Après la célébration des 20 ans d’existence de la Fédération estudiantine de Côte d’Ivoire (FESCI) dont les festivités se sont déroulées du jeudi 24 au dimanche 27 septembre 2010, Mian Augustin, l’actuel leader de ladite structure nous a donné son sentiment sur cet évènement auquel le Chef de l’Etat, par sa présence a, apporté un cachet spécial.
Quelle impression avez-vous après ces moments (20 ans) dans la marche de votre association ?
La présence du Chef de l’Etat à cette célébration était une formidable marque d’intérêt pour la FESCI. Nous voulons le remercier pour s’être déplacé malgré les intempéries et les rapports qu’on lui a faits sur nous. Avec lui, nous saluons tous ceux qui ont contribué à faire de la FESCI, le plus grand mouvement de défense des intérêts des élèves et étudiants. Nous sommes surtout fiers et satisfaits qu’il n’y ait eu aucun dérapage, aucune bavure. Notre ambition de faire de notre association, une structure digne, sérieuse et responsable est en marche. Le Président de la République a vécu nos réalités. Nous lui avons exposé les problèmes de l’école. A savoir, le manque d’infrastructures, la vétusté des bâtiments, le manque de matériel didactique et d’enseignants. Nous lui avons exposé également le problème de l’Université de Bouaké où il n’y a plus cours, car les enseignants ne reçoivent plus leurs primes des heures supplémentaires. Le Président Gbagbo, nous a rassurés que tout sera mis en œuvre pour que ces problèmes trouvent solutions. Mais, cela doit passer par l’engagement des élèves et étudiants pour la juste attitude afin de ne point être des problèmes additifs. Je voudrais signifier à nouveau notre position par rapport au Chef de l’Etat : il a notre appui sans faible total, soutien lors des prochaines élections.
Le Chef de l’Etat a donné un avis favorable pour l’augmentation des frais de scolarité à 50.000 FCFA. La Fesci va-t-elle l’accepter enfin ?
Des gens parlent dans l’ombre d’une augmentation de 50.000 FCFA. Ces personnes voulaient surtout voir la réaction des étudiants. Nous ne sommes pas pour une hausse jusqu’à 50.000 francs. Il peut avoir une augmentation, nous n’en disconvenons pas. Mais pas à ce montant là. Personne n’est capable de payer cette somme. Il faut dire que pour nous, cette dite augmentation n’est pas à l’ordre du jour. La Fesci n’est pas informée qu’il y a officiellement des discussions sur le sujet. Nous attendons donc le moment où les choses vont se préciser pour apporter notre réflexion aux différentes entités concernées par ce dossier. On en parle, mais pour l’instant, il n’y a encore rien de concret. Notre mouvement n’est pas opposé à une augmentation du coût de la scolarité (6.000 FCFA actuellement), mais elle doit être raisonnable.
Il nous revient que lors de cette rentrée scolaire dans les lycées et collèges, la Fesci lève un impôt sur les inscriptions. Ce qui aurait occasionné la fermeture du lycée d’Attécoubé...
Des gens parlent sans avoir la vraie information. Lors de la réunion de rentrée avec le ministre Bleu-Lainé, ce dernier a fixé l’inscription à 5.000 FCFA ni plus, ni moins. Mais, nous nous sommes rendus compte que dans certains établissements publics, la scolarité revenait soit à 15.000, 20.000 ou même 21.000 FCFA. L’établissement en question exigeait 21.000 francs comme frais de scolarité. A l’analyse, rien ne justifiait une telle augmentation en totale isolation de ces consignes du ministre. Le Lycée Sainte-Marie, un établissement de référence avec des taux de réussite excellents a établi sa scolarité à 15.000. Mais, cela est justifié car, nous avons vu le matériel acquis pour renforcer les enseignements. Il n’y a rien à Attécoubé qui justifie cette hausse. Nous l’avons dit et nous ne l’avons pas accepté. C’est pourquoi, on nous calomnie. La Fesci ne fait aucun business avec des enseignants ou les Coges (comités de gestion). Si nous avons besoin d’argent, nous allons demander aux élèves de cotiser 200 francs et cela va nous donner plus d’argent que des rackets lors des inscriptions je profite de l’occasion, pour souhaiter une bonne rentrée scolaire 2010-2011 à tous les élèves. Et je réitère mon souhait que les résultats connaissent un bond qualitatif en espèrent qu’elle sera source de réelles satisfactions.
