Le secrétaire général du Pdci, Alphonse Djédjé Mady et sa délégation continuent leur périple dans la région du Bas-Sassandra, entamé depuis le dimanche dernier. En effet, pour la quatrième journée de sa tournée, l’émissaire du président Henri Konan Bédié était le mercredi 15 septrembre dernier dans la commune de Soubré, puis dans la sous-préfecture d’Okrouyo où il a animé deux meetings. Dans toutes les localités où il est passé, il a été accueilli dans la ferveur avec des chants et danses du terroir. Pour cette étape de sa tournée, le secrétaire général du Pdci avait à ses côtés, le délégué départemental de Soubré, Marcel Zadi Kessy. L’émissaire du présent Bédié, sur la place de l’Indépendance de Soubré, a exhorté les populations à une sortie de crise par des élections apaisées. « Depuis 10 ans, nous avons perdu la sérénité. Nous devons accepter de renoncer à la souffrance et au malheur. Car nous avons une seule chose en commun : la Côte d’Ivoire. Du moment où on va aux élections, on ne vous demande pas de faire la guerre ou d’aller vous battre. Chacun est libre d’aller voter pour le candidat de son choix, sans en être empêché » a-t-il indiqué. Le numéro 2 du Pdci a par ailleurs, demandé aux populations de voter utile tout en portant leur choix sur le candidat capable de restaurer la paix et de reconstruire la Côte d’Ivoire. Selon lui, le candidat du Pdci, Henri Konan Bédié, présente à cet effet, le meilleur profil. « Au temps du Pdci sous Houphouët-Boigny et sous Bédié, la Côte d’Ivoire était enviée. Elle était le deuxième pays en Afrique noire, après l’Afrique du Sud. La Côte d’Ivoire a vécu dans la paix et dans la prospérité. Toutes les routes qui ont été construites en Côte d’Ivoire sont l’œuvre du Pdci. On ne peut pas comparer ce que le Pdci a fait à la souffrance que le Fpi que nous impose. On ne choisit pas entre la vie et la mort. Dans cette Côte d’Ivoire, le Pdci a mis un point d’honneur sur l’école. Car un pays qui n’a pas de cadres n’a pas d’avenir. C’est le Pdci qui a payé mes études. C’est la politique du Pdci qui a permis à Laurent Gbagbo d’aller à l’école et de devenir président de la République aujourd’hui. Mais aujourd’hui, l’utilisation de la machette est devenue le mode d’expression dans nos universités. Les diplômes ivoiriens ne sont plus reconnus à travers le monde. Ce qui contraint nos diplômés à être gérants de cabines téléphoniques. La politique de la refondation a lamentablement échoué. L’école n’existe plus, l’hôpital est plus malade que les malades eux-mêmes. Nous ne pouvons pas continuer comme ça. Le Fpi a échoué sur tous les plans » a déclaré Pr. Djédjé Mady avant de se dire convaincu que : « la Côte d’Ivoire est un pays riche qui peut se relever, si nous le voulons. « Ayons pitié de nous-mêmes et faisons ce que nous devons faire pour que la Côte d’Ivoire recommence à rêver. En 10 ans, le Fpi a démontré qu’il ne sait pas diriger un pays. Et il prend pour prétexte, la guerre. Mais c’est dans les difficultés qu’on reconnaît sa capacité à les résoudre. Celui qui peut sauver avec certitude le pays c’est le Pdci, c’est Bédié. Tous les facteurs sont réunis pour qu’il n’y ait pas d’hésitation à choisir Bédié et le Pdci pour diriger le pays. »
Lance Touré
(Envoyé spécial )
Lance Touré
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