Bagarre généralisée hier, au port de pêche d’Abidjan entre la gendarmérie nationale et les membres de l’Union des commerçants des Etats de l’Afrique de l’Ouest (UCEAO). Une histoire de poissons pourris et de caution seraient à l’origine...
‘‘Ce matin, (Ndlr : hier) nos membres comme d’habitude sont venus exercer leurs activités d’achat de poissons. A leur arrivée sur les lieux, ils ont constaté que les dispositions anciennes avaient été changées. Des hommes qui constituaient le bureau de vente ont été remplacés. A la surprise générale, ces derniers demandent à nos syndiqués d’acheter le poisson en faisant fi de la caution de 500.000 fcfa de nos membres. En principe, avec cette caution, ils ne devraient plus payer au comptant. Laquelle caution qui est même interdite par la loi du commerce en Côte d’Ivoire. Sur ce, nous avons réfusé de nous exécuter. Dame Traoré qui se réclame être la sœur de la prémière Dame, Simone Ehivet Gbagbo et par qui le scandale est arrivé, fait appel à la gendarmérie du port qui, une fois sur les lieux, s’est mise à tabasser sauvagement nos membres. Même le vice-président de l’UCEAO connu sous le sobriquet de Valdez qui a essayé de raisonner les hommes en tenues a été violenté. Le commandant Abou Yao a estimé que ce poisson qui n’était pas bon pour l’image du port dévrait purement et simplement être détruit. Cette façon de faire est déplorable’’, condamne Tagro Créto muller, président de l’union des commerçants des Etats de l’Afrique de l’Ouest (UCEAO) section zone portuaire que nous avons rencontré. ’’Nous tenons à souligner un fait. Toute marchandise doit transiter d’abord sur le pont bascule avant de sortir du port de pêche pour qu’on puisse évaluer la quantité. Ce qui n’a pas été le cas pour le véhicule de REAL immatriculé 6426 ED 01. Le poisson est sorti contrairement aux dispositions en vigueur. Cette façon de faire est suspecte. En d’autres termes, nous craignons que cette quantité importante de poissons dite avariée soit réversée sur le marché’’, rédoute notre interlocuteur. Toutes les tentatives de joindre Dame Traoré sont restées vaines. Nous y réviendrons.
Evariste N’Guessan
‘‘Ce matin, (Ndlr : hier) nos membres comme d’habitude sont venus exercer leurs activités d’achat de poissons. A leur arrivée sur les lieux, ils ont constaté que les dispositions anciennes avaient été changées. Des hommes qui constituaient le bureau de vente ont été remplacés. A la surprise générale, ces derniers demandent à nos syndiqués d’acheter le poisson en faisant fi de la caution de 500.000 fcfa de nos membres. En principe, avec cette caution, ils ne devraient plus payer au comptant. Laquelle caution qui est même interdite par la loi du commerce en Côte d’Ivoire. Sur ce, nous avons réfusé de nous exécuter. Dame Traoré qui se réclame être la sœur de la prémière Dame, Simone Ehivet Gbagbo et par qui le scandale est arrivé, fait appel à la gendarmérie du port qui, une fois sur les lieux, s’est mise à tabasser sauvagement nos membres. Même le vice-président de l’UCEAO connu sous le sobriquet de Valdez qui a essayé de raisonner les hommes en tenues a été violenté. Le commandant Abou Yao a estimé que ce poisson qui n’était pas bon pour l’image du port dévrait purement et simplement être détruit. Cette façon de faire est déplorable’’, condamne Tagro Créto muller, président de l’union des commerçants des Etats de l’Afrique de l’Ouest (UCEAO) section zone portuaire que nous avons rencontré. ’’Nous tenons à souligner un fait. Toute marchandise doit transiter d’abord sur le pont bascule avant de sortir du port de pêche pour qu’on puisse évaluer la quantité. Ce qui n’a pas été le cas pour le véhicule de REAL immatriculé 6426 ED 01. Le poisson est sorti contrairement aux dispositions en vigueur. Cette façon de faire est suspecte. En d’autres termes, nous craignons que cette quantité importante de poissons dite avariée soit réversée sur le marché’’, rédoute notre interlocuteur. Toutes les tentatives de joindre Dame Traoré sont restées vaines. Nous y réviendrons.
Evariste N’Guessan
