« Chers collègues, chers frères et sœurs, merci d’avoir été là toute la journée. Merci d’avoir été si assidus. Je me félicite très sincèrement, de l’organisation de ce séminaire. Je voudrais, en tout premier lieu, féliciter le directeur national de campagne pour avoir pris l’initiative, avec son équipe, d’organiser cette rencontre qui nous a permis de faire un bilan de la pré-campagne et de voir comment nous projeter pour le reste de la pré-campagne et la préparation de la campagne présidentielle. Je voudrais vous féliciter tous pour la qualité, d’abord des interventions, à commencer par Madame le secrétaire général et bien entendu, le directeur national de campagne, le directeur central chargé des questions électorales et notre conseiller en communication, M. Fabrice Sawegnon. Je vous remercie aussi pour les questions intéressantes et importantes qui ont été soulevées et les suggestions qui ont été faites. Il n’est pas besoin pour moi, de vous rappeler ce que nous avons tenté de faire ensemble depuis de nombreuses années. Nous avons toujours souhaité avoir pour notre nation, une démocratie normale, des élections apaisées et un système qui permet l’égalité des droits des citoyens. Je pense que cela a été une véritable bataille même si, par tempérament, je n’aime pas le terme bataille. Mais nous avons mené une bataille pour l’identification, pour l’identité des Ivoiriens et également pour des élections démocratiques. Nous pouvons dire qu’à ce jour, nous avons de grandes satisfactions. La première, bien sûr la moins importante, c’est le fait que le président du Rassemblement des républicains est maintenant candidat à l’élection présidentielle. Ensuite, le premier tour de l’élection présidentielle est fixé au dimanche 31 octobre 2010. C’est un acquis important. Et enfin, une liste électorale définitive et consensuelle de 5 725 720 électeurs a, maintenant, été agréée par les principaux acteurs et signée par décret par le chef de l’Etat, il y a quelques jours. Nous avons donc franchi des étapes importantes. Nous devons en être fiers. Moi, j’en suis fier. Et je sais que vous l’êtes également. Maintenant, dans quelques semaines, les 5 725 720 Ivoiriens pourront obtenir leurs cartes nationales d’identité et, bien entendu, les cartes d’électeur. Si l’on considère la population de moins de 20 ans qui représente 50 % de la population totale, c’est donc en réalité une perspective de 13 à 14 millions d’Ivoiriens qui auront leur carte nationale d’identité dans les jours qui viennent. C’est donc un grand pas, je vous félicite et je félicite le Premier ministre Soro Kigbafori Guillaume pour son travail important et ses efforts inlassables. Je voudrais vous dire que c’est un moment important dans la vie de notre nation. Car, nombreux sont ceux qui sont dans cette salle et qui n’ont pas de carte nationale d’identité. Nous avons tous, ces dernières années, dû faire recours à des attestations d’identité quand il fallait poser des actes importants au plan juridique. Nous venons de franchir une étape essentielle dans la vie de la Nation, la reconnaissance de la citoyenneté et également, le droit à la citoyenneté, l’égalité de droit. Et la fin des discriminations et des injustices. Je voudrais donc saluer l’avènement de cette situation et dire que c’est un travail important qui a été fait par les uns et par les autres. Maintenant, nous devons passer à la deuxième phase. C’est-à-dire, l’élection démocratique. L’élection démocratique pour que des Ivoiriens, pour une fois, puissent choisir de manière démocratique et équitable, le Président de la République de Côte d’Ivoire. Cela n’a pas été le cas depuis de nombreux quinquennats. C’est une réussite importante. Il faut prier, il faut espérer que nous allons pouvoir tenir ce délai. Et que nous allons pouvoir tenir l’élection présidentielle le 31 octobre 2010. Je voudrais, à cet égard, lancer un appel à la Commission électorale indépendante d’assumer sa responsabilité à l’endroit des Ivoiriens, de mériter la confiance que les politiques placent en elle. Et de faire en sorte que cette élection soit une élection démocratique, mais également une élection paisible. Que nous reste-t-il à faire, nous, Républicains ?
