En dépit d'une situation socio-économique difficile, les institutions de Bretton Woods, n'ont de cesse d'adresser des satisfécits à la Côte d'Ivoire ces dernières années. Quelques faits qui les ont convaincus.
La où Alassane Dramane Ouattara, n'a pu avoir de programme avec le Fonds monétaire international ( Fmi), le Président Gbagbo et ses fidèles lieutenants, Paul Antoine Bohoun Bouabré et Charles Diby Koffi l'ont réussi. Dans un contexte sociopolitique des plus difficiles, sur instruction du Président Gbagbo, des actes forts ont été posés depuis quelques années. Il s'agit entre autres, de la mise en place du Fonds d'investissement en milieu rural (Fimr) qui a été conçu par des ivoiriens et pour les ivoiriens. Le Fimr a été créé au cours de la campagne 2006-2007 et adossé sur un prélèvement de 12,5 Fcfa et logé sur un compte à la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest ( Bceao), proposé aux Institutions de Bretton Woods par le ministre Diby Koffi Charles. Dans son application sur le terrain, le Fmi et la Banque mondiale, en si peu de temps, ont été convaincus. Car, le programme d'investissement qu'il finance, a contribué à la promotion du progrès économique et social des populations bénéficiaires, notamment les producteurs de café et de cacao. Pour la première étape qui concerne le secteur de la santé rurale, il a été dominé, entre autres, par la construction et l'équipement de maternités, dispensaires, de logements pour un montant de 3,5 milliards de Fcfa. dans le domaine de l'éducation, il a permis d'équiper 15 écoles primaires, deux collèges et un internat de 720 lits estimé à 6 milliards de Fcfa. Quant aux activités en hydraulique humaine, elles ont porté sur la réalisation de 300 forages positifs, la réhabilitation de 400 pompes et la construction de 300 pompes à motricité humaine estimée à 3 milliards de Fcfa. Sans oublier la réhabilitation des pistes rurales sur un linéaire de mille trois cent trente cinq (1335) km qui constitue la principale activité de ce secteur. Les besoins de financement s’élevaient à 11 milliards de Fcfa. Au total, le financement disponible qui était de 23,5 milliards de Fcfa représente les redevances de la campagne 2006-2007 et 2007-2008. Depuis, le mécanisme fonctionne bien sur le terrain pour le bonheur des producteurs. En tout cas, dans les zones de productions de café et de cacao.
Gestion du programme économique dans la rigueur et la transparence.
Par ailleurs, là où Alassane Dramane Ouattara, n'a pas eu de programme, alors qu'il se targue d'y avoir travaillé en tant que Dga, le Président Gbagbo a pu l'obtenir et celui-ci est géré avec maestria par son ministre de l'Economie et des Finances, Charles Diby Koffi. Il convient de préciser à toutes fins utiles que le dossier sur le programme économique est géré par le ministère de l'Economie et des Finances d'une part, et la stratégie de réduction de la pauvreté par le ministère d'Etat, ministère du Plan et du Développement d'autre part . Le tout étant appuyé par la Facilité élargie de crédit ( Fec) du Fonds monétaire international (Fmi). La bonne vision exprimée depuis trois missions conjointes du Fmi, de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement ( Bad), s'est confirmée le mercredi dernier, à l'issue de l’évaluation conduite par Doris Ross. La déclaration pondue à cet effet, indique clairement qu'en ce qui concerne le programme économique 2010, l'exécution du budget en fin juin est globalement en ligne avec les objectifs du programme. "La bonne tenue des recettes a contribué significativement à un solde budgétaire de 0,5% du Produit intérieur brut bien meilleur que prévu. Mais elles ne devraient pas affecter les prévisions pour l'année. Les dépenses publiques ont été exécutées dans le respect de l'enveloppe allouée avec en particulier une bonne exécution des dépenses d'investissements financées par l'extérieur, bien que l'objectif pour les dépenses en faveur des pauvres a été manqué de très peu ", précise la déclaration de la mission du Fmi au terme de sa dernière visite en Côte d'Ivoire. En matière d'accès des populations aux soins de santé et en médicaments, Mme Doris Ross a reconnu également le bon approvisionnement de la Pharmacie de la santé publique ( Psp) qui a été dotée en médicaments, ce qui est très important. Tout en souhaitant une mise en œuvre plus vigoureuse du Document de stratégie de réduction de la pauvreté (Dsrp), elle a salué la pertinence du premier rapport intérimaire qui vient d'être rendu public. En ce qui concerne la douane, après des dysfonctionnements techniques, qui ont entrainé des moins values, l'heure est à l'excédent. En termes de collecte de ressources, Mme Ross s'est réjoui des performances affichées par la régie que dirige le colonel major Alphonse Mangly.
