Après ses propos liminaires, Anne Ouloto s’est prêtée aux questions des journalistes. Quelques extraits des échanges.
Question : Mme la porte-parole principale du Dr Alassane Dramane Ouattara, vous avez décrit dans vos propos l’environnement satisfaisant qui conduit à l’aboutissement du processus électoral. Est-ce que le RDR est, aujourd’hui, prêt à accepter le verdict des urnes, même si son candidat le Dr Alassane Dramane Ouattara ne passe pas?
Anna Ouloto : Vous savez, Alassane Dramane Ouattara est fort heureusement un démocrate. Et c’est un homme juste, droit, d’honneur et qui n’a qu’une seule parole de façon récurrente. Vous savez bien qu’il a cette réputation de respecter ses engagements, de faire ce qu’il dit et de ne pas faire des promesses en l’air.
Pour répondre à votre question, ce que nous exigeons, c’est que les élections soient justes et transparentes. Vous savez, la condition pour que tous les candidats en lice acceptent le verdict des urnes, c’est la qualité de l’élection que nous allons nous offrir nous-mêmes et aussi aux Ivoiriens. Il faut que les élections soient justes et transparentes. Si vous allez à une compétition juste et transparente, sur quelle base allez-vous contester les résultats ? C’est pour cela que nous exigeons des élections justes et transparentes.
Q : Au cas où le candidat du RDR n’est pas en lice pour le second tour du scrutin présidentiel et que c’est le candidat Laurent Gbagbo et le président du PDCI, Henri Konan Bédié qui se retrouvent au second tour, votre parti étant l`allié du PDCI, est-ce que les Républicains vont saluer cette première victoire du PDCI?
AO : Je voudrais vous dire une vérité. L’initiative du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) est, à près de 90¨% du fait de mon candidat Alassane Dramane Ouattara. Comme je vous le disais tantôt, Alassane Ouattara est avant tout un homme d`honneur.
E t il n`a qu`un seul engagement. Certes, nous sommes tous en lice pour la Présidentielle. Mais, avant tout, il s`agit d`une compétition fraternelle avec nos frères du PDCI, de l`UDPCI et du MFA. Je crois que jusqu`à ce jour, nous ne pouvons qu`être fièrs de cette alliance et des relations qui sont nées de cette alliance. Nous ne perdons jamais de vue notre objectif commun, qui est la Côte d`Ivoire. Nous nous battons corps et âmes pour notre pays. Nous sommes de la maison du Président Félix Houphouët-Boigny. Nous sommes donc des frères et des sœurs. Et donc, notre bataille est saine et fraternelle. Elle est démocratique. Je suis convaincu que quel que soit le résultat des urnes, le candidat malheureux n`hésitera à aucun moment à soutenir celui qui est passé au second tour. Et je crois sincèrement que cette hypothèse est aussi valable pour le Président Henri Konan Bedié, le Dr Alassane Dramane Ouattara, Albert Mabri Toikeusse et Anaky Kobena. Et de ce point de vue, les Ivoiriens doivent être rassurés. C`est d`ailleurs pour cette raison que le RHDP se présente, aujourd`hui, comme une force incontournable où vous avez des hommes politiques responsables qui ont une haute idée de la lutte politique. Ils ont compris l`intérêt de se mettre ensemble pour gouverner la Côte d`Ivoire quel que soit le candidat du RHDP qui sortira vainqueur et qui devra conduire le pays à partir du dimanche 31 Octobre 2010. Le RHDP, c`est la chance de la Côte d`Ivoire.
Q : Mme la porte-parole, j’aimerai bien savoir si vous avez des inquiétudes par rapport à la distribution des cartes d’identités et d’électeurs qui devrait se faire normalement très vite. Est-ce que vous avez des inquiétudes quand à l’organisation et la gestion de tout cela avant l’ouverture de la campagne?
AO : Je voudrais associer votre question au bilan de la fin du processus électoral. C’est un problème global. Il ne faut pas voir ce problème seulement au niveau de la distribution des cartes d’identités et d’électeurs. Notre problème, c’est cette tendance récurrente du Front populaire ivoirien (FPI) ou de la minorité présidentielle à s’immiscer dans les questions d’organisation des élections. Nous l’avons vu en février dernier avec la tentative du Ministre Désiré Tagro de vouloir amener les administrateurs, les préfets et les sous-préfets dans la canalisation du processus de sortie de crise. Nous n’avons pas accepté cette alternative. Des tentatives récurrentes se font de jour en jour et nous le savons. Notre volonté d’aller à des élections justes, transparentes et libre, nous amène donc à rester vigilant et à faire en sorte que le processus soit organisé et géré par la CEI. Alors, qu’il y ait des problèmes à la distribution des cartes d’identités et d’électeurs, c’est possible.