Il nous reste à nous lancer dans la campagne, il nous reste à gagner cette élection, la première à laquelle nous participons en réalité au plan présidentiel. Je peux vous dire que j’ai la certitude que nous allons gagner cette élection. J’ai la certitude parce que je sais que vous êtes mobilisés. Je sais que vous n’avez pas sous-estimé les efforts à fournir. Je sais qu’il y a une grande ouverture des républicains ces derniers temps à tous les Ivoiriens et que les considérations de victimes, les souffrances du passé ont été apaisées et que ce que vous voulez, c’est ce que tous les Ivoiriens veulent. C’est d’avoir un vrai Président élu démocratiquement qui soit légitime pour la Côte d’Ivoire. Je voudrais vous dire que nous avons défini ensemble les stratégies. Je félicite en cela, le directeur national de campagne. Cette stratégie a commencé par la pré -campagne qui nous a permis de visiter 17 régions sur les 19 que compte la Côte d’ Ivoire. Il ne nous reste plus que deux régions et le district d’Abidjan à finaliser. Cela, nous le ferons dans les 3 à 4 semaines à venir avant la pleine campagne qui doit démarrer le 15 octobre 2010. Je voudrais donc me réjouir du travail important qui a été accompli par vous tous et par vous toutes. C’est un travail considérable qui a demandé des efforts personnels et bien sûr des moyens financiers. Nous sommes un parti qui est dans l’opposition mais nous n’avons pas démérité. Nous avons mis ce qu’il fallait pour faire cette campagne et nous continuerons de le faire. Vous pouvez compter sur moi-même et sur le parti. Je voudrais donc vous dire que les semaines à venir sont importantes. Il ne faut ni répit ni repos. Je voudrais vous dire que chaque jour doit être un jour de travail. Que ce soit le vendredi pour les musulmans ou le dimanche pour les chrétiens. Il faut se mettre au travail de manière résolue, de manière permanente et de manière totale. C’est à cela que nous devrons notre victoire. Mais je sais comment vous travaillez. J’ai été habitué aux efforts importants de votre part. Je n’ai aucune inquiétude. Je suis confiant. Je sais que vous ferez tout ce qu’il faut pour que le parti démontre sa force comme vous avez pu le faire à l’occasion de la seule élection qui a été l’occasion de démontrer notre popularité et notre présence sur l’échiquier politique, c’est-à-dire les élections municipales. Chers collègues, chers frères et sœurs, j’ai maintes fois dit qu’en réalité, nous avons un devoir de victoire. Je le dis très sincèrement. Nous connaissons l’état de la Côte d’Ivoire déjà et aujourd’hui c’est une tristesse de voir l’état de notre pays. Que ce soit les écoles, que ce soit les centres de santé, les hôpitaux. Il n’ y a plus de feux tricolores. Il y a des trous partout sur les routes d’Abidjan. S’il n’ y a pas de routes à Abidjan, comment peut-on avoir des routes à l’extérieur d’Abidjan ? La situation est totalement détériorée.
J’aime passionnément la Côte d’Ivoire
La corruption est galopante. Le mensonge, les positionnements pour faire en sorte que le pays recule. On dirait qu’il y a une volonté de faire reculer et d’altérer la Côte d’Ivoire. Nous n’accepterons pas cela. Nous gagnerons cette élection, parce que nous croyons en la Côte d’Ivoire. Nous croyons à notre pays. Nous allons nous battre par les urnes pour que nous puissions gagner cette élection. Je voudrais vous rassurer que nous allons le faire parce que nous serons sur le terrain de manière permanente. C’est vrai, moi j’ y ai été pour les 12 derniers mois. Je sais que vous l’avez été aussi. Et que vous allez redoubler d’effort. Je sais qu’il faut maintenant se pencher sur le reste du processus électoral. Je voudrais féliciter en cela, le responsable des élections, Sanogo Mamadou, pour le travail important qui est fait. Sanogo Mamadou, toutes mes félicitations ! Je voudrais vous dire que nous devons nous atteler à recruter et à former nos représentants dans les bureaux de vote, à former nos militants et les citoyens en général, au vote avec le bulletin unique, à renforcer les comités de mobilisation et de proximité, à faire en sorte aussi que ces comités participent également à la distribution des cartes d’électeur et des cartes nationales d’identité. Nous devons aussi comme vous avez souhaité, protéger les citoyens à l’occasion du vote et protéger notre victoire. Car nous gagnerons cette élection le 31 octobre. Les Ivoiriens sont fatigués. Les Ivoiriens sont fatigués de ce régime de corruption, de dégradation. Les Ivoiriens veulent le changement, les Ivoiriens savent que votre candidat a des solutions pour le changement de la Côte d’Ivoire. Je vous exhorte à aller vers nos compatriotes sans distinction, à aller vers eux, à leur expliquer notre programme, nos ambitions, notre conviction que nous voulons une Côte d’Ivoire unie, une Côte d’Ivoire réconciliée. Je sais que notre alliance avec le PDCI a déjà été un très grand pas vers cette