Le ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané a reçu en audience, hier mercredi 16 septembre 2010, à son cabinet au 22ème étage de la Tour C, les différents groupes de travail commis par ses soins pour statuer sur la situation globale de la presse ivoirienne. Et ce, dans le dessein de redynamiser ce secteur en Côte d’Ivoire.
Eu égard à la situation délétère qui prévaut dans le domaine des masses médias en Côte d’Ivoire, le ministre Sy Savané a constitué quatre groupes de travail pour réfléchir sur la ‘’pratique éditoriale’’, la ‘’sécurité sociale’’, ‘’l’Olped’’ et ‘’l’économie des médias’’. En prélude à un séminaire de réflexion devant se réunir ultérieurement, la tutelle et les acteurs des médias ivoiriens, le ministre de la Communication a été informé de l’évolution des travaux desdits groupes. Ibrahim Sy Savané a, d’emblée, traduit son satisfecit quant à la célérité et la diligence avec lesquelles les travaux ont été exécutés. Commentant les résultats des travaux à lui présentés, Ibrahim Sy Savané a reconnu qu’un travail de qualité ne peut être requis des journalistes que si ceux-là sont entourés d’un minimum de garantie et de sécurité sociale. « Le journalisme est un métier à risque où une protection même minimale est indispensable. Il faut considérer qu’une assurance est indispensable aux acteurs du secteur des médias. La recherche de qualité vers laquelle nous courons passe par là aussi. Tant que les journalistes ne seront pas plus sereins, tant qu’il y aura la hantise de perte de capacité chaque fois qu’il y a une maladie même bénigne, le travail de qualité ne pourra être produit », a fait remarquer le porte-parole du gouvernement ivoirien. S’agissant de la « pratique éditoriale », le groupe de travail a, entre autres, souhaité qu’au sein des entreprises de presse, les journalistes professionnels s’organisent en sociétés de rédacteurs afin d’être une interface décisionnelle. Pour ce qui est de la « sécurité sociale des journalistes et des professionnels de la communication », le groupe dirigé par Essey Bonzou a insisté sur la mise en place d’une mutuelle sociale (ayant pour mission de prévenir des risques financiers liés à la maladie). Outre cela, il a recommandé la création d’un comité de suivi et l’initiation d’une sensibilisation des acteurs des médias. Quant au groupe de réflexion sur l’Olped, il a suggéré sa légalisation, sa budgétisation, la promotion des saisines ainsi que la création d’une passerelle entre ladite structure et les autres instances de régulation (besoin d’un arrêté ministériel). Par ailleurs, celui relatif à « l’économie des médias » a préconisé la réduction du prix de production, la mise en place d’une fiscalité plus spécifique (TVA appropriée) et une exonération des taxes sur les intrants (encres, feuilles, ordinateurs…)
Krou Patrick
Eu égard à la situation délétère qui prévaut dans le domaine des masses médias en Côte d’Ivoire, le ministre Sy Savané a constitué quatre groupes de travail pour réfléchir sur la ‘’pratique éditoriale’’, la ‘’sécurité sociale’’, ‘’l’Olped’’ et ‘’l’économie des médias’’. En prélude à un séminaire de réflexion devant se réunir ultérieurement, la tutelle et les acteurs des médias ivoiriens, le ministre de la Communication a été informé de l’évolution des travaux desdits groupes. Ibrahim Sy Savané a, d’emblée, traduit son satisfecit quant à la célérité et la diligence avec lesquelles les travaux ont été exécutés. Commentant les résultats des travaux à lui présentés, Ibrahim Sy Savané a reconnu qu’un travail de qualité ne peut être requis des journalistes que si ceux-là sont entourés d’un minimum de garantie et de sécurité sociale. « Le journalisme est un métier à risque où une protection même minimale est indispensable. Il faut considérer qu’une assurance est indispensable aux acteurs du secteur des médias. La recherche de qualité vers laquelle nous courons passe par là aussi. Tant que les journalistes ne seront pas plus sereins, tant qu’il y aura la hantise de perte de capacité chaque fois qu’il y a une maladie même bénigne, le travail de qualité ne pourra être produit », a fait remarquer le porte-parole du gouvernement ivoirien. S’agissant de la « pratique éditoriale », le groupe de travail a, entre autres, souhaité qu’au sein des entreprises de presse, les journalistes professionnels s’organisent en sociétés de rédacteurs afin d’être une interface décisionnelle. Pour ce qui est de la « sécurité sociale des journalistes et des professionnels de la communication », le groupe dirigé par Essey Bonzou a insisté sur la mise en place d’une mutuelle sociale (ayant pour mission de prévenir des risques financiers liés à la maladie). Outre cela, il a recommandé la création d’un comité de suivi et l’initiation d’une sensibilisation des acteurs des médias. Quant au groupe de réflexion sur l’Olped, il a suggéré sa légalisation, sa budgétisation, la promotion des saisines ainsi que la création d’une passerelle entre ladite structure et les autres instances de régulation (besoin d’un arrêté ministériel). Par ailleurs, celui relatif à « l’économie des médias » a préconisé la réduction du prix de production, la mise en place d’une fiscalité plus spécifique (TVA appropriée) et une exonération des taxes sur les intrants (encres, feuilles, ordinateurs…)
Krou Patrick