Le corps à corps ou la méthode américaine. A quarante cinq jours de la tenue du premier tour de l’élection présidentielle, le candidat Alassane Dramane Ouattara a décidé de passer la vitesse supérieure dans sa campagne. De Yopougon Kowéit à Port-Bouet II en passant par Wassakara, dans des cours communes, de modestes maisons « entrer coucher » ou encore dans un restaurant appelé communément maquis, où il a dégusté des plats sous les regards radieux des riverains et de ses collaborateurs, Ouattara a littéralement forcé l’admiration du petit peuple. Il a fait corps avec lui.
En effet, ADO s’est frotté hier aux dures réalités de ses compatriotes vivant dans ces quartiers sociaux jadis appelés quartiers précaires. Des visites surprises à des familles qui se sont vite transformées en de grands rassemblements spontanés, à la grande joie de la direction régionale de campagne de Yopougon que dirige Kafana Koné. ADO, l’irrésistible, a encore créé l’émeute à travers ces trois sous-quartiers de la commune de Yopougon. La communion était totale avec des compatriotes dont il s’est dit sensible aux souffrances et misères dues à la gestion chaotique d’un régime incapable. Au fur et à mesure qu’il passait d’un quartier à un autre, la mobilisation gagnait en intensité et l’effervescence atteignait son comble. Au total, six familles de divers horizons ont eu le privilège de recevoir l’hôte de marque sous visite guidée du directeur départemental de campagne (DDC), Imbassou Ouattara. A chacune d’elles, le candidat Alassane Ouattara, qui était accompagné de son directeur de campagne chargé de la jeunesse, le ministre Hamed Bakayoko et bien d’autres collaborateurs, a eu un mot d’espoir et surtout lancé un appel à la responsabilité quant à l’élection présidentielle du 31 octobre 2010. « C’est un moment décisif, une élection très importante pour notre pays », a-t-il répété à chaque étape. La première famille qui a reçu ADO et ses collaborateurs est celle de Djè Tra Bi Michel, l’un des premiers habitants de Kowéit. Aujourd’hui, à la retraite, M. Djè Bi, père de plusieurs enfants, n’a pas manqué d’exprimer les difficultés qui sont les siennes. Prenant la parole, ADO a réconforté la famille Djè Bi. « Je suis venu vous dire de ne pas perdre espoir ou se décourager. J’ai des solutions à tout ce que vous venez d’énumérer comme difficultés. Vous pouvez compter sur moi », a-t-il rassuré ses hôtes. Dénonçant l’incapacité du régime Gbagbo à apporter des solutions aux problèmes des Ivoiriens, ADO a dit ceci : « Ce que quelqu’un n’a pas pu faire en dix ans, ce n’est pas en lui donnant cinq ans qu’il pourra le faire ». A quelques mètres de là, c’est la famille Dély qui a reçu le candidat Ouattara. C’est Mme Dély Etienne, épouse de feu Dély et sa famille de cinq enfants, qui ont accueilli l’hôte du jour. Les échanges ont été également cordiaux et même émouvants.
« Donnez-moi ma chance pour redresser le pays»
Cap est mis ensuite mis sur le quartier Wassakara. C’est la famille Ladji Karamoko qui a reçu l’illustre visiteur. Comme une traînée de poudre, la nouvelle de la présence d’ADO a envahi tout le quartier. Ainsi, du carrefour de la pharmacie Bel air jusqu’à la cour des Karamoko, tout était noir de monde. Des militants, sympathisants ou simples admirateurs scandaient « ADO, ADO, ADO président ». Au nom de la famille Karamoko et des habitants du quartier, M. Bamba s’est félicité de cette visite surprise du candidat Ouattara à laquelle, a-t-il dit, « nous ne nous attendions pas ». Il a rappelé les forts moments de la lutte politique et déploré que plusieurs ne seront pas là pour être témoins de l’aboutissement de ce combat, c’est-à-dire l’élection d’Alassane Ouattara à la présidence de la République. A son tour, ADO s’est aussi félicité de la mobilisation de tous ses compatriotes pour le combat contre l’injustice et le bien-être des Ivoiriens dans lequel il s’est engagé depuis qu’il a délibérément quitté ses fonctions de Directeur général adjoint du Fonds monétaire international. Il a demandé à ses hôtes de continuer à lui faire confiance en faisant en sorte qu’il soit élu au premier tour au soir du 31 octobre 2010. Dans la famille du célèbre artiste Billy Billy, l’ambiance est aussi cordiale. Au nom de la famille, Adji Kokou Jacques a remercié ADO de sa visite. A Port-Bouet II, la mobilisation est totale. La population sortie spontanément a communié avec l’hôte de marque. ADO s’est offert un bain de foule en serrant plusieurs mains comme il l’a fait dans les quartiers précédents. Chez Mme Konan Akissi N’Zué, grande restauratrice à Port Bouet II, l’ambiance était des lus festives, le message le même. « Faites-moi confiance. Donnez-moi ma chance pour montrer à nouveau ce que je peux faire », a-t-il répété. Et dame Akissi de rassurer ADO : « Nous voulons quelqu’un qui peut nous sortir de ce grand trou. Vous pouvez compter sur nous». Le ministre Hamed Bakayoko a également pris la parole pour sensibiliser les populations sur l’importance de l’élection à venir. « C’est l’avenir de nos enfants qui se joue. Ce n’est pas une affaire d’ethnie ou de religion », a-t-il expliqué. La dernière famille visitée était celle de Fabrè Bamba. « ADO est notre espoir. Nous lui faisons confiance. Tout Port-Bouet II est acquis à sa cause », a affirmé M. Bamba. ADO en est sorti très confiant après avoir donné un point de presse au cours duquel il a exprimé sa conviction à son élection à la présidence de la République. « Je crois que les Ivoiriens me feront confiance pour nous porter au Palais le 31 octobre 2010 », s’est-il convaincu.
