Le 24ème sacre de l`Asec Mimosas est fort apprécié par Me Roger Ouégnin, président du club. Il compte même confirmer son entraîneur (Il n`aime pas déroger à la règle en cédant à la pression des Actionnaires). Les Actionnaires sont également heureux, sans souci, simplement parce que le grand rival de l`Africa sports n`a pas fait le poids au cours de cette compétition comme l`atteste sa place (6ème) au classement. Quant à Gouaméné Maxime, il ne semble pas parler le même langage que le président Ouégnin. "Nous avons eu la possibilité d`ouvrir le score dès l`entame du match, mais la lucidité pour mettre les ballons au fond a fait défaut", explique-t-il. Quand un joueur manque de lucidité devant les buts, c`est que les occasions arrivent au hasard. Or, la lucidité s`acquiert à l`entraînement en travaillant les automatismes. "L`As Denguélé a été bien en place derrière et a procédé par des contre-attaques. Nous avons collectivement faussé ce match", se justifie-t-il. C`est un aveu d`incapacité à résoudre les difficultés tactiques posées par les adversaires. Ce n`est pas un cas isolé au cours de la Ligue. Par ailleurs, la coupe d`Afrique n`est pas une épreuve expérimentale pour techniciens débutants. Depuis le départ des Yah Konan, Soro Bakary et autres, l`Asec n`a jamais atteint la demi finale de la Ligue qu`elle a pourtant remportée en 1998. "Pour devenir une grande équipe et répondre aux grands rendez-vous africains, il nous faut éviter certaines erreurs", se confesse-t-il. Il ne s`agit pas d`erreurs car elles intègrent le jeu de l`équipe, mais plutôt d`incompétence. Le président Ouégnin qui vient de sortir "Son dossier" sur le club jaune et noir, en sait plus que quiconque.
Marc Koffi
Source : www.Asec.ci
Marc Koffi
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