Le secrétaire général du Pdci est depuis le dimanche 12 septembre dernier dans la région du Bas-Sassandra où il a entamé une tournée prévue pour durer trois semaines. Buyo a constitué la première étape.
Accompagné d’une forte délégation de membres de son parti, le secrétaire général du Pdci, Alphonse Djédjé Mady, a déposé ses valises à Buyo, dans le cadre de la première étape de sa tournée dans le Bas-Sassandra. Pour cette première journée, l’émissaire du Président Henri Konan Bédié a animé trois meetings. Dans le village de Gbliglo où il a entamé sa tournée, le numéro 2 du parti sexagénaire a été accueilli dans une liesse populaire marquée de chants et de danses qui traduisaient une adhésion totale à la cause du Pdci. Pour sa part, le Pr. Alphonse Djédjé s’est dit porteur d’un message de paix et de compassion du Pdci et de son Président Henri Konan Bédié, pour toutes les souffrances endurées par les populations, ces dix dernières années. « La Côte d’Ivoire traverse la plus grande crise de son histoire » a-t-il fait remarquer, avant d’inviter à aller à la paix par des élections démocratiques. « La liste électorale est désormais connue puisque Gbagbo vient de signer le décret. Tous ceux dont les noms figurent sur cette liste auront droit à leurs cartes d’identité et cartes d’électeurs pour aller voter » a-t-il rassuré. « Nous avons beaucoup souffert sous le Fpi. Mettez fin à cette parenthèse douloureuse » a-t-il exhorté. Toutefois, l’émissaire du Président Bédié fait observer que, cette échéance électorale ne doit pas donner lieu à des affrontements. C’est pourquoi, il a appelé à la cohésion et au respect de l’autre, dans cette partie de la Côte d’Ivoire où vit une forte communauté allogène, notamment Baoulé. Le Pr Djédjé Mady a, pour ce faire, interpellé la communauté autochtone (Bété) sur les dérives qui pourraient rembrunir le climat social. « Nous sommes tous des frères ; personne n’a le droit d’empêcher quelqu’un d’aller voter. Nous avons tous les mêmes droits et chacun est libre de voter pour la personne qu’il veut », a-t-il martelé, avant d’exhorter les communautés allochtones à ne pas « avoir peur. Celui qui ne veut pas défendre sa liberté, sera esclave d’autrui. On a les mêmes droits et les mêmes obligations. Allez voter pour celui que vous voulez, sans craindre ». Tout en proposant un vote massif pour le Pdci et son candidat qui, selon lui, bénéficie d’une assez grande expérience pour redonner espoir à ce pays. Ce message, il l’a également clamé haut et fort dans la commune de Buyo où il s’est entretenu avec les populations dans une atmosphère chaleureuse et électrique. « Depuis que le Fpi est arrivé au pouvoir, nous n’avons que du sang et la pauvreté. De toutes les promesses qui ont été faites, aucune n’a été réalisée. L’école n’existe plus, les diplômes ne sont plus reconnus, l’hôpital est malade, il n’y a plus de routes. Le bilan du Fpi est tout simplement catastrophique. Pendant 10 ans, le Fpi a prouvé son incapacité à diriger le pays » a-t-il indiqué. Ainsi, le directeur de campagne du candidat Bédié a rappelé à son auditoire, le bilan du Pdci, marqué par une Côte d’Ivoire en plein essor économique, de paix et prospère. « Vous connaissez ce que le Pdci a fait. On ne vote pas quelqu’un, parce que c’est son frère. Gbagbo, c’est aussi mon frère ; mais il n’est pas celui qu’il faut pour gouverner la Côte d’Ivoire. Votons utile et donnons à ce pays, un président capable de reconstruire la Côte d’Ivoire dans la paix. Le meilleur candidat, c’est celui du Pdci, Henri Konan Bédié. Quand vous prenez un enfant, même s’il ne pleure pas, remettez-le à sa mère. La Côte d’Ivoire est l’enfant du Pdci parce que c’est le Pdci qui a construit ce pays. Et le Pdci est encore capable de l’embellir». C’est pratiquement à 21 heures, que l’émissaire du Président Bédié a terminé sa tournée à Buyo, par le village d’Amanikro (39 km de Buyo) où, malgré le manque d’électricité, les populations sont restées nombreuses à attendre la délégation.
