A l’issue de ses visites surprises dans des familles à Yopougon, le candidat Alassane Ouattara s’est prêté aux questions des journalistes.
Question : Monsieur le président, après de telles visites à Yopougon, quelles sont vos impressions ?
Alassane Dramane Ouattara : Effectivement ce matin, nous avons fait des visites dans plusieurs familles au quartier Koweit, à Wassakara et à Port-Bouët 2. Il s’agissait pour nous, d’abord de venir partager le quotidien des familles, les écouter et voir ce qu’elles pensent de la situation du pays. Nous nous sommes entretenus avec elles. Et nous leur avons dit que l’élection présidentielle aura effectivement lieu le 31 octobre et ce que nous comptions faire pour elles une fois que les Ivoiriens nous auront fait confiance, en nous portant au Palais présidentiel. Nous avons entendu les cris de cœur des mères de familles, les soucis des pères et les difficultés des enfants, qui estiment que la vie est devenue très dure. Depuis quelques années, plus rien ne marche. Le taux d’échec à l’école est devenu très important. Au plan de la santé, il y a des ordonnances kilométriques et des médicaments n’existent plus dans les hôpitaux et centres de santé. Tout est difficile. On voit même que sur les routes à Abidjan, partout il y a des trous, il n’ y a pas d’entretien. Les feux tricolores ne marchent plus. Et par conséquent, mêmes les questions les plus élémentaires, en terme de nourritures, sont devenues des problèmes pour tous les Ivoiriens. Nous sommes donc venus apporter notre réconfort à ces familles, les encourager et leur dire de ne pas se décourager. Et que dans les semaines à venir, l’élection leur permettra de procéder à un changement, en votant Alassane Ouattara. Cela, tout simplement, parce que j’ai des solutions pour les problèmes de mon pays. Que ce soit dans les domaines de l’école, de la santé, de l’habitat, des infrastructures, les questions alimentaires, les questions d’agriculture, la dignité des Ivoiriens, l’image de la Côte d’Ivoire à l’extérieur, et bien d’autres choses. Ils m’ont tous dit qu’ils comptaient sur moi. Qu’ils pensent que je serai élu. Et ce qui m’a réconforté, c’est que toutes ces familles, de diverses ethnies de la Côte d’Ivoire, m’ont assuré qu’elles feront en sorte de s’impliquer dans la campagne auprès de leurs voisins et dans leur quartier. Elles estiment qu’elles feront tout pour que je sois élu dès le premier tour de l’élection présidentielle. Parce qu’elles ont été déçues par ce qui s’est passé ces dernières années. Je remercie donc toutes ces familles qui m’ont consacré le temps ce matin. Et je leur dis de ne pas se décourager et que ADO a des solutions. Et qu’il ne va pas les décevoir.
Q : Les populations vous ont exprimé beaucoup d’attentes et d’espoirs. Comment comptez-vous combler tout cela, une fois élu ?
ADO : Vous savez, je suis confiant. Parce que ce qui importe le plus, c’est la confiance des ivoiriens et ensuite la paix. Quand on aura ces deux éléments, mon élection au soir du 31 octobre me permettra de mobiliser tout ce qu’il faut. D’abord, l’énergie des Ivoiriens. Et ensuite, toutes les ressources nécessaires, aussi bien des Ivoiriens que des amis qui veulent nous aider, aussi bien dans le privé que dans le gouvernement. Et vous savez que j’ai de bonnes relations pour cela. Je suis sûr que je vais remettre la Côte d’Ivoire au travail. Et je suis sûr que notre pays sera transformé dans le bon sens.
Q : Il reste encore quelques petites tâches à accomplir avant d’aller aux élections. Alors, n’avez-vous pas de crainte ?
ADO : Non, je n’ai pas de crainte. Parce que les tâches qui restent sont minimes. Le plus important, c’était la liste électorale définitive. Elle est approuvée. Nous aurons nos cartes d’identité et nos cartes d’électeur dans quelques semaines en octobre. Nous aurons les bulletins de vote. Les urnes sont déjà là. L’argent a été bloqué au Trésor pour financier les élections. Les questions d’encasernement des Forces Nouvelles ont été réglées. La Douane a été déployée aux frontières. Tout est donc prêt pour ces élections du 31 octobre. Et nous prions tous pour qu’elles aient lieu effectivement le 31 octobre. Nous en avons besoin. Les Ivoiriens en ont besoin. Parce qu’ils sont fatigués de cette situation de transition. Il faut un gouvernement légitime, avec un président élu qui va mettre les Ivoiriens au travail. Et j’espère que mes compatriotes me feront confiance, pour que j’entame ce travail dans les meilleurs délais.