Ibrahima B. Kamagaté
En effet, ADO s’est frotté hier aux dures réalités de ses compatriotes vivant dans ces quartiers sociaux jadis appelés quartiers précaires. Des visites surprises à des familles qui se sont vite transformées en de grands rassemblements spontanés, à la grande joie de la direction régionale de campagne de Yopougon que dirige Kafana Koné. ADO, l’irrésistible, a encore créé l’émeute à travers ces trois sous-quartiers de la commune de Yopougon. La communion était totale avec des compatriotes dont il s’est dit sensible aux souffrances et misères dues à la gestion chaotique d’un régime incapable. Au fur et à mesure qu’il passait d’un quartier à un autre, la mobilisation gagnait en intensité et l’effervescence atteignait son comble. Au total, six familles de divers horizons ont eu le privilège de recevoir l’hôte de marque sous visite guidée du directeur départemental de campagne (DDC), Imbassou Ouattara. A chacune d’elles, le candidat Alassane Ouattara, qui était accompagné de son directeur de campagne chargé de la jeunesse, le ministre Hamed Bakayoko et bien d’autres collaborateurs, a eu un mot d’espoir et surtout lancé un appel à la responsabilité quant à l’élection présidentielle du 31 octobre 2010. « C’est un moment décisif, une élection très importante pour notre pays », a-t-il répété à chaque étape. La première famille qui a reçu ADO et ses collaborateurs est celle de Djè Tra Bi Michel, l’un des premiers habitants de Kowéit. Aujourd’hui, à la retraite, M. Djè Bi, père de plusieurs enfants, n’a pas manqué d’exprimer les difficultés qui sont les siennes. Prenant la parole, ADO a réconforté la famille Djè Bi. « Je suis venu vous dire de ne pas perdre espoir ou se décourager. J’ai des solutions à tout ce que vous venez d’énumérer comme difficultés. Vous pouvez compter sur moi », a-t-il rassuré ses hôtes. Dénonçant l’incapacité du régime Gbagbo à apporter des solutions aux problèmes des Ivoiriens, ADO a dit ceci : « Ce que quelqu’un n’a pas pu faire en dix ans, ce n’est pas en lui donnant cinq ans qu’il pourra le faire ». A quelques mètres de là, c’est la famille Dély qui a reçu le candidat Ouattara. C’est Mme Dély Etienne, épouse de feu Dély et sa famille de cinq enfants, qui ont accueilli l’hôte du jour. Les échanges ont été également cordiaux et même émouvants.
« Donnez-moi ma chance pour redresser le pays»
Cap est mis ensuite mis sur le quartier Wassakara. C’est la famille Ladji Karamoko qui a reçu l’illustre visiteur. Comme une traînée de poudre, la nouvelle de la présence d’ADO a envahi tout le quartier. Ainsi, du carrefour de la pharmacie Bel air jusqu’à la cour des Karamoko, tout était noir de monde. Des militants, sympathisants ou simples admirateurs scandaient « ADO, ADO, ADO président ». Au nom de la famille Karamoko et des habitants du quartier, M. Bamba s’est félicité de cette visite surprise du candidat Ouattara à laquelle, a-t-il dit, « nous ne nous attendions pas ». Il a rappelé les forts moments de la lutte politique et déploré que plusieurs ne seront pas là pour être témoins de l’aboutissement de ce combat, c’est-à-dire l’élection d’Alassane Ouattara à la présidence de la République. A son tour, ADO s’est aussi félicité de la mobilisation de tous ses compatriotes pour le combat contre l’injustice et le bien-être des Ivoiriens dans lequel il s’est engagé depuis qu’il a délibérément quitté ses fonctions de Directeur général adjoint du Fonds monétaire international. Il a demandé à ses hôtes de continuer à lui faire confiance en faisant en sorte qu’il soit élu au premier tour au soir du 31 octobre 2010. Dans la famille du célèbre artiste Billy Billy, l’ambiance est aussi cordiale. Au nom de la famille, Adji Kokou Jacques a remercié ADO de sa visite. A Port-Bouet II, la mobilisation est totale. La population sortie spontanément a communié avec l’hôte de marque. ADO s’est offert un bain de foule en serrant plusieurs mains comme il l’a fait dans les quartiers précédents. Chez Mme Konan Akissi N’Zué, grande restauratrice à Port Bouet II, l’ambiance était des lus festives, le message le même. « Faites-moi confiance. Donnez-moi ma chance pour montrer à nouveau ce que je peux faire », a-t-il répété. Et dame Akissi de rassurer ADO : « Nous voulons quelqu’un qui peut nous sortir de ce grand trou. Vous pouvez compter sur nous». Le ministre Hamed Bakayoko a également pris la parole pour sensibiliser les populations sur l’importance de l’élection à venir. « C’est l’avenir de nos enfants qui se joue. Ce n’est pas une affaire d’ethnie ou de religion », a-t-il expliqué. La dernière famille visitée était celle de Fabrè Bamba. « ADO est notre espoir. Nous lui faisons confiance. Tout Port-Bouet II est acquis à sa cause », a affirmé M. Bamba. ADO en est sorti très confiant après avoir donné un point de presse au cours duquel il a exprimé sa conviction à son élection à la présidence de la République. « Je crois que les Ivoiriens me feront confiance pour nous porter au Palais le 31 octobre 2010 », s’est-il convaincu.
Ibrahima B. Kamagaté