Lance Touré
(Envoyé spécial)
Accompagné d’une forte délégation de membres de son parti, le secrétaire général du Pdci, Alphonse Djédjé Mady, a déposé ses valises à Buyo, dans le cadre de la première étape de sa tournée dans le Bas-Sassandra. Pour cette première journée, l’émissaire du Président Henri Konan Bédié a animé trois meetings. Dans le village de Gbliglo où il a entamé sa tournée, le numéro 2 du parti sexagénaire a été accueilli dans une liesse populaire marquée de chants et de danses qui traduisaient une adhésion totale à la cause du Pdci. Pour sa part, le Pr. Alphonse Djédjé s’est dit porteur d’un message de paix et de compassion du Pdci et de son Président Henri Konan Bédié, pour toutes les souffrances endurées par les populations, ces dix dernières années. « La Côte d’Ivoire traverse la plus grande crise de son histoire » a-t-il fait remarquer, avant d’inviter à aller à la paix par des élections démocratiques. « La liste électorale est désormais connue puisque Gbagbo vient de signer le décret. Tous ceux dont les noms figurent sur cette liste auront droit à leurs cartes d’identité et cartes d’électeurs pour aller voter » a-t-il rassuré. « Nous avons beaucoup souffert sous le Fpi. Mettez fin à cette parenthèse douloureuse » a-t-il exhorté. Toutefois, l’émissaire du Président Bédié fait observer que, cette échéance électorale ne doit pas donner lieu à des affrontements. C’est pourquoi, il a appelé à la cohésion et au respect de l’autre, dans cette partie de la Côte d’Ivoire où vit une forte communauté allogène, notamment Baoulé. Le Pr Djédjé Mady a, pour ce faire, interpellé la communauté autochtone (Bété) sur les dérives qui pourraient rembrunir le climat social. « Nous sommes tous des frères ; personne n’a le droit d’empêcher quelqu’un d’aller voter. Nous avons tous les mêmes droits et chacun est libre de voter pour la personne qu’il veut », a-t-il martelé, avant d’exhorter les communautés allochtones à ne pas « avoir peur. Celui qui ne veut pas défendre sa liberté, sera esclave d’autrui. On a les mêmes droits et les mêmes obligations. Allez voter pour celui que vous voulez, sans craindre ». Tout en proposant un vote massif pour le Pdci et son candidat qui, selon lui, bénéficie d’une assez grande expérience pour redonner espoir à ce pays. Ce message, il l’a également clamé haut et fort dans la commune de Buyo où il s’est entretenu avec les populations dans une atmosphère chaleureuse et électrique. « Depuis que le Fpi est arrivé au pouvoir, nous n’avons que du sang et la pauvreté. De toutes les promesses qui ont été faites, aucune n’a été réalisée. L’école n’existe plus, les diplômes ne sont plus reconnus, l’hôpital est malade, il n’y a plus de routes. Le bilan du Fpi est tout simplement catastrophique. Pendant 10 ans, le Fpi a prouvé son incapacité à diriger le pays » a-t-il indiqué. Ainsi, le directeur de campagne du candidat Bédié a rappelé à son auditoire, le bilan du Pdci, marqué par une Côte d’Ivoire en plein essor économique, de paix et prospère. « Vous connaissez ce que le Pdci a fait. On ne vote pas quelqu’un, parce que c’est son frère. Gbagbo, c’est aussi mon frère ; mais il n’est pas celui qu’il faut pour gouverner la Côte d’Ivoire. Votons utile et donnons à ce pays, un président capable de reconstruire la Côte d’Ivoire dans la paix. Le meilleur candidat, c’est celui du Pdci, Henri Konan Bédié. Quand vous prenez un enfant, même s’il ne pleure pas, remettez-le à sa mère. La Côte d’Ivoire est l’enfant du Pdci parce que c’est le Pdci qui a construit ce pays. Et le Pdci est encore capable de l’embellir». C’est pratiquement à 21 heures, que l’émissaire du Président Bédié a terminé sa tournée à Buyo, par le village d’Amanikro (39 km de Buyo) où, malgré le manque d’électricité, les populations sont restées nombreuses à attendre la délégation.
Lance Touré
(Envoyé spécial)