Propos recueillis par Olivier Guédé
Quelle impression avez-vous après ces moments (20 ans) dans la marche de votre association ?
La présence du Chef de l’Etat à cette célébration était une formidable marque d’intérêt pour la FESCI. Nous voulons le remercier pour s’être déplacé malgré les intempéries et les rapports qu’on lui a faits sur nous. Avec lui, nous saluons tous ceux qui ont contribué à faire de la FESCI, le plus grand mouvement de défense des intérêts des élèves et étudiants. Nous sommes surtout fiers et satisfaits qu’il n’y ait eu aucun dérapage, aucune bavure. Notre ambition de faire de notre association, une structure digne, sérieuse et responsable est en marche. Le Président de la République a vécu nos réalités. Nous lui avons exposé les problèmes de l’école. A savoir, le manque d’infrastructures, la vétusté des bâtiments, le manque de matériel didactique et d’enseignants. Nous lui avons exposé également le problème de l’Université de Bouaké où il n’y a plus cours, car les enseignants ne reçoivent plus leurs primes des heures supplémentaires. Le Président Gbagbo, nous a rassurés que tout sera mis en œuvre pour que ces problèmes trouvent solutions. Mais, cela doit passer par l’engagement des élèves et étudiants pour la juste attitude afin de ne point être des problèmes additifs. Je voudrais signifier à nouveau notre position par rapport au Chef de l’Etat : il a notre appui sans faible total, soutien lors des prochaines élections.
Le Chef de l’Etat a donné un avis favorable pour l’augmentation des frais de scolarité à 50.000 FCFA. La Fesci va-t-elle l’accepter enfin ?
Des gens parlent dans l’ombre d’une augmentation de 50.000 FCFA. Ces personnes voulaient surtout voir la réaction des étudiants. Nous ne sommes pas pour une hausse jusqu’à 50.000 francs. Il peut avoir une augmentation, nous n’en disconvenons pas. Mais pas à ce montant là. Personne n’est capable de payer cette somme. Il faut dire que pour nous, cette dite augmentation n’est pas à l’ordre du jour. La Fesci n’est pas informée qu’il y a officiellement des discussions sur le sujet. Nous attendons donc le moment où les choses vont se préciser pour apporter notre réflexion aux différentes entités concernées par ce dossier. On en parle, mais pour l’instant, il n’y a encore rien de concret. Notre mouvement n’est pas opposé à une augmentation du coût de la scolarité (6.000 FCFA actuellement), mais elle doit être raisonnable.
Il nous revient que lors de cette rentrée scolaire dans les lycées et collèges, la Fesci lève un impôt sur les inscriptions. Ce qui aurait occasionné la fermeture du lycée d’Attécoubé...
Des gens parlent sans avoir la vraie information. Lors de la réunion de rentrée avec le ministre Bleu-Lainé, ce dernier a fixé l’inscription à 5.000 FCFA ni plus, ni moins. Mais, nous nous sommes rendus compte que dans certains établissements publics, la scolarité revenait soit à 15.000, 20.000 ou même 21.000 FCFA. L’établissement en question exigeait 21.000 francs comme frais de scolarité. A l’analyse, rien ne justifiait une telle augmentation en totale isolation de ces consignes du ministre. Le Lycée Sainte-Marie, un établissement de référence avec des taux de réussite excellents a établi sa scolarité à 15.000. Mais, cela est justifié car, nous avons vu le matériel acquis pour renforcer les enseignements. Il n’y a rien à Attécoubé qui justifie cette hausse. Nous l’avons dit et nous ne l’avons pas accepté. C’est pourquoi, on nous calomnie. La Fesci ne fait aucun business avec des enseignants ou les Coges (comités de gestion). Si nous avons besoin d’argent, nous allons demander aux élèves de cotiser 200 francs et cela va nous donner plus d’argent que des rackets lors des inscriptions je profite de l’occasion, pour souhaiter une bonne rentrée scolaire 2010-2011 à tous les élèves. Et je réitère mon souhait que les résultats connaissent un bond qualitatif en espèrent qu’elle sera source de réelles satisfactions.
Propos recueillis par Olivier Guédé