A partir d’aujourd’hui, Touré Mamadou et la CPC lance une vaste opération de formation des jeunes. Il donne ici les raisons de ce camping.
Le Patriote : Vous organisez un camping de formation des véhicules d’opinion (VO) et le lancement des ‘’Bénévoles pour la victoire d’ADO’’. Pouvez-vous nous expliquer ce que renferment ces termes?
Touré Mamadou : Vous savez que depuis que la date de l’élection présidentielle a été communiquée, le ministre Hamed Bakayoko a mis en ordre de bataille, toutes les structures et toutes les associations de jeunesse. Avant d’aller sur le terrain et de procéder à des actions de proximité, nous avons trouvé qu’il était nécessaire de rassembler toute cette jeunesse dans un camping pour les former, leur donner l’ensemble des instruments nécessaires qui leur permettront d’aller convaincre, non seulement la population pour le candidat Ouattara, mais également, les insuffisances des autres candidats. C’est un camping des véhicules d’opinion. Il s’agit d’une tribune qui va réunir les membres de la Coalition pour le changement (CPC), les « ADO boys » et « ADO girls », les Universités des temps libres (UTL), les Bénévoles pour ADO, et tous les jeunes qui veulent participer à la victoire du président Ouattara. Ce camping leur permettra de recevoir les dernières consignes devant conduire à la victoire de leur candidat.
LP: Quelles sont l’importance et la place de ces structures que vous venez d’énumérer dans la victoire du président Ouattara?
TM: Vous devez savoir que sur la liste électorale actuelle, les personnes âgées de moins de 41 ans, représentent 70% du corps électoral. Ce qui signifie que le choix de la jeunesse sera déterminant dans la victoire du prochain candidat. La direction centrale de campagne chargée de la jeunesse que pilote M. Hamed Bakayoko, constitue, pour nous, l’épine dorsale de la victoire du président Ouattara. Les « ADO boys » et « ADO girls » sont des outils de proximité. Il s’agit pour cette structure de faire du porte-à-porte, de visiter tous les foyers pour porter le message du candidat Ouattara. Les UTL, sont des espaces ouverts dans tout le district d’Abidjan où tous les samedis, des jeunes peuvent se retrouver pour échanger sur le candidat, sur les autres candidats, sur le processus électoral, sur la vie de la Nation. Nous avons voulu aller au-delà de ces structures. C’est pour cela que pour ce camping, nous aurons la présence des autres responsables jeunes des autres structures, tels que le RJR, les autres directions jeunes de campagne, mais aussi tous les bénévoles qui veulent participer à la victoire du président.
LP: En tant que premier responsable de la CPC, que peut-on, en terme de bilan, retenir de vos actions sur le terrain depuis que vous existez, surtout que votre structure a un an d’existence?
TM: Le bilan de la coalition, qui est un regroupement de jeunes venant d’horizons divers est globalement positif. Il fallait arriver à les fédérer et en faire un groupe homogène. Nous l’avons réussi. Il fallait ensuite positionner rapidement la Coalition sur l’échiquier national et international. Nous avons à ce niveau également réussi à travers des actions tel que ‘’le vote citoyen’’ que nous avons organisé le 29 novembre 2009. Un vote qui a vu la participation de 4125 Ivoiriens qui ont identifié Laurent Gbagbo comme étant le principal obstacle au processus électoral. Nous avons ensuite organisé les premières Assises de la jeunesse ivoirienne qui ont permis de faire ressortir les attentes de la jeunesse, notamment sur les questions de l’éducation, de la formation, de l’épineux problème du chômage. Elles ont appelé la jeunesse à opérer une rupture avec certaines pratiques, telles que les casses, la violence inutile et la tricherie. Nous avons ensuite entrepris des tournées à l’intérieur du pays. Nous avons été dans plusieurs villes dont Agboville, Yamoussoukro, Divo, Bouaké, tout le district d’Abidjan avant de nous rallier au président Ouattara après une analyse des programmes des différents candidats. Depuis lors, lorsqu’il y a eu la crise de la double dissolution du gouvernement et la Commission électorale indépendante, la CPC a fait partie des structures qui ont donné de la voix. Egalement, nous avons organisé une manifestation en mai devant l’ONUCI pour dénoncer les entorses au processus. Nous avons au plan diplomatique été reçu par M. Choi, par l’Ambassadeur de la France, le Représentant du Facilitateur. Tout cela pour dire qu’en un an, nous avons pu positionner notre mouvement, comme étant une structure crédible. Cette crédibilité, nous voulons la reverser au profit M. Ouattara, qui pour nous, est un repère. Contrairement aux mensonges de Blé Goudé.
LP: Quels sont ces mensonges?