réconciliation. Maintenant, il faut aller plus loin. Il faut que chaque citoyen se sente en sécurité en Côte d’Ivoire. Il faut que chaque citoyen dise qu’il a une chance de se faire une place en Côte d’Ivoire. Que chaque enfant qui va à l’école, se dise qu’il aura un emploi à la sortie de l’université ou de son école de formation. Il faut que chaque jeune fille ait la conviction qu’elle sera une fille moderne, une mère moderne qui aura les capacités d’élever son enfant dans les principes de moralité, dans les principes de générosité. Je souhaite pour mon pays, des citoyens modernes. Je souhaite être un chef d’Etat qui montrera à la Nation que nous pouvons être fiers de celui qui est à la tête de notre pays. Je voudrais que vous sachiez que je me mets à la disposition de mon pays. Je veux apporter une contribution à sa moralisation, à sa modernisation, à son développement, à sa sécurisation, à la paix. Je sais que nos compatriotes veulent ce changement. Nous allons faire en sorte que ce changement soit une réalité le 31 octobre prochain. Je voudrais terminer en vous disant que j’ai une grande fierté d’être votre candidat, d’être le président du Rassemblement des républicains. J’ai toujours ressenti avec vous, un très grand attachement, une très grande affection. Car ces moments qui vont se terminer avec l’élection présidentielle, puisque je serai malheureusement obligé de quitter la direction du RDR selon la Constitution, je voudrais commencer par vous dire que ce sont des moments qui vont me manquer. Je voudrais vous dire que je suis impressionné par l’attachement de chacun de vous, des militants. Je l’ai ressenti pendant mes tournées. J’ai vu à quel point vous m’avez rendu cet attachement, cette affection. Je voudrais vous dire, à chacun, à chacune de vous que moi je vous aime. Je vous aime (pendant un bon moment l’assistance se lève et acclame ADO, ndlr).
Merci, je vous aime, j’aime la Côte d’Ivoire et je l’aime passionnément. Merci beaucoup » !
Recueillis par Thiery Latt
Il nous reste à nous lancer dans la campagne, il nous reste à gagner cette élection, la première à laquelle nous participons en réalité au plan présidentiel. Je peux vous dire que j’ai la certitude que nous allons gagner cette élection. J’ai la certitude parce que je sais que vous êtes mobilisés. Je sais que vous n’avez pas sous-estimé les efforts à fournir. Je sais qu’il y a une grande ouverture des républicains ces derniers temps à tous les Ivoiriens et que les considérations de victimes, les souffrances du passé ont été apaisées et que ce que vous voulez, c’est ce que tous les Ivoiriens veulent. C’est d’avoir un vrai Président élu démocratiquement qui soit légitime pour la Côte d’Ivoire. Je voudrais vous dire que nous avons défini ensemble les stratégies. Je félicite en cela, le directeur national de campagne. Cette stratégie a commencé par la pré -campagne qui nous a permis de visiter 17 régions sur les 19 que compte la Côte d’ Ivoire. Il ne nous reste plus que deux régions et le district d’Abidjan à finaliser. Cela, nous le ferons dans les 3 à 4 semaines à venir avant la pleine campagne qui doit démarrer le 15 octobre 2010. Je voudrais donc me réjouir du travail important qui a été accompli par vous tous et par vous toutes. C’est un travail considérable qui a demandé des efforts personnels et bien sûr des moyens financiers. Nous sommes un parti qui est dans l’opposition mais nous n’avons pas démérité. Nous avons mis ce qu’il fallait pour faire cette campagne et nous continuerons de le faire. Vous pouvez compter sur moi-même et sur le parti. Je voudrais donc vous dire que les semaines à venir sont importantes. Il ne faut ni répit ni repos. Je voudrais vous dire que chaque jour doit être un jour de travail. Que ce soit le vendredi pour les musulmans ou le dimanche pour les chrétiens. Il faut se mettre au travail de manière résolue, de manière permanente et de manière totale. C’est à cela que nous devrons notre victoire. Mais je sais comment vous travaillez. J’ai été habitué aux efforts importants de votre part. Je n’ai aucune inquiétude. Je suis confiant. Je sais que vous ferez tout ce qu’il faut pour que le parti démontre sa force comme vous avez pu le faire à l’occasion de la seule élection qui a été l’occasion de démontrer notre popularité et notre présence sur l’échiquier politique, c’est-à-dire les élections municipales. Chers collègues, chers frères et sœurs, j’ai maintes fois dit qu’en réalité, nous avons un devoir de victoire. Je le dis très sincèrement. Nous connaissons l’état de la Côte d’Ivoire déjà et aujourd’hui c’est une tristesse de voir l’état de notre pays. Que ce soit les écoles, que ce soit les centres de santé, les hôpitaux. Il n’ y a plus de feux tricolores. Il y a des trous partout sur les routes d’Abidjan. S’il n’ y a pas de routes à Abidjan, comment peut-on avoir des routes à l’extérieur d’Abidjan ? La situation est totalement détériorée.
