Ouattara se moque de Kong et Gbéléban

En 2000, lors d'une tournée politique à Odienné, Alassane Ouattara ne s'est pas gêné de se moquer des populations du Denguélé. Tout précisément de Gbéléban qu'il s'est choisi comme village maternel. Devant une foule fanatisée et intoxiquée à souhait, Ouattara en rajoute à cette campagne de dénigrement. "Si je suis élu président, je vais bitumer la route qui relie Odienné à Gbéléban". Annonce le président du Rdr. Le lecteur pourrait se dire que l'homme va utiliser l'argent du contribuable, pour construire la route qui va chez "maman". Ouattara tente donc de rectifier le tir. S'étant rendu compte qu'il a commis une erreur. Mais là encore, il s'enfonce. Bref lisez-le plutôt. "Je vais le faire avec l'argent de notre économie, mon épouse et moi". Reprécise le vrai faux Brave-tchè. Du coup, on lui ramène la question de savoir pourquoi attendre d'être au pouvoir d'abord pour bitumer la route de son village maternel, étant donné que c'est l'argent de son économie. Ouattara qui ne veut que le pouvoir en Côte d'Ivoire, s'est toujours moqué des Ivoiriens, surtout des populations du Nord qu'il prétend défendre. Se présentant comme un chef de tribu qui n'aime pas sa tribu. L'homme aime se présenter aux Ivoiriens comme un multimilliardaire, comme s'il suffisait de cela pour qu'il soit élu président. Malgré sa fortune ( sic !) il n'a pourtant jamais eu le moindre projet de développement, ne serait-ce que pour le Nord. Alors que dans l'opposition, Gbagbo a initié plusieurs projets de développement dans les mairies tenues par le Fpi. Demandez aujourd'hui à un seul militant du Rdr, s'il a une fois bénéficié des relations de Ouattara, qu'on dit nombreuses dans le monde. Pas un seul. L'homme n'a trouvé mieux que d'acheter des armes pour détruire le Nord de la Côte d'Ivoire qu'il aime tant. Et pendant que cette zone se désagrège, se paupérise à cause du conflit qu'il a provoqué, Ouattara a trouvé nécessaire d'offrir 1000 km de route au Gabon dont le sous-sol est pourtant mouillé de pétrole. Il préfère laisser la route de Kong, son prétendu village dans un état complètement impraticable. Peut-être que là-bas, tout comme à Gbéléban, ils n'ont pas besoin de son goudron.

G. Brence