TM: Blé Goudé, avec l’appui de la télévision, raconte n’importe quoi. Il parle de crimes économiques. Il parle de bilans comparés du président Ouattara et du Chef de l’Etat Laurent Gbagbo. Ce séminaire sera l’occasion de donner les arguments nécessaires à toux ceux qui seront là et qui veulent participer à la campagne du président Ouattara. Par exemple, quand Blé Goudé dit qu’en 10 ans Gbagbo a fait mieux que M Ouattara, je voudrais lui rappeler que lorsque Ouattara était Premier ministre, le budget annuel de l’Etat tournait autour de 570 milliards de FCFA. En 3 ans, M Ouattara a géré moins de 2000 milliards de F CFA. Laurent Gbagbo a eu un budget en moyenne de 2000 milliards par an. En 10 ans, c’est une moyenne de 20 000 milliards de FCFA qu’il a gérés. Entre les 2000 milliards que l’un a gérés et les 20 000 milliards de F CFA que l’autre a gérés, nous allons montrer aux jeunes qui a bien travaillé. Nous allons leur montrer ce que l’un et l’autre ont fait. Il y a des contrevérités qui ont été dites contre notre candidat. Nous allons apporter des éléments de réponse. Mais, nous allons aussi dire aux jeunes que Laurent Gbagbo ne constitue plus pour eux, une alternative crédible. Nous allons les appeler à un vote sanction, en leur donnant tous les éléments nécessaires.
LP: Vous allez faire le bilan de votre structure, mais le plus dur demeure l’avenir. A ce niveau, que comptez-vous faire?
TM: L’avenir pour nous passe, d’abord, par l’élection du candidat Ouattara à la Présidence de la République. Parce que nous estimons que si les Ivoiriens ratent une seconde chance, après avoir raté une première en 2000 de mettre ADO au pouvoir, nous les jeunes, sommes sacrifiés pour les 25 prochaines années. Notre avenir commence avec l’élection du candidat Alassane Ouattara à la magistrature suprême. Après cette élection, il nous faut nous attaquer aux problèmes des jeunes. La politique n’est pas une vie. Généralement, on considère que ce sont ceux qui ont échoué, qui s’adonnent à la politique. Nous, nous avons une autre vision. C’est de mettre la jeunesse au travail et aider Ouattara dans l’application de son gouvernement. Il a des projets pour les jeunes. La construction d’universités, le recrutement de plusieurs enseignants, le financement de certains projets pour permettre à certains jeunes de créer des entreprises. Ce sont autant de défis qui, à nos yeux, permettent au candidat Ouattara de réhabiliter la jeunesse ivoirienne. Nous lançons un appel à toute la jeunesse. A la limite, les clivages politiques ne nous intéressent pas. Les origines ne nous intéressent pas non plus. Toute la jeunesse doit se mobiliser pour élire Ouattara, parce que c’est le seul qui pourra nous réhabiliter.
Yves-M. Abiet
Le Patriote : Vous organisez un camping de formation des véhicules d’opinion (VO) et le lancement des ‘’Bénévoles pour la victoire d’ADO’’. Pouvez-vous nous expliquer ce que renferment ces termes?
Touré Mamadou : Vous savez que depuis que la date de l’élection présidentielle a été communiquée, le ministre Hamed Bakayoko a mis en ordre de bataille, toutes les structures et toutes les associations de jeunesse. Avant d’aller sur le terrain et de procéder à des actions de proximité, nous avons trouvé qu’il était nécessaire de rassembler toute cette jeunesse dans un camping pour les former, leur donner l’ensemble des instruments nécessaires qui leur permettront d’aller convaincre, non seulement la population pour le candidat Ouattara, mais également, les insuffisances des autres candidats. C’est un camping des véhicules d’opinion. Il s’agit d’une tribune qui va réunir les membres de la Coalition pour le changement (CPC), les « ADO boys » et « ADO girls », les Universités des temps libres (UTL), les Bénévoles pour ADO, et tous les jeunes qui veulent participer à la victoire du président Ouattara. Ce camping leur permettra de recevoir les dernières consignes devant conduire à la victoire de leur candidat.
LP: Quelles sont l’importance et la place de ces structures que vous venez d’énumérer dans la victoire du président Ouattara?
TM: Vous devez savoir que sur la liste électorale actuelle, les personnes âgées de moins de 41 ans, représentent 70% du corps électoral. Ce qui signifie que le choix de la jeunesse sera déterminant dans la victoire du prochain candidat. La direction centrale de campagne chargée de la jeunesse que pilote M. Hamed Bakayoko, constitue, pour nous, l’épine dorsale de la victoire du président Ouattara. Les « ADO boys » et « ADO girls » sont des outils de proximité. Il s’agit pour cette structure de faire du porte-à-porte, de visiter tous les foyers pour porter le message du candidat Ouattara. Les UTL, sont des espaces ouverts dans tout le district d’Abidjan où tous les samedis, des jeunes peuvent se retrouver pour échanger sur le candidat, sur les autres candidats, sur le processus électoral, sur la vie de la Nation. Nous avons voulu aller au-delà de ces structures. C’est pour cela que pour ce camping, nous aurons la présence des autres responsables jeunes des autres structures, tels que le RJR, les autres directions jeunes de campagne, mais aussi tous les bénévoles qui veulent participer à la victoire du président.