J’aime passionnément la Côte d’Ivoire
La corruption est galopante. Le mensonge, les positionnements pour faire en sorte que le pays recule. On dirait qu’il y a une volonté de faire reculer et d’altérer la Côte d’Ivoire. Nous n’accepterons pas cela. Nous gagnerons cette élection, parce que nous croyons en la Côte d’Ivoire. Nous croyons à notre pays. Nous allons nous battre par les urnes pour que nous puissions gagner cette élection. Je voudrais vous rassurer que nous allons le faire parce que nous serons sur le terrain de manière permanente. C’est vrai, moi j’ y ai été pour les 12 derniers mois. Je sais que vous l’avez été aussi. Et que vous allez redoubler d’effort. Je sais qu’il faut maintenant se pencher sur le reste du processus électoral. Je voudrais féliciter en cela, le responsable des élections, Sanogo Mamadou, pour le travail important qui est fait. Sanogo Mamadou, toutes mes félicitations ! Je voudrais vous dire que nous devons nous atteler à recruter et à former nos représentants dans les bureaux de vote, à former nos militants et les citoyens en général, au vote avec le bulletin unique, à renforcer les comités de mobilisation et de proximité, à faire en sorte aussi que ces comités participent également à la distribution des cartes d’électeur et des cartes nationales d’identité. Nous devons aussi comme vous avez souhaité, protéger les citoyens à l’occasion du vote et protéger notre victoire. Car nous gagnerons cette élection le 31 octobre. Les Ivoiriens sont fatigués. Les Ivoiriens sont fatigués de ce régime de corruption, de dégradation. Les Ivoiriens veulent le changement, les Ivoiriens savent que votre candidat a des solutions pour le changement de la Côte d’Ivoire. Je vous exhorte à aller vers nos compatriotes sans distinction, à aller vers eux, à leur expliquer notre programme, nos ambitions, notre conviction que nous voulons une Côte d’Ivoire unie, une Côte d’Ivoire réconciliée. Je sais que notre alliance avec le PDCI a déjà été un très grand pas vers cette réconciliation. Maintenant, il faut aller plus loin. Il faut que chaque citoyen se sente en sécurité en Côte d’Ivoire. Il faut que chaque citoyen dise qu’il a une chance de se faire une place en Côte d’Ivoire. Que chaque enfant qui va à l’école, se dise qu’il aura un emploi à la sortie de l’université ou de son école de formation. Il faut que chaque jeune fille ait la conviction qu’elle sera une fille moderne, une mère moderne qui aura les capacités d’élever son enfant dans les principes de moralité, dans les principes de générosité. Je souhaite pour mon pays, des citoyens modernes. Je souhaite être un chef d’Etat qui montrera à la Nation que nous pouvons être fiers de celui qui est à la tête de notre pays. Je voudrais que vous sachiez que je me mets à la disposition de mon pays. Je veux apporter une contribution à sa moralisation, à sa modernisation, à son développement, à sa sécurisation, à la paix. Je sais que nos compatriotes veulent ce changement. Nous allons faire en sorte que ce changement soit une réalité le 31 octobre prochain. Je voudrais terminer en vous disant que j’ai une grande fierté d’être votre candidat, d’être le président du Rassemblement des républicains. J’ai toujours ressenti avec vous, un très grand attachement, une très grande affection. Car ces moments qui vont se terminer avec l’élection présidentielle, puisque je serai malheureusement obligé de quitter la direction du RDR selon la Constitution, je voudrais commencer par vous dire que ce sont des moments qui vont me manquer. Je voudrais vous dire que je suis impressionné par l’attachement de chacun de vous, des militants. Je l’ai ressenti pendant mes tournées. J’ai vu à quel point vous m’avez rendu cet attachement, cette affection. Je voudrais vous dire, à chacun, à chacune de vous que moi je vous aime. Je vous aime (pendant un bon moment l’assistance se lève et acclame ADO, ndlr).
Merci, je vous aime, j’aime la Côte d’Ivoire et je l’aime passionnément. Merci beaucoup » !
Recueillis par Thiery Latt