Une femme pleurant de joie pour avoir serré la main à ADO. Une autre qui laisse tomber sa canne et se jette dans les bras de Ouattara, fondant elle aussi en larmes. Une foule compacte, hystérique, qui escorte le cortège du candidat des républicains en scandant « ADO président, ADO président, ADO président ». Des images saisissantes, aussi émouvantes les unes que les autres. A Abobo, Adjamé, Cocody-Attoban, les populations ont communié samedi, en début d’après-midi avec le Dr. Alassane Dramane Ouattara. Partout où il est passé, c’était l’émeute au propre comme au figuré. L’ambiance était des plus féeriques et la communion totale entre le « candidat du changement et de l’espoir » et ses hôtes.
A la « casse » d’Abobo, malgré la discrétion qui a entouré sa venue, ADO a déchaîné une foule composée en majorité de jeunes acquis à sa cause, en présence du maire Toungara. Arrivé sur le lieu à 14h25, précédé 20mn plus tôt de son directeur de campagne chargé de la jeunesse, Hamed Bakayoko, et de son staff, le président du RDR ne peut accéder à l’intérieur de la « casse » tellement il y a du monde. Alors, il se tient du haut de son véhicule de commandement qui s’immobilise à l’entrée de la « casse ». C’est l’hystérie totale. Son véhicule est aussitôt happé par une foule en liesse qui devient de pus en plus dense au fil des minutes. Cette situation l’oblige à s’adresser du haut de son véhicule à ses hôtes. Muni d’un mégaphone de fortune, l’hôte de marque des « Bramogos » d’Abobo s’adresse à eux. Mais sa voix est littéralement étouffée par les cris de joie de la foule et les railleries au camp présidentiel tels que « Gbagbo a chaud, Gbagbo a chaud ». Pour l’essentiel, on note que ADO a invité les travailleurs de la « casse » à ne pas perdre espoir face aux difficultés du moment. « J’ai des solutions pour notre pays. Donnez-moi la chance de les mettre en œuvre en me votant massivement le 31 octobre 2010», leur demande-t-il. Il prend congé d’eux, mais son cortège est escorté dans une liesse indescriptible jusqu’au niveau de l’université Abobo-Adjamé.
Quelques minutes après, autre lieu même réalité. A Bromakoté, la famille de feu Coulibaly Yacouba dit « maçon » accueille le président du RDR qui rend hommage à ce militant tenace de la première heure. Au nom de la famille, Aly Coulibaly se félicite de cette visite surprise du candidat Ouattara et la qualifié d’acte de reconnaissance à l’engagement de son frère. Les nouvelles sont données en langue sans oublier les plaisanteries de parenté qui existent entre les Ouattara et les Coulibaly. L’ambiance est conviviale. De Bromakoté au « Black », le cortège de Ouattara est happé par une haie d’honneur formé spontanément des deux côtés de la rue. Au niveau de la grande mosquée d’Adjamé, la mobilisation est totale. La circulation est stoppée un instant. Passants et ou simple curieux, tous veulent voir le candidat Ouattara. Les plus téméraires montent sur les autobus pour regarder son cortège qui a du mal à se frayer un chemin dans cette marée humaine.
« J’ai la possibilité d’aider rapidement notre pays »
Qu’à cela ne tienne, ADO descend de son véhicule de commandement. Il est encadré par sa garde rapprochée. En dépit de l’exiguïté des lieux, Ouattara fait le tour du « Black » sous les ovations de milliers de « Blackistes » qui se cessent de scander « ADO président, ADO président, ADO président ». Le cap est mis quelques minutes plus tard sur Cocody-Attoban. Là-bas, quatre familles ont le privilège de recevoir le Dr. Alassane Dramane Ouattara et sa délégation sous la direction de Mme Kanaté Néné et ses collaborateurs de la direction de campagne de la Zone 2. Les chefs de ces familles, a-t-on appris, sont des leaders d’opinion dans leur lieu de résidence respectif. Ce sont les familles Zahibo, Koné Boutabess, Laha Koné et Avit Nicolas. Entre elles et le candidat Ouattara s’engagent des échanges. Les premières expriment leur joie de recevoir le candidat qui, à son tour, leur explique des pans entiers de son programme de gouvernement. Il les invite à faire le bon choix en le votant le 31 octobre 2010 pour remettre la Côte d’Ivoire au travail. « L’élection présidentielle est une élection de sortie de crise. Ce n’est pas une élection locale où l’on privilégie les partis politiques. Il s’agit à cette élection de choisir quelqu’un qui est capable de faire sortir le pays de cette situation », précise-t-il à ses hôtes. Et d’ajouter : « J’ai la possibilité d’aider rapidement la Côte d’Ivoire. J’ai une expérience à offrir à mon pays ». Dans les échanges avec ses hôtes, le candidat Ouattara est interpellé sur sa décision de raccrocher les enseignants en 1991, lorsqu’il était à la Primature. A cette question de M. Aka, ADO répond qu’il était en face d’une problématique à un moment où la Côte d’Ivoire était en cessation de payement, c’est-à-dire, où elle faisait face à une crise économique aiguë. Des centaines de jeunes diplômés sortis de l’Université et des grandes écoles n’avaient pas de travail. Les ressources de l’Etat étant limitées à l’époque, il demandé à ces jeunes sortis de l’ENS s’ils pouvaient accepter de rentrer dans la Fonction publique avec le raccrochage, bien entendu, en attendant d’être alignés sur le même salaire que leurs prédécesseurs après la dévaluation du Franc CFA. « Les jeunes ont accepté. C’était une décision temporaire limitée dans le temps », explique alors Ouattara. Des éclaircissements qui mettront certainement fin à des ragots des personnes en manque d’arguments et de programmes. Les familles visitées s’engagent du coup à faire le bon choix pour la renaissance d’une Côte d’Ivoire réconciliée et prospère.