Recueillis par Diawara Samou
Question : Monsieur le président, après de telles visites à Yopougon, quelles sont vos impressions ?
Alassane Dramane Ouattara : Effectivement ce matin, nous avons fait des visites dans plusieurs familles au quartier Koweit, à Wassakara et à Port-Bouët 2. Il s’agissait pour nous, d’abord de venir partager le quotidien des familles, les écouter et voir ce qu’elles pensent de la situation du pays. Nous nous sommes entretenus avec elles. Et nous leur avons dit que l’élection présidentielle aura effectivement lieu le 31 octobre et ce que nous comptions faire pour elles une fois que les Ivoiriens nous auront fait confiance, en nous portant au Palais présidentiel. Nous avons entendu les cris de cœur des mères de familles, les soucis des pères et les difficultés des enfants, qui estiment que la vie est devenue très dure. Depuis quelques années, plus rien ne marche. Le taux d’échec à l’école est devenu très important. Au plan de la santé, il y a des ordonnances kilométriques et des médicaments n’existent plus dans les hôpitaux et centres de santé. Tout est difficile. On voit même que sur les routes à Abidjan, partout il y a des trous, il n’ y a pas d’entretien. Les feux tricolores ne marchent plus. Et par conséquent, mêmes les questions les plus élémentaires, en terme de nourritures, sont devenues des problèmes pour tous les Ivoiriens. Nous sommes donc venus apporter notre réconfort à ces familles, les encourager et leur dire de ne pas se décourager. Et que dans les semaines à venir, l’élection leur permettra de procéder à un changement, en votant Alassane Ouattara. Cela, tout simplement, parce que j’ai des solutions pour les problèmes de mon pays. Que ce soit dans les domaines de l’école, de la santé, de l’habitat, des infrastructures, les questions alimentaires, les questions d’agriculture, la dignité des Ivoiriens, l’image de la Côte d’Ivoire à l’extérieur, et bien d’autres choses. Ils m’ont tous dit qu’ils comptaient sur moi. Qu’ils pensent que je serai élu. Et ce qui m’a réconforté, c’est que toutes ces familles, de diverses ethnies de la Côte d’Ivoire, m’ont assuré qu’elles feront en sorte de s’impliquer dans la campagne auprès de leurs voisins et dans leur quartier. Elles estiment qu’elles feront tout pour que je sois élu dès le premier tour de l’élection présidentielle. Parce qu’elles ont été déçues par ce qui s’est passé ces dernières années. Je remercie donc toutes ces familles qui m’ont consacré le temps ce matin. Et je leur dis de ne pas se décourager et que ADO a des solutions. Et qu’il ne va pas les décevoir.
Q : Les populations vous ont exprimé beaucoup d’attentes et d’espoirs. Comment comptez-vous combler tout cela, une fois élu ?
ADO : Vous savez, je suis confiant. Parce que ce qui importe le plus, c’est la confiance des ivoiriens et ensuite la paix. Quand on aura ces deux éléments, mon élection au soir du 31 octobre me permettra de mobiliser tout ce qu’il faut. D’abord, l’énergie des Ivoiriens. Et ensuite, toutes les ressources nécessaires, aussi bien des Ivoiriens que des amis qui veulent nous aider, aussi bien dans le privé que dans le gouvernement. Et vous savez que j’ai de bonnes relations pour cela. Je suis sûr que je vais remettre la Côte d’Ivoire au travail. Et je suis sûr que notre pays sera transformé dans le bon sens.
Q : Il reste encore quelques petites tâches à accomplir avant d’aller aux élections. Alors, n’avez-vous pas de crainte ?
ADO : Non, je n’ai pas de crainte. Parce que les tâches qui restent sont minimes. Le plus important, c’était la liste électorale définitive. Elle est approuvée. Nous aurons nos cartes d’identité et nos cartes d’électeur dans quelques semaines en octobre. Nous aurons les bulletins de vote. Les urnes sont déjà là. L’argent a été bloqué au Trésor pour financier les élections. Les questions d’encasernement des Forces Nouvelles ont été réglées. La Douane a été déployée aux frontières. Tout est donc prêt pour ces élections du 31 octobre. Et nous prions tous pour qu’elles aient lieu effectivement le 31 octobre. Nous en avons besoin. Les Ivoiriens en ont besoin. Parce qu’ils sont fatigués de cette situation de transition. Il faut un gouvernement légitime, avec un président élu qui va mettre les Ivoiriens au travail. Et j’espère que mes compatriotes me feront confiance, pour que j’entame ce travail dans les meilleurs délais.
Recueillis par Diawara Samou