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Art et Culture Publié le jeudi 23 septembre 2010 | L’intelligent d’Abidjan

Souvenir - 1996 : Le ministre Lanciné Gon Coulibaly boycottait les conseils des ministres

En 1996, Lanciné Gon Coulibaly était ministre ivoirien du développement de l’artisanat. Mais, il était le seul membre du gouvernement du Président Henri Konan Bédié, à bouder les conseils des ministres ; séances régulières qui réunissaient mardi et jeudi toute l’équipe gouvernementale, autour du Premier Ministre, avant la rencontre présidée par le Président de la République. Mais, pourquoi le ministre Lanciné Gon Coulibaly boutait-il les conseils des ministres et de gouvernement ? Nommé pour la première fois par Henri Konan Bédié, en qualité de ministre de l’environnement et du Tourisme, Lanciné Gon Coulibaly quittait ce poste pour le Ministère du tourisme et de l’artisanat. Puis, au cours d’un autre réaménagement technique du gouvernement, Lanciné Gon Coulibaly perdait le portefeuille du ministre du tourisme et ne gérait simplement que le Ministère du développement de l’artisanat. Une décision que Lanciné Gon Coulibaly n’avait accepté et décidait de ne plus participer aux réunions présidées ni par le Premier Ministre, ni par le Président de la République. Perdre les portefeuilles de l’environnement, du tourisme et ne gérer que le Ministère de l’artisanat, Lanciné Gon Coulibaly n’avait jamais avalé cette décision qu’il considérait comme une rétrogration. Et très fâché, Lanciné Gon Coulibaly, boycottait toutes les manifestations, concernant directement son propre Ministère du développement de l’artisanat. On s’était accommodé à la position de Lanciné Gon Coulibaly, jusqu’à son départ définitif du gouvernement. L’homme, de toutes les façons, était une tête forte de la région du Nord. Enfant de Peléféro Gon Coulibaly, ancien chef suprême des Senoufos, et Maire de Korhogo, sa ville natale. Nous avons retenu simplement que Lanciné Gon Coulibaly ne s’était jamais laissé faire. Et en guise de protestation, il quittait le PDCI, sa famille politique, pour se faire repeint aux couleurs d’une autre association… politique. Ben Ismaël
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