Puisque le FPI, depuis le début cherche à contrôler la gestion du processus électoral. Ce qui n’est pas du goût des partis politiques. Nous avons mis en place un instrument qui est la Commission Électorale Indépendante (CEI) qui a la qualité d’organiser toutes les questions relatives à l’organisation de ces élections. Donc, il faut laisser cet organe faire son travail. De plus en plus, des rumeurs nous parviennent que le FPI est rentré dans son laboratoire, après sa honteuse tentative d`extraire des Ivoiriens de la liste électorale provisoire, pour tenter de nouveau d`empêcher la tenue de l`élection Présidentielle. Mais, nous n`avons pas encore de preuve palpable sur cette nouvelle ruse du parti au pouvoir. Dans tous les cas de figures, nous demeurons vigilants. Les dispositions prises par la CEI nous rassurent.
Nous lui faisons entièrement confiance. Ainsi qu`au Premier ministre Soro Guillaume. Et nous les encourageons à faire en sorte que le processus soit conduit par la CEI, en toute responsabilité.
Maintenant, si le FPI essaie de perturber la distribution des cartes d’identité et d’électeur, les Ivoiriens ne se laisseront pas faire, car ce n’est plus une question de chapelle politique, mais d’identité. C’est une question de dignité. Chacun Ivoirien a le droit d’avoir une pièce d’identité. Vous avez vu la réaction des Ivoiriens aussi bien lors des audiences foraines, de l`identification, d’enrôlement que pendant les tentatives honteuses de radiation de millions d`Ivoiriens par le camp présidentiel. Ces questions dépassent largement les partis politiques. C’est vrai que le FPI essaie de faire de la manipulation en voulant coller une étiquette sur un parti politique. Mais cela, nous l’avons dénoncé. Je trouve que c’est tout simplement lâche. Nous demandons à tous les partis politiques de laisser la CEI travailler et de lui faire confiance. Au sein de la CEI, nous avons tous les partis politiques qui sont représentés. La présidence de la République et les autres institutions de l’Etat font partie de cette structure. Il ne faut pas affaiblir la structure que nous-mêmes avons établie. Il faut lui donner tous les moyens pour nous donner des élections de qualité, justes et transparentes. Et une élection où il n’y aura aucune contestation.
Service de communication
Question : Mme la porte-parole principale du Dr Alassane Dramane Ouattara, vous avez décrit dans vos propos l’environnement satisfaisant qui conduit à l’aboutissement du processus électoral. Est-ce que le RDR est, aujourd’hui, prêt à accepter le verdict des urnes, même si son candidat le Dr Alassane Dramane Ouattara ne passe pas?
Anna Ouloto : Vous savez, Alassane Dramane Ouattara est fort heureusement un démocrate. Et c’est un homme juste, droit, d’honneur et qui n’a qu’une seule parole de façon récurrente. Vous savez bien qu’il a cette réputation de respecter ses engagements, de faire ce qu’il dit et de ne pas faire des promesses en l’air.
Pour répondre à votre question, ce que nous exigeons, c’est que les élections soient justes et transparentes. Vous savez, la condition pour que tous les candidats en lice acceptent le verdict des urnes, c’est la qualité de l’élection que nous allons nous offrir nous-mêmes et aussi aux Ivoiriens. Il faut que les élections soient justes et transparentes. Si vous allez à une compétition juste et transparente, sur quelle base allez-vous contester les résultats ? C’est pour cela que nous exigeons des élections justes et transparentes.
Q : Au cas où le candidat du RDR n’est pas en lice pour le second tour du scrutin présidentiel et que c’est le candidat Laurent Gbagbo et le président du PDCI, Henri Konan Bédié qui se retrouvent au second tour, votre parti étant l`allié du PDCI, est-ce que les Républicains vont saluer cette première victoire du PDCI?
AO : Je voudrais vous dire une vérité. L’initiative du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) est, à près de 90¨% du fait de mon candidat Alassane Dramane Ouattara. Comme je vous le disais tantôt, Alassane Ouattara est avant tout un homme d`honneur.
