Un téléphone portable vient d’endeuiller une famille à Gboguhé, une commune de Daloa. La triste scène s’est passée, le dimanche 26 septembre dernier dans cette commune située à 22 kilomètres de Daloa. La victime, un jeune malien âgé d’environ 25 ans répondait au nom d’Amadou Tiogo. Il a trouvé la mort ce jour-là, à 13 heures dans un puits duquel il tenait coûte que coûte à récupérer son téléphone portable. Quelques minutes avant le drame le jeune homme eu envie
d’aller se soulager. Il se dirige donc au WC, mais son portable lui glisse entre les mains et tombe dans la fosse à aisance. Amadou décide de descendre dans cet ancien puits abandonné puis transformé en WC public. Malgré la mise en garde de ses amis, il s’entête à aller chercher son portable au fond de ce trou dont il ne maîtrise pas la profondeur. Il démolit alors la dalle en béton qui sert de fermeture. C’est au moment où il amorçait sa descente que l’irréparable s’est produit. La margelle pourrie cède sous ses pieds et il glisse malencontreusement pour se retrouver au milieu des déchets qui ont presque rempli ce gros trou. Il est aussitôt englouti par cette pâte composée de détritus cumulé par plusieurs années de dépôts d’ordures et d’eau souillées. Les parents et les amis impuissants devant le triste spectacle n’ont eu que leurs yeux pour pleurer.
Amadou n’a pas mis du temps dans cette pourriture pour rendre l’âme. Les cris et les pleurs alertent tout Gboguhé. La triste nouvelle a vite fait le tour de la petite ville qui a accouru pour voir l’insupportable scène. Le lendemain, la gendarmerie nationale de la ville s’y est rendue pour faire le constat d’usage. Ni elle, ni les forces impartiales de l’Onuci, encore moins les populations n’ont pu extraire le corps des déchets. Ainsi, des instructions ont-elles été données pour que le trou soit fermé sur le corps et qu’il serve par la même occasion de tombe à Amadou. Ce qui fut fait.
Bayo Fatim à Daloa
CULTURE
d’aller se soulager. Il se dirige donc au WC, mais son portable lui glisse entre les mains et tombe dans la fosse à aisance. Amadou décide de descendre dans cet ancien puits abandonné puis transformé en WC public. Malgré la mise en garde de ses amis, il s’entête à aller chercher son portable au fond de ce trou dont il ne maîtrise pas la profondeur. Il démolit alors la dalle en béton qui sert de fermeture. C’est au moment où il amorçait sa descente que l’irréparable s’est produit. La margelle pourrie cède sous ses pieds et il glisse malencontreusement pour se retrouver au milieu des déchets qui ont presque rempli ce gros trou. Il est aussitôt englouti par cette pâte composée de détritus cumulé par plusieurs années de dépôts d’ordures et d’eau souillées. Les parents et les amis impuissants devant le triste spectacle n’ont eu que leurs yeux pour pleurer.
Amadou n’a pas mis du temps dans cette pourriture pour rendre l’âme. Les cris et les pleurs alertent tout Gboguhé. La triste nouvelle a vite fait le tour de la petite ville qui a accouru pour voir l’insupportable scène. Le lendemain, la gendarmerie nationale de la ville s’y est rendue pour faire le constat d’usage. Ni elle, ni les forces impartiales de l’Onuci, encore moins les populations n’ont pu extraire le corps des déchets. Ainsi, des instructions ont-elles été données pour que le trou soit fermé sur le corps et qu’il serve par la même occasion de tombe à Amadou. Ce qui fut fait.
Bayo Fatim à Daloa
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