublier un point très important, dans cette campagne: c'est la formation de nos représentants dans les bureaux de vote. Je souhaiterais que la direction de campagne y accorde une attention particulière. On ne peut pas prétendre gagner une élection si l'on n'a pas de bons représentants (bonne santé physique, courageux et vigilants) dans les bureaux de vote. La restructuration du parti, nous donne aujourd'hui près de 3.000 sections, sur l'ensemble du territoire national. Le rôle de ces soldats est connu et chacun de vous sait la place que le secrétaire général de section a occupée dans notre formation politique. Ils doivent mobiliser les militants et entretenir leur foi et leur attachement au parti. Il convient, pendant cette période cruciale, qu'ils réchauffent, auprès des militants, ces sentiments, en liaison avec les présidents de comité.
Ici également, aussi bien le comité organisation et mobilisation que le comité formation du comité national de campagne doivent en faire une préoccupation. Ces 3.000 secrétaires généraux de section doivent être politiquement engagés!
Une campagne électorale se fait sur le terrain, auprès des militants .C'est la raison pour laquelle je vous incite à être plus sur le terrain que dans les bureaux.
Laissez-moi terminer mon propos en vous invitant au partage, à l'entraide. L'égoïsme est souvent source de souffrance, de pauvreté et de misère. Le partage, au contraire, est source d'enrichissement mutuel et de bonheur. Faisons de cette période de campagne une période de mutualisation de nos connaissances et de nos moyens car, c'est de la sorte que notre parti qui se trouve à un moment crucial de son parcours, pourra revenir au pouvoir d'Etat pour notre bonheur et celui de la Côte d'Ivoire entière.
J'en appelle à l'union de tous, à la cohésion et à l'esprit d'équipe. Personne n'a jamais gagné une élection tout seul, car, c'est un homme, une voix. Notre parti a besoin de tous ses fils et de toutes ses filles pour être plus fort et gagner la bataille des urnes. Nous devons transformer notre majorité sociologique en une puissante force électorale, parce que nous avons les hommes et les femmes qu'il faut. Le PDCI-RDA est un parti fort, il a tremblé sur ses bases mais ne s'est jamais écroulé. Je voudrais vous saluer tous, vous remercier et vous souhaiter une bonne campagne et que la victoire que nous souhaitons tant nous revienne au soir du 31 octobre 2010 avec Henri Konan Bédié, le candidat de votre choix.
Merci de m'avoir écouté.
Henri Konan Bédié
Président du PDCI-RDA
