Invité du ‘’petit-déjeuner des Communicateurs Bénévoles citoyens pour le plébiscite du président Laurent Gbagbo’’, Florent Yarabé, dg du fonds de financement des programmes de salubrité urbaine a donné rendez-vous aux journalistes en 2011 pour une capitale économique propre. Selon lui, ce n’est qu’à cette date, c'est-à-dire, après les élections, qu’Abidjan retrouvera son lustre d’antan. Il indique que les investisseurs qui veulent s’aventurer dans le financement du secteur des ordures sont freinés, dans leur élan, par la crise militaro-politique qui sévit depuis 2002. « La vision du président-candidat Laurent Gbagbo pour l’amélioration du cadre de vie et de règlements des questions de salubrité » était le thème de ce petit-déjeuner. Selon le conférencier, face à la question épineuse de la gestion des ordures en Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo s’est fixé des objectifs à atteindre à court et à long terme. A court terme, il a créé en 2007, le ministère de la Ville et de la Salubrité urbaine. Qui, avec l’appui du Projet d’urgence d’infrastructures urbaines (Puiur), à procéder au retrait de tous les dépôts sauvages d’ordures du district d’Abidjan. Aussi, Laurent Gbagbo envisage-t-il de créer de déchèteries pour la transformation des ordures. Florent Yarabé a aussi indiqué que le fonds a pour vocation la recherche et la gestion des ressources qui visent à assurer la pérennité du financement de la filière des déchets.
Adélaïde Konin
Adélaïde Konin