En réaction à une information parue dans nos colonnes il y a peu, sur le rejet deux fois de suite de la série à succès ‘’Class A’’, Jean-Hubert Nankam, Dg de Martika Production, entreprise productrice de ladite série fait des précisions sur les raisons de ce rejet.
La série ‘’Class A’’, saison I sera désormais diffusée sur la chaîne panafricaine TV5, et ce, à compter du vendredi 1er octobre 2010. Elle la sera tous les jours en semaine du lundi au vendredi (18heurs Gmt), sur une période de 3 mois. Selon Martika Production, ce résultat est le fruit d’un long processus. Fort heureusement, ‘’Class A’’ a subi des retouches techniques pour épouser les normes de diffusion sur TV5. « J’avais besoin d’un diffuseur qui soit un diffuseur international. ‘’Class A’’ a été diffusée sur 3A Télésud et, à travers les accords annexes sur cette chaîne, notre série a été diffusée sur tous les continents, sauf l’Asie. J’ai commencé ma carrière en produisant pour TV5. J’avais besoin de revenir sur ce média qui est la pointure carrément au-dessus. J’ai présenté ‘’Class A’’ depuis deux (2) mois et j’ai passé six (6) à attendre une réponse de TV5 pour nous donner son avis. Je n’avais pas de réponse et je ne comprenais pas. Je me suis rendu compte huit (8) mois après que l’absence de réponse provenait du fait que les éléments que Martika Production avaient envoyés, si nous considérions que c’était une bonne production, la série ‘’Class A’’ s’est retrouvée confrontée à des exigences techniques qui sont des critères de diffusion internationale. Je comprends que, je n’ai pas de réponse parce que techniquement, ce n’est pas ça. Nous avons envoyé nos éléments sur DVD et les responsables de TV5 nous demandent d’envoyer quelques épisodes sur support DVCAM, parce que c’est le support de diffusion. Nous avons été rejeté deux fois », a-t-il expliqué. Non sans préciser : « Le service PAD de TV5 visionne puis rejette. Nous avons des documents sur lesquels on peut lire ‘’Class A’’ indiffusable. Et nous avons un rapport qui nous permet de comprendre que des efforts restent à faire. Une chaîne comme TV5, comme beaucoup d’autres, n’accepte un programme que s’il peut être exploité sur tous les supports de diffusion possible. Les responsables de TV5 ont l’ambition de pouvoir diffuser plus tard sur téléphone portable. Cela montre le niveau d’exigence ». Pour le producteur de ‘’Class A’’ et ‘’Teenager’’, cette expérience riche d’enseignement est un mea culpa, pour tous les producteurs africains qui souhaiteraient diffuser leurs productions sur les chaînes internationales. « Nous avons demandé à TV5 qu’on nous forme. Si nous avons eu la série qui a eu le plus de succès et qu’on ne peut pas être diffusée par ce qu’on a une défaillance technique, qu’on nous amène à progresser. Toutes les séries ivoiriennes qui sont diffusées sur TV5 sont passées par ce même problème, qu’ils ont essayé de résoudre. Aujourd’hui, les producteurs africains doivent avoir un souci de performance technique qui n’est pas l’esprit dans lequel ils tournent (…) ça ne nous gêne pas d’être passé par cela. Ça ne gêne pas de dire qu’on a été rejeté deux fois, parce que finalement nous avons fini par passer le cap. Nous avons été capable de nous mettre au-dessus », a commenté, sans ambages, Jean-Hubert Nankam. Quant à la série ‘’Teenager’’, elle sera diffusée au Gabon, en France, au Cameroun et surtout entre fin octobre et début novembre au Bénin, au Togo, au Sénégal et en République démocratique du Congo .
Krou Patrick
La série ‘’Class A’’, saison I sera désormais diffusée sur la chaîne panafricaine TV5, et ce, à compter du vendredi 1er octobre 2010. Elle la sera tous les jours en semaine du lundi au vendredi (18heurs Gmt), sur une période de 3 mois. Selon Martika Production, ce résultat est le fruit d’un long processus. Fort heureusement, ‘’Class A’’ a subi des retouches techniques pour épouser les normes de diffusion sur TV5. « J’avais besoin d’un diffuseur qui soit un diffuseur international. ‘’Class A’’ a été diffusée sur 3A Télésud et, à travers les accords annexes sur cette chaîne, notre série a été diffusée sur tous les continents, sauf l’Asie. J’ai commencé ma carrière en produisant pour TV5. J’avais besoin de revenir sur ce média qui est la pointure carrément au-dessus. J’ai présenté ‘’Class A’’ depuis deux (2) mois et j’ai passé six (6) à attendre une réponse de TV5 pour nous donner son avis. Je n’avais pas de réponse et je ne comprenais pas. Je me suis rendu compte huit (8) mois après que l’absence de réponse provenait du fait que les éléments que Martika Production avaient envoyés, si nous considérions que c’était une bonne production, la série ‘’Class A’’ s’est retrouvée confrontée à des exigences techniques qui sont des critères de diffusion internationale. Je comprends que, je n’ai pas de réponse parce que techniquement, ce n’est pas ça. Nous avons envoyé nos éléments sur DVD et les responsables de TV5 nous demandent d’envoyer quelques épisodes sur support DVCAM, parce que c’est le support de diffusion. Nous avons été rejeté deux fois », a-t-il expliqué. Non sans préciser : « Le service PAD de TV5 visionne puis rejette. Nous avons des documents sur lesquels on peut lire ‘’Class A’’ indiffusable. Et nous avons un rapport qui nous permet de comprendre que des efforts restent à faire. Une chaîne comme TV5, comme beaucoup d’autres, n’accepte un programme que s’il peut être exploité sur tous les supports de diffusion possible. Les responsables de TV5 ont l’ambition de pouvoir diffuser plus tard sur téléphone portable. Cela montre le niveau d’exigence ». Pour le producteur de ‘’Class A’’ et ‘’Teenager’’, cette expérience riche d’enseignement est un mea culpa, pour tous les producteurs africains qui souhaiteraient diffuser leurs productions sur les chaînes internationales. « Nous avons demandé à TV5 qu’on nous forme. Si nous avons eu la série qui a eu le plus de succès et qu’on ne peut pas être diffusée par ce qu’on a une défaillance technique, qu’on nous amène à progresser. Toutes les séries ivoiriennes qui sont diffusées sur TV5 sont passées par ce même problème, qu’ils ont essayé de résoudre. Aujourd’hui, les producteurs africains doivent avoir un souci de performance technique qui n’est pas l’esprit dans lequel ils tournent (…) ça ne nous gêne pas d’être passé par cela. Ça ne gêne pas de dire qu’on a été rejeté deux fois, parce que finalement nous avons fini par passer le cap. Nous avons été capable de nous mettre au-dessus », a commenté, sans ambages, Jean-Hubert Nankam. Quant à la série ‘’Teenager’’, elle sera diffusée au Gabon, en France, au Cameroun et surtout entre fin octobre et début novembre au Bénin, au Togo, au Sénégal et en République démocratique du Congo .
Krou Patrick