L’Université de Bouaké-la-neuve traverse une période assez mouvementée. Le budget prévu pour son fonctionnement, les arriérés dans les paiements des heures complémentaires et la situation des nouveaux bacheliers compromettent l’ouverture de cette université pour l’année académique 2010-2011.
Délocalisée à Abidjan depuis l’éclatement la crise militaro-politique, l’université de Bouaké peine à trouver ses marques. Profondément affectée par les effets collatéraux de la guerre, une menace pouvant déboucher sur des conséquences désastreuses pour les étudiants et même la survie de cette institution plane à nouveau sur le temple du savoir de la capitale du centre. Les informations en notre possession indiquent que la restriction drastique des crédits affectés au fonctionnement de cette université sur le budget de l’Etat perturbera considérablement sa marche pour l’année académique 2010-2011. Selon le service de communication de cet établissement à caractère public, « la conférence budgétaire n’ayant pas remis en cause l’enveloppe budgétaire présentée par le projet de budget introduit par l’Université, les autorités universitaires s’étonnent d’un réveil après coup des faiseurs de budget demandant, au lendemain de la conférence budgétaire, une réduction asphyxiante du budget ». Du fait de cette restriction drastique, les autorités universitaires ont décidé de ne pas accueillir pour cette rentrée académique 2010-2011 de nouveaux bacheliers qui, selon elles, vont générer des coûts additionnels en heures complémentaires. L’Université a également décidé de suspendre les cours magistraux au premier cycle et même en Licence où les effectifs excèdent 300. Avec ces restrictions, le retour de l’Université de Bouaké-la-neuve sur son site naturel qui avait été pourtant inscrit au rang des priorités du Pr Lazare Pascal Poamé, président de cette université, se trouve ainsi compromis. Vu la gravité de la situation, une assemblée générale extraordinaire réunissant les enseignants-chercheurs, le personnel administratif et technique, les représentants d’étudiants et les bureaux des syndicats de l’enseignement supérieur est convoquée ce jeudi à l’amphithéâtre des sciences médicales de l’université de Cocody pour débattre des questions urgentes de l’heure. Après de cette assemblée générale, un conseil d’université extraordinaire qui va analyser la situation budgétaire et les dispositions pratiques est également convoqué demain au siège de cette université qui est délocalisée aux Deux-Plateaux 7ème tranche.
Kra Bernard
Délocalisée à Abidjan depuis l’éclatement la crise militaro-politique, l’université de Bouaké peine à trouver ses marques. Profondément affectée par les effets collatéraux de la guerre, une menace pouvant déboucher sur des conséquences désastreuses pour les étudiants et même la survie de cette institution plane à nouveau sur le temple du savoir de la capitale du centre. Les informations en notre possession indiquent que la restriction drastique des crédits affectés au fonctionnement de cette université sur le budget de l’Etat perturbera considérablement sa marche pour l’année académique 2010-2011. Selon le service de communication de cet établissement à caractère public, « la conférence budgétaire n’ayant pas remis en cause l’enveloppe budgétaire présentée par le projet de budget introduit par l’Université, les autorités universitaires s’étonnent d’un réveil après coup des faiseurs de budget demandant, au lendemain de la conférence budgétaire, une réduction asphyxiante du budget ». Du fait de cette restriction drastique, les autorités universitaires ont décidé de ne pas accueillir pour cette rentrée académique 2010-2011 de nouveaux bacheliers qui, selon elles, vont générer des coûts additionnels en heures complémentaires. L’Université a également décidé de suspendre les cours magistraux au premier cycle et même en Licence où les effectifs excèdent 300. Avec ces restrictions, le retour de l’Université de Bouaké-la-neuve sur son site naturel qui avait été pourtant inscrit au rang des priorités du Pr Lazare Pascal Poamé, président de cette université, se trouve ainsi compromis. Vu la gravité de la situation, une assemblée générale extraordinaire réunissant les enseignants-chercheurs, le personnel administratif et technique, les représentants d’étudiants et les bureaux des syndicats de l’enseignement supérieur est convoquée ce jeudi à l’amphithéâtre des sciences médicales de l’université de Cocody pour débattre des questions urgentes de l’heure. Après de cette assemblée générale, un conseil d’université extraordinaire qui va analyser la situation budgétaire et les dispositions pratiques est également convoqué demain au siège de cette université qui est délocalisée aux Deux-Plateaux 7ème tranche.
Kra Bernard
