PARIS, 29 sept 2010 (AFP) - La compagnie Kenya Airways a été mise en examen mercredi en tant que personne morale pour homicides et blessures involontaires pour l'accident d'un Airbus A310 qui s'était abîmé en mer à son décollage d'Abidjan le 30 janvier 2000, a-t-on appris de sources proches du dossier.
Cet accident avait fait 169 morts parmi les passagers et membres d'équipage, dont deux Français, et 10 blessés.
L'accident s'était produit en soirée alors que la nuit était tombée.
L'Airbus, qui assurait la liaison Abidjan-Lagos-Nairobi, venait de décoller lorsqu'une fausse alarme de décrochage s'était déclenchée. Les pilote et copilote avaient alors piqué pour reprendre de la vitesse au lieu de pousser les manettes des gaz, selon le rapport d'expertise dévoilé dans le Journal du Dimanche et confirmé à l'AFP de source proche du dossier.
Trente-trois secondes après avoir quitté la piste, l'avion s'écrasait en mer à environ 1.500 mètres du rivage. Il n'avait pas dépassé 150 mètres d'altitude.
Le juge Patrick Ramaël a mis en examen la compagnie kenyane sur la base d'un rapport d'expertise selon lequel la formation et le contrôle des compétences du commandant de bord de 44 ans et de son copilote étaient défaillants. L'expert, Jacques Chauvin, mettait également en avant des doutes sur la maintenance de l'appareil.
"Nous contestons totalement le rapport d'expertise de M. Chauvin qui pointe une absence de formation et de compétences des pilotes sans même avoir consulté leur dossier", a réagi Me Patrick Maisonneuve, avocat de Kenya Airways.
"Nous ferons la démonstration qu'ils étaient normalement formés et que
leurs compétences étaient contrôlées régulièrement", a-t-il ajouté, indiquant
que plusieurs notes en ce sens avaient été remises au juge.
Cet accident avait fait 169 morts parmi les passagers et membres d'équipage, dont deux Français, et 10 blessés.
L'accident s'était produit en soirée alors que la nuit était tombée.
L'Airbus, qui assurait la liaison Abidjan-Lagos-Nairobi, venait de décoller lorsqu'une fausse alarme de décrochage s'était déclenchée. Les pilote et copilote avaient alors piqué pour reprendre de la vitesse au lieu de pousser les manettes des gaz, selon le rapport d'expertise dévoilé dans le Journal du Dimanche et confirmé à l'AFP de source proche du dossier.
Trente-trois secondes après avoir quitté la piste, l'avion s'écrasait en mer à environ 1.500 mètres du rivage. Il n'avait pas dépassé 150 mètres d'altitude.
Le juge Patrick Ramaël a mis en examen la compagnie kenyane sur la base d'un rapport d'expertise selon lequel la formation et le contrôle des compétences du commandant de bord de 44 ans et de son copilote étaient défaillants. L'expert, Jacques Chauvin, mettait également en avant des doutes sur la maintenance de l'appareil.
"Nous contestons totalement le rapport d'expertise de M. Chauvin qui pointe une absence de formation et de compétences des pilotes sans même avoir consulté leur dossier", a réagi Me Patrick Maisonneuve, avocat de Kenya Airways.
"Nous ferons la démonstration qu'ils étaient normalement formés et que
leurs compétences étaient contrôlées régulièrement", a-t-il ajouté, indiquant
que plusieurs notes en ce sens avaient été remises au juge.
