Accusés de détournements de fonds, abus de confiance, abus de biens sociaux, escroquerie, faux et usage de faux en écriture privée de banque ou de commerce, les ex-dirigeants des structures de gestion de la filière café-cacao, devront revenir à la barre le 16 Novembre prochain. Ce, à la demande de leurs avocats qui ont demandé ce renvoi pour « Avoir les pièces du dossier, tous les procès-verbaux d`audition, tant à l`instruction préparatoire qu`au niveau du tribunal ».
“Nous avons émis un préalable afin que nous puissions disposer des pièces du dossier, tous les procès-verbaux d`audition, tant à l`instruction préparatoire qu`au niveau du tribunal ». C’est ainsi que s’est exprimé, Me Blessy Jean-Chrysostome, l`un des nombreux avocats, au sortir de l’audience. Une situation qui justifie le report du procès des ex-dirigeants de la filière café-cacao qui s’était ouvert mercredi dernier au Palais de Justice d’Abidjan-Plateau. En effet, évoquant le souci "d`une défense équitable", la défense a requis un renvoi pour avoir connaissance des pièces versés au dossier, après avoir dénoncé des "manquements" au cours de l`instruction du dossier qui ne leur ont pas permis d`avoir accès à toutes les pièces. Sinon, on s’est cru à une véritable prise d’otage. Le palais de justice du Plateau, qui jadis groullait de monde, n’avait pas connu son animation habituelle. Tous les démarcheurs et autres ‘’margouillards’’ n’étaient pas les bienvenus. La raison, seul le procès des détenus de la filière café-cacao alimentait les causeries. Ainsi, prévu pour débuter à 8h, la population qui ne voulait pas se faire conter cet événement, n’a pas attendu l’heure fixée par le parquet pour prendre d’assaut la salle d’audience et les abords du palais qui étaient gardés par des éléments des forces de défense et de sécurité. Un véraitable dispositif sécuritaire avait été déployé pour la circonstance. Créant ainsi un grand bouchon dans la cité des affaires. Même les travailleurs de Cocody et d’Adjamé, avaient éprouvé d’énormes difficultés pour rallier leurs lieux de travail. Tellement l’embouteillage occasionné par ce procès était monstre. C’est finalement à 8 h 45 mn que les prévenus, arrivés quelques minutes plus tôt à bord d’un muni-car de la Gendarmerie Nationale, ont fait leur entrée dans la salle de l’audience, très détendus. Une salle où téléphones portables et tout autre appareil pouvant enregistrer des sons, étaient interdits. Si le doyen Tapé Do Lucien était drapé dans un beau boubou, Henri Kassi Amouzou, lui était très relaxe. Habillé dans un jean jaket, il donnait à l’image de ses co-détenus, toute la sérénité qui les animait. A l`ouverture du procès à 9h 24 mn, 28 prévenus dont 23 en détention préventive depuis le 30 mai 2008 sur 31, étaient à la barre. Plus de 100 témoins dont cinq ministres, trois experts et des " tout-sachant", qui seront entendus lors de ce procès.
Jules César
“Nous avons émis un préalable afin que nous puissions disposer des pièces du dossier, tous les procès-verbaux d`audition, tant à l`instruction préparatoire qu`au niveau du tribunal ». C’est ainsi que s’est exprimé, Me Blessy Jean-Chrysostome, l`un des nombreux avocats, au sortir de l’audience. Une situation qui justifie le report du procès des ex-dirigeants de la filière café-cacao qui s’était ouvert mercredi dernier au Palais de Justice d’Abidjan-Plateau. En effet, évoquant le souci "d`une défense équitable", la défense a requis un renvoi pour avoir connaissance des pièces versés au dossier, après avoir dénoncé des "manquements" au cours de l`instruction du dossier qui ne leur ont pas permis d`avoir accès à toutes les pièces. Sinon, on s’est cru à une véritable prise d’otage. Le palais de justice du Plateau, qui jadis groullait de monde, n’avait pas connu son animation habituelle. Tous les démarcheurs et autres ‘’margouillards’’ n’étaient pas les bienvenus. La raison, seul le procès des détenus de la filière café-cacao alimentait les causeries. Ainsi, prévu pour débuter à 8h, la population qui ne voulait pas se faire conter cet événement, n’a pas attendu l’heure fixée par le parquet pour prendre d’assaut la salle d’audience et les abords du palais qui étaient gardés par des éléments des forces de défense et de sécurité. Un véraitable dispositif sécuritaire avait été déployé pour la circonstance. Créant ainsi un grand bouchon dans la cité des affaires. Même les travailleurs de Cocody et d’Adjamé, avaient éprouvé d’énormes difficultés pour rallier leurs lieux de travail. Tellement l’embouteillage occasionné par ce procès était monstre. C’est finalement à 8 h 45 mn que les prévenus, arrivés quelques minutes plus tôt à bord d’un muni-car de la Gendarmerie Nationale, ont fait leur entrée dans la salle de l’audience, très détendus. Une salle où téléphones portables et tout autre appareil pouvant enregistrer des sons, étaient interdits. Si le doyen Tapé Do Lucien était drapé dans un beau boubou, Henri Kassi Amouzou, lui était très relaxe. Habillé dans un jean jaket, il donnait à l’image de ses co-détenus, toute la sérénité qui les animait. A l`ouverture du procès à 9h 24 mn, 28 prévenus dont 23 en détention préventive depuis le 30 mai 2008 sur 31, étaient à la barre. Plus de 100 témoins dont cinq ministres, trois experts et des " tout-sachant", qui seront entendus lors de ce procès.
Jules César