Trois cent (300) millions de francs CFA. Tel est le montant de la dette que la Côte d’Ivoire a apurée au titre de sa contribution pour la formation des médecins-vétérinaires à l’Ecole Inter Etats des Sciences et Médecine Vétérinaire de Dakar. A l’occasion de la 39ème assemblée générale de cette institution de formation supérieure qui se tient depuis le jeudi 16 septembre 2010 à l’Enséa d’Abidjan-Cocody, le ministre de l’Enseignement Supérieur Cissé Ibrahim Bacongo a invité les autres Etats-partenaires à emboîter le pas à son pays.
Passif négatif pour la Côte d’Ivoire. Ce pays qui avait, il y a peu une dette de 300 millions FCFA, est à ce jour le seul Etat-partenaire à présenter un solde positif sur son compte des contributions.
L’information a été livrée par le Dr Charles Murigandé, président du conseil d’administration et ministre de l’Education Nationale du Rwanda aux délégués des pays-partenaires de l’EISMV réunis hier à l’Enséa. Se réjouissant de ce pas posé par son pays qui sort de crise, le ministre Cissé Bacongo, qui avait à ses côtés, le directeur général sortant le Congolais Louis Joseph Pangui et la présidente du comité d’organisation le Pr Massila Abouattier, a souhaité que ce bel exemple soit suivi par les autres pays-partenaires. Et ce, pour permettre à l’EISMV de mobiliser le financement nécessaire afin de demeurer un pôle d’excellence régionale en matière de formation des médecins-vétérinaires. A l’en croire, la récente crise de l’influenza aviaire hautement pathogène (H5N1) a montré l’étendue des coûts, aussi bien économiques qu’en vie humaine, que peuvent induire les pathogènes animales. Mieux, l’accroissement des échanges internationaux d’animaux et l’intensification des mouvements de personnes associés au réchauffement climatique augmentent le risque d’apparition de pathogènes émergents partout et à tout moment. « Pour faire face à ces enjeux, je voudrais donc lancer un appel aux Etats-membres en leur demandant d’honorer leur devoir de solidarité au profit de notre outil d’intégration africaine et celui de son développement, par l’acquittement régulier de leurs obligations financières », a-t-il plaidé.
Cette session sera marquée par le toilettage des textes et l’élection du nouveau directeur général de l’institution
MTT
Passif négatif pour la Côte d’Ivoire. Ce pays qui avait, il y a peu une dette de 300 millions FCFA, est à ce jour le seul Etat-partenaire à présenter un solde positif sur son compte des contributions.
L’information a été livrée par le Dr Charles Murigandé, président du conseil d’administration et ministre de l’Education Nationale du Rwanda aux délégués des pays-partenaires de l’EISMV réunis hier à l’Enséa. Se réjouissant de ce pas posé par son pays qui sort de crise, le ministre Cissé Bacongo, qui avait à ses côtés, le directeur général sortant le Congolais Louis Joseph Pangui et la présidente du comité d’organisation le Pr Massila Abouattier, a souhaité que ce bel exemple soit suivi par les autres pays-partenaires. Et ce, pour permettre à l’EISMV de mobiliser le financement nécessaire afin de demeurer un pôle d’excellence régionale en matière de formation des médecins-vétérinaires. A l’en croire, la récente crise de l’influenza aviaire hautement pathogène (H5N1) a montré l’étendue des coûts, aussi bien économiques qu’en vie humaine, que peuvent induire les pathogènes animales. Mieux, l’accroissement des échanges internationaux d’animaux et l’intensification des mouvements de personnes associés au réchauffement climatique augmentent le risque d’apparition de pathogènes émergents partout et à tout moment. « Pour faire face à ces enjeux, je voudrais donc lancer un appel aux Etats-membres en leur demandant d’honorer leur devoir de solidarité au profit de notre outil d’intégration africaine et celui de son développement, par l’acquittement régulier de leurs obligations financières », a-t-il plaidé.
Cette session sera marquée par le toilettage des textes et l’élection du nouveau directeur général de l’institution
MTT
