ABIDJAN - Les députés ivoiriens ont voté jeudi à l`unanimité une loi interdisant la traite et du travail dangereux des enfants dans les plantations de cacao dont la Côte d`Ivoire est le premier producteur mondial.
"L`adoption de cette loi serait aux yeux des partenaires économiques de notre pays un signal fort de l`engagement de l`Etat à lutter contre le phénomène de la traite et du travail dangereux des enfants", a déclaré avant le vote Hubert Oulaï, le porte-parole de la commission chargée de rédiger le projet de loi.
La Côte d`Ivoire, premier producteur mondial de cacao, "figure sur les listes établies par les Etats-unis comme pays ayant recours au travail des enfants pour la production du cacao", a affirmé M. Oulaï.
Selon le député "la campagne menée par le gouvernement auprès des partenaires extérieur a permis d`endiguer la menace d`embargo que celle-ci (la traite) représentait pour l`exportation du cacao ivoirien".
Mais en 2009 et en 2010 il y a eu une "résurgence de ces accusations" en Suisse puis en Allemagne et en Norvège, a poursuivi M. Oulaï.
Le projet de loi adopté par l`assemblée nationale "n`est pas restreint au seul domaine agricole. Il a un caractère général", précise le texte.
Selon une enquête internationale publiée en 2005, environ 200.000 enfants travaillent dans les plantations de Côte d`Ivoire, dont 150.000 utilisés à l`épandage des pesticides. La plupart, selon cette étude, travaillent toutefois chez leurs parents.
Le cacao et le café représentent 40% des recettes d`exportations du pays et environ 20% de son PIB. Environ un tiers du cacao ivoirien est exporté aux Etats-Unis.
"L`adoption de cette loi serait aux yeux des partenaires économiques de notre pays un signal fort de l`engagement de l`Etat à lutter contre le phénomène de la traite et du travail dangereux des enfants", a déclaré avant le vote Hubert Oulaï, le porte-parole de la commission chargée de rédiger le projet de loi.
La Côte d`Ivoire, premier producteur mondial de cacao, "figure sur les listes établies par les Etats-unis comme pays ayant recours au travail des enfants pour la production du cacao", a affirmé M. Oulaï.
Selon le député "la campagne menée par le gouvernement auprès des partenaires extérieur a permis d`endiguer la menace d`embargo que celle-ci (la traite) représentait pour l`exportation du cacao ivoirien".
Mais en 2009 et en 2010 il y a eu une "résurgence de ces accusations" en Suisse puis en Allemagne et en Norvège, a poursuivi M. Oulaï.
Le projet de loi adopté par l`assemblée nationale "n`est pas restreint au seul domaine agricole. Il a un caractère général", précise le texte.
Selon une enquête internationale publiée en 2005, environ 200.000 enfants travaillent dans les plantations de Côte d`Ivoire, dont 150.000 utilisés à l`épandage des pesticides. La plupart, selon cette étude, travaillent toutefois chez leurs parents.
Le cacao et le café représentent 40% des recettes d`exportations du pays et environ 20% de son PIB. Environ un tiers du cacao ivoirien est exporté aux Etats-Unis.