LP: En tant que premier responsable de la CPC, que peut-on, en terme de bilan, retenir de vos actions sur le terrain depuis que vous existez, surtout que votre structure a un an d’existence?
TM: Le bilan de la coalition, qui est un regroupement de jeunes venant d’horizons divers est globalement positif. Il fallait arriver à les fédérer et en faire un groupe homogène. Nous l’avons réussi. Il fallait ensuite positionner rapidement la Coalition sur l’échiquier national et international. Nous avons à ce niveau également réussi à travers des actions tel que ‘’le vote citoyen’’ que nous avons organisé le 29 novembre 2009. Un vote qui a vu la participation de 4125 Ivoiriens qui ont identifié Laurent Gbagbo comme étant le principal obstacle au processus électoral. Nous avons ensuite organisé les premières Assises de la jeunesse ivoirienne qui ont permis de faire ressortir les attentes de la jeunesse, notamment sur les questions de l’éducation, de la formation, de l’épineux problème du chômage. Elles ont appelé la jeunesse à opérer une rupture avec certaines pratiques, telles que les casses, la violence inutile et la tricherie. Nous avons ensuite entrepris des tournées à l’intérieur du pays. Nous avons été dans plusieurs villes dont Agboville, Yamoussoukro, Divo, Bouaké, tout le district d’Abidjan avant de nous rallier au président Ouattara après une analyse des programmes des différents candidats. Depuis lors, lorsqu’il y a eu la crise de la double dissolution du gouvernement et la Commission électorale indépendante, la CPC a fait partie des structures qui ont donné de la voix. Egalement, nous avons organisé une manifestation en mai devant l’ONUCI pour dénoncer les entorses au processus. Nous avons au plan diplomatique été reçu par M. Choi, par l’Ambassadeur de la France, le Représentant du Facilitateur. Tout cela pour dire qu’en un an, nous avons pu positionner notre mouvement, comme étant une structure crédible. Cette crédibilité, nous voulons la reverser au profit M. Ouattara, qui pour nous, est un repère. Contrairement aux mensonges de Blé Goudé.
LP: Quels sont ces mensonges?
TM: Blé Goudé, avec l’appui de la télévision, raconte n’importe quoi. Il parle de crimes économiques. Il parle de bilans comparés du président Ouattara et du Chef de l’Etat Laurent Gbagbo. Ce séminaire sera l’occasion de donner les arguments nécessaires à toux ceux qui seront là et qui veulent participer à la campagne du président Ouattara. Par exemple, quand Blé Goudé dit qu’en 10 ans Gbagbo a fait mieux que M Ouattara, je voudrais lui rappeler que lorsque Ouattara était Premier ministre, le budget annuel de l’Etat tournait autour de 570 milliards de FCFA. En 3 ans, M Ouattara a géré moins de 2000 milliards de F CFA. Laurent Gbagbo a eu un budget en moyenne de 2000 milliards par an. En 10 ans, c’est une moyenne de 20 000 milliards de FCFA qu’il a gérés. Entre les 2000 milliards que l’un a gérés et les 20 000 milliards de F CFA que l’autre a gérés, nous allons montrer aux jeunes qui a bien travaillé. Nous allons leur montrer ce que l’un et l’autre ont fait. Il y a des contrevérités qui ont été dites contre notre candidat. Nous allons apporter des éléments de réponse. Mais, nous allons aussi dire aux jeunes que Laurent Gbagbo ne constitue plus pour eux, une alternative crédible. Nous allons les appeler à un vote sanction, en leur donnant tous les éléments nécessaires.
LP: Vous allez faire le bilan de votre structure, mais le plus dur demeure l’avenir. A ce niveau, que comptez-vous faire?
TM: L’avenir pour nous passe, d’abord, par l’élection du candidat Ouattara à la Présidence de la République. Parce que nous estimons que si les Ivoiriens ratent une seconde chance, après avoir raté une première en 2000 de mettre ADO au pouvoir, nous les jeunes, sommes sacrifiés pour les 25 prochaines années. Notre avenir commence avec l’élection du candidat Alassane Ouattara à la magistrature suprême. Après cette élection, il nous faut nous attaquer aux problèmes des jeunes. La politique n’est pas une vie. Généralement, on considère que ce sont ceux qui ont échoué, qui s’adonnent à la politique. Nous, nous avons une autre vision. C’est de mettre la jeunesse au travail et aider Ouattara dans l’application de son gouvernement. Il a des projets pour les jeunes. La construction d’universités, le recrutement de plusieurs enseignants, le financement de certains projets pour permettre à certains jeunes de créer des entreprises. Ce sont autant de défis qui, à nos yeux, permettent au candidat Ouattara de réhabiliter la jeunesse ivoirienne. Nous lançons un appel à toute la jeunesse. A la limite, les clivages politiques ne nous intéressent pas. Les origines ne nous intéressent pas non plus. Toute la jeunesse doit se mobiliser pour élire Ouattara, parce que c’est le seul qui pourra nous réhabiliter.
Yves-M. Abiet