E t il n`a qu`un seul engagement. Certes, nous sommes tous en lice pour la Présidentielle. Mais, avant tout, il s`agit d`une compétition fraternelle avec nos frères du PDCI, de l`UDPCI et du MFA. Je crois que jusqu`à ce jour, nous ne pouvons qu`être fièrs de cette alliance et des relations qui sont nées de cette alliance. Nous ne perdons jamais de vue notre objectif commun, qui est la Côte d`Ivoire. Nous nous battons corps et âmes pour notre pays. Nous sommes de la maison du Président Félix Houphouët-Boigny. Nous sommes donc des frères et des sœurs. Et donc, notre bataille est saine et fraternelle. Elle est démocratique. Je suis convaincu que quel que soit le résultat des urnes, le candidat malheureux n`hésitera à aucun moment à soutenir celui qui est passé au second tour. Et je crois sincèrement que cette hypothèse est aussi valable pour le Président Henri Konan Bedié, le Dr Alassane Dramane Ouattara, Albert Mabri Toikeusse et Anaky Kobena. Et de ce point de vue, les Ivoiriens doivent être rassurés. C`est d`ailleurs pour cette raison que le RHDP se présente, aujourd`hui, comme une force incontournable où vous avez des hommes politiques responsables qui ont une haute idée de la lutte politique. Ils ont compris l`intérêt de se mettre ensemble pour gouverner la Côte d`Ivoire quel que soit le candidat du RHDP qui sortira vainqueur et qui devra conduire le pays à partir du dimanche 31 Octobre 2010. Le RHDP, c`est la chance de la Côte d`Ivoire.
Q : Mme la porte-parole, j’aimerai bien savoir si vous avez des inquiétudes par rapport à la distribution des cartes d’identités et d’électeurs qui devrait se faire normalement très vite. Est-ce que vous avez des inquiétudes quand à l’organisation et la gestion de tout cela avant l’ouverture de la campagne?
AO : Je voudrais associer votre question au bilan de la fin du processus électoral. C’est un problème global. Il ne faut pas voir ce problème seulement au niveau de la distribution des cartes d’identités et d’électeurs. Notre problème, c’est cette tendance récurrente du Front populaire ivoirien (FPI) ou de la minorité présidentielle à s’immiscer dans les questions d’organisation des élections. Nous l’avons vu en février dernier avec la tentative du Ministre Désiré Tagro de vouloir amener les administrateurs, les préfets et les sous-préfets dans la canalisation du processus de sortie de crise. Nous n’avons pas accepté cette alternative. Des tentatives récurrentes se font de jour en jour et nous le savons. Notre volonté d’aller à des élections justes, transparentes et libre, nous amène donc à rester vigilant et à faire en sorte que le processus soit organisé et géré par la CEI. Alors, qu’il y ait des problèmes à la distribution des cartes d’identités et d’électeurs, c’est possible.
Puisque le FPI, depuis le début cherche à contrôler la gestion du processus électoral. Ce qui n’est pas du goût des partis politiques. Nous avons mis en place un instrument qui est la Commission Électorale Indépendante (CEI) qui a la qualité d’organiser toutes les questions relatives à l’organisation de ces élections. Donc, il faut laisser cet organe faire son travail. De plus en plus, des rumeurs nous parviennent que le FPI est rentré dans son laboratoire, après sa honteuse tentative d`extraire des Ivoiriens de la liste électorale provisoire, pour tenter de nouveau d`empêcher la tenue de l`élection Présidentielle. Mais, nous n`avons pas encore de preuve palpable sur cette nouvelle ruse du parti au pouvoir. Dans tous les cas de figures, nous demeurons vigilants. Les dispositions prises par la CEI nous rassurent.
Nous lui faisons entièrement confiance. Ainsi qu`au Premier ministre Soro Guillaume. Et nous les encourageons à faire en sorte que le processus soit conduit par la CEI, en toute responsabilité.
Maintenant, si le FPI essaie de perturber la distribution des cartes d’identité et d’électeur, les Ivoiriens ne se laisseront pas faire, car ce n’est plus une question de chapelle politique, mais d’identité. C’est une question de dignité. Chacun Ivoirien a le droit d’avoir une pièce d’identité. Vous avez vu la réaction des Ivoiriens aussi bien lors des audiences foraines, de l`identification, d’enrôlement que pendant les tentatives honteuses de radiation de millions d`Ivoiriens par le camp présidentiel. Ces questions dépassent largement les partis politiques. C’est vrai que le FPI essaie de faire de la manipulation en voulant coller une étiquette sur un parti politique. Mais cela, nous l’avons dénoncé. Je trouve que c’est tout simplement lâche. Nous demandons à tous les partis politiques de laisser la CEI travailler et de lui faire confiance. Au sein de la CEI, nous avons tous les partis politiques qui sont représentés. La présidence de la République et les autres institutions de l’Etat font partie de cette structure. Il ne faut pas affaiblir la structure que nous-mêmes avons établie. Il faut lui donner tous les moyens pour nous donner des élections de qualité, justes et transparentes. Et une élection où il n’y aura aucune contestation.
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