Ibrahima B. Kamagaté
A la « casse » d’Abobo, malgré la discrétion qui a entouré sa venue, ADO a déchaîné une foule composée en majorité de jeunes acquis à sa cause, en présence du maire Toungara. Arrivé sur le lieu à 14h25, précédé 20mn plus tôt de son directeur de campagne chargé de la jeunesse, Hamed Bakayoko, et de son staff, le président du RDR ne peut accéder à l’intérieur de la « casse » tellement il y a du monde. Alors, il se tient du haut de son véhicule de commandement qui s’immobilise à l’entrée de la « casse ». C’est l’hystérie totale. Son véhicule est aussitôt happé par une foule en liesse qui devient de pus en plus dense au fil des minutes. Cette situation l’oblige à s’adresser du haut de son véhicule à ses hôtes. Muni d’un mégaphone de fortune, l’hôte de marque des « Bramogos » d’Abobo s’adresse à eux. Mais sa voix est littéralement étouffée par les cris de joie de la foule et les railleries au camp présidentiel tels que « Gbagbo a chaud, Gbagbo a chaud ». Pour l’essentiel, on note que ADO a invité les travailleurs de la « casse » à ne pas perdre espoir face aux difficultés du moment. « J’ai des solutions pour notre pays. Donnez-moi la chance de les mettre en œuvre en me votant massivement le 31 octobre 2010», leur demande-t-il. Il prend congé d’eux, mais son cortège est escorté dans une liesse indescriptible jusqu’au niveau de l’université Abobo-Adjamé.
Quelques minutes après, autre lieu même réalité. A Bromakoté, la famille de feu Coulibaly Yacouba dit « maçon » accueille le président du RDR qui rend hommage à ce militant tenace de la première heure. Au nom de la famille, Aly Coulibaly se félicite de cette visite surprise du candidat Ouattara et la qualifié d’acte de reconnaissance à l’engagement de son frère. Les nouvelles sont données en langue sans oublier les plaisanteries de parenté qui existent entre les Ouattara et les Coulibaly. L’ambiance est conviviale. De Bromakoté au « Black », le cortège de Ouattara est happé par une haie d’honneur formé spontanément des deux côtés de la rue. Au niveau de la grande mosquée d’Adjamé, la mobilisation est totale. La circulation est stoppée un instant. Passants et ou simple curieux, tous veulent voir le candidat Ouattara. Les plus téméraires montent sur les autobus pour regarder son cortège qui a du mal à se frayer un chemin dans cette marée humaine.
« J’ai la possibilité d’aider rapidement notre pays »
Qu’à cela ne tienne, ADO descend de son véhicule de commandement. Il est encadré par sa garde rapprochée. En dépit de l’exiguïté des lieux, Ouattara fait le tour du « Black » sous les ovations de milliers de « Blackistes » qui se cessent de scander « ADO président, ADO président, ADO président ». Le cap est mis quelques minutes plus tard sur Cocody-Attoban. Là-bas, quatre familles ont le privilège de recevoir le Dr. Alassane Dramane Ouattara et sa délégation sous la direction de Mme Kanaté Néné et ses collaborateurs de la direction de campagne de la Zone 2. Les chefs de ces familles, a-t-on appris, sont des leaders d’opinion dans leur lieu de résidence respectif. Ce sont les familles Zahibo, Koné Boutabess, Laha Koné et Avit Nicolas. Entre elles et le candidat Ouattara s’engagent des échanges. Les premières expriment leur joie de recevoir le candidat qui, à son tour, leur explique des pans entiers de son programme de gouvernement. Il les invite à faire le bon choix en le votant le 31 octobre 2010 pour remettre la Côte d’Ivoire au travail. « L’élection présidentielle est une élection de sortie de crise. Ce n’est pas une élection locale où l’on privilégie les partis politiques. Il s’agit à cette élection de choisir quelqu’un qui est capable de faire sortir le pays de cette situation », précise-t-il à ses hôtes. Et d’ajouter : « J’ai la possibilité d’aider rapidement la Côte d’Ivoire. J’ai une expérience à offrir à mon pays ». Dans les échanges avec ses hôtes, le candidat Ouattara est interpellé sur sa décision de raccrocher les enseignants en 1991, lorsqu’il était à la Primature. A cette question de M. Aka, ADO répond qu’il était en face d’une problématique à un moment où la Côte d’Ivoire était en cessation de payement, c’est-à-dire, où elle faisait face à une crise économique aiguë. Des centaines de jeunes diplômés sortis de l’Université et des grandes écoles n’avaient pas de travail. Les ressources de l’Etat étant limitées à l’époque, il demandé à ces jeunes sortis de l’ENS s’ils pouvaient accepter de rentrer dans la Fonction publique avec le raccrochage, bien entendu, en attendant d’être alignés sur le même salaire que leurs prédécesseurs après la dévaluation du Franc CFA. « Les jeunes ont accepté. C’était une décision temporaire limitée dans le temps », explique alors Ouattara. Des éclaircissements qui mettront certainement fin à des ragots des personnes en manque d’arguments et de programmes. Les familles visitées s’engagent du coup à faire le bon choix pour la renaissance d’une Côte d’Ivoire réconciliée et prospère.
Ibrahima B. Kamagaté