«Avant cette formation, je n’étais pas capable de me retenir si on me parlait mal de mon candidat. Mais à partir d’aujourd’hui, j’ai compris que quelle que soit l’animosité de la personne à l’égard d’ADO, je dois le convaincre pour que le 31 octobre, il donne sa voix à mon candidat.» Ainsi s’exprimait Yéo Ardjouma, un ‘‘ADO boy’’ venu de Ouangolodougou. Après la formation qu’il a reçue, il se dit désormais prêt pour aller à la pêche des voix pour le candidat de la rue Lepic. C’est d’ailleurs le sentiment des 150 séminaristes venus de tout le département du Tchologo. En effet, en une demi-journée, les formateurs ont réussi à mettre en ordre de bataille tous ces jeunes qui vont faire du porte-à-porte pour parler du projet de société d’Alassane Ouattara pour la Côte d’Ivoire. « Pour vendre l’image de quelqu’un, il faut avoir les rudiments nécessaires pour le faire. Autant qu’ils sont, ce sont des directeurs de campagne. Il faut qu’ils sachent qui est le candidat qu’ils défendent, qu’a-t-il fait. En outre, il faut montrer à ces « bombardiers » une manière d’être, de parler et d’aborder l’autre même quand on sait qu’il n’est pas a priori de notre bord. Parce qu’il ne faut pas oublier qu’il y a ce qu’on appelle l’électorat captif et l’électorat flottant. Alors ceux qu’on vient former vont à la recherche de l’électorat flottant qui n’appartient pas forcément à un parti politique», a expliqué Ouattara Bamoussa, un des formateurs, par ailleurs chargé des élections au Ben du Rjr. Et, d’ajouter: «C’est en fait tout un cours de marketing politique.» A en croire Ouattara Taniyékloman, président de cette structure dans le département de Ferké, tout est mis en œuvre pour tisser la toile d’ADO dans tous les foyers. Le premier moyen dont il dispose, a-t-il dit, ce sont les moyens humains. «Dans chaque quartier, nous avons un ADO boys et un ADO girls. Et, chaque quartier est divisé en îlot, de sorte que plusieurs personnes interviennent en même temps. Donc dans la ville de Ferké, les ADO boys & girls sont plus de 500 », a ajouté Taniyékloman. Abondant dans le même sens, Ouattara Mohamed, président du comité d’organisation, a dit qu’en divisant les quartiers en sous-quartiers puis en îlots, est une technique pour toucher à tout le monde. Il a prévenu que les ADO boys & girls ne viennent pas prendre la place du Rjr. Le séminaire qui a eu lieu lundi dernier, était placé sous le parrainage d’Ibrahim Ouattara, frère cadet d’ADO, représenté par Traoré Bamoudien, 1er adjoint au maire.
Mazola
Correspondant régioanl
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