Education, santé, adduction d'eau potable et électrification rurale
Sur ce chapitre, de gros efforts ont été faits en 2009 dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie de réduction de la pauvreté (Srp). Après la constitution des dix comités locaux à Yamoussoukro les 24, 25 et 26 septembre 2009, présidée par le ministre d'Etat Paul Antoine Bohoun Bouabré, des actes majeurs ont été posés sur le terrain. "Il s'agit dans le secteur de l'éducation, de la construction de 301 classes dans l'ex-zone Cno, du recrutement et la formation de 3 553 instituteurs bénévoles, du don de 2 469 599 kits scolaires et de la distribution de 4 129 498 ouvrages à 2 356023 élèves. Mais aussi et surtout de la distribution de 557,9 tonnes de vivres dans le cadre du programme intégré de pérennisation des cantines scolaires", précise Diaby Lanciné du Secrétariat permanent et technique. Par ailleurs, dans la mise en œuvre du Dsrp qualifié de non classique et qui peut s'appliquer à tout pays sortant d'une longue période de crise, par les institutions de Bretton Woods, de gros efforts ont été faits dans le secteur de la santé. Citons le recrutement de 1653 agents de la santé dont 296 sages-femmes et 388 infirmiers. Sans oublier la construction sur la même année, de 46 maternités, 9 blocs opératoires et la distribution de 800 mille moustiquaires imprégnées. En matière de réhabilitation et équipement, elles ont porté respectivement sur 15 blocs opératoires et 83 maternités. Si dans le volet électrification rurale, 66 localités ont été pourvues, celui de l'accès à l'eau potable, l'extension du réseau a permis de prendre en compte 35 localités, 8 pompes à hydrauliques villageoises améliorées (Hva) et 8 châteaux d'eau. Il ne faudrait pas passer sous silence, la réalisation de 633 forages équipés de pompes à motricité humaine d'une part, et de branchements sociaux au profit de 30 mille ménages. De bons points qui ont été salués par la mission d'évaluation du Fonds monétaire International (Fmi). Les prochaines assemblées annuelles du Fmi et du Groupe de la Banque mondiale qui ont lieu du 7 au 10 octobre prochain à Washington, seront l'occasion, pour la délégation ivoirienne, de réaffirmer la détermination de la Côte d'Ivoire, à tout mettre en œuvre, pour lever les derniers obstacles en vue de l'atteinte du Point d'achèvement dans le cadre de l'initiative en faveur des Pays pauvres très endettés (Ppte).
Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yahoo.fr
La où Alassane Dramane Ouattara, n'a pu avoir de programme avec le Fonds monétaire international ( Fmi), le Président Gbagbo et ses fidèles lieutenants, Paul Antoine Bohoun Bouabré et Charles Diby Koffi l'ont réussi. Dans un contexte sociopolitique des plus difficiles, sur instruction du Président Gbagbo, des actes forts ont été posés depuis quelques années. Il s'agit entre autres, de la mise en place du Fonds d'investissement en milieu rural (Fimr) qui a été conçu par des ivoiriens et pour les ivoiriens. Le Fimr a été créé au cours de la campagne 2006-2007 et adossé sur un prélèvement de 12,5 Fcfa et logé sur un compte à la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest ( Bceao), proposé aux Institutions de Bretton Woods par le ministre Diby Koffi Charles. Dans son application sur le terrain, le Fmi et la Banque mondiale, en si peu de temps, ont été convaincus. Car, le programme d'investissement qu'il finance, a contribué à la promotion du progrès économique et social des populations bénéficiaires, notamment les producteurs de café et de cacao. Pour la première étape qui concerne le secteur de la santé rurale, il a été dominé, entre autres, par la construction et l'équipement de maternités, dispensaires, de logements pour un montant de 3,5 milliards de Fcfa. dans le domaine de l'éducation, il a permis d'équiper 15 écoles primaires, deux collèges et un internat de 720 lits estimé à 6 milliards de Fcfa. Quant aux activités en hydraulique humaine, elles ont porté sur la réalisation de 300 forages positifs, la réhabilitation de 400 pompes et la construction de 300 pompes à motricité humaine estimée à 3 milliards de Fcfa. Sans oublier la réhabilitation des pistes rurales sur un linéaire de mille trois cent trente cinq (1335) km qui constitue la principale activité de ce secteur. Les besoins de financement s’élevaient à 11 milliards de Fcfa. Au total, le financement disponible qui était de 23,5 milliards de Fcfa représente les redevances de la campagne 2006-2007 et 2007-2008. Depuis, le mécanisme fonctionne bien sur le terrain pour le bonheur des producteurs. En tout cas, dans les zones de productions de café et de cacao.
Gestion du programme économique dans la rigueur et la transparence.
Par ailleurs, là où Alassane Dramane Ouattara, n'a pas eu de programme, alors qu'il se targue d'y avoir travaillé en tant que Dga, le Président Gbagbo a pu l'obtenir et celui-ci est géré avec maestria par son ministre de l'Economie et des Finances, Charles Diby Koffi. Il convient de préciser à toutes fins utiles que le dossier sur le programme économique est géré par le ministère de l'Economie et des Finances d'une part, et la stratégie de réduction de la pauvreté par le ministère d'Etat, ministère du Plan et du Développement d'autre part . Le tout étant appuyé par la Facilité élargie de crédit ( Fec) du Fonds monétaire international (Fmi). La bonne vision exprimée depuis trois missions conjointes du Fmi, de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement ( Bad), s'est confirmée le mercredi dernier, à l'issue de l’évaluation conduite par Doris Ross. La déclaration pondue à cet effet, indique clairement qu'en ce qui concerne le programme économique 2010, l'exécution du budget en fin juin est globalement en ligne avec les objectifs du programme. "La bonne tenue des recettes a contribué significativement à un solde budgétaire de 0,5% du Produit intérieur brut bien meilleur que prévu. Mais elles ne devraient pas affecter les prévisions pour l'année. Les dépenses publiques ont été exécutées dans le respect de l'enveloppe allouée avec en particulier une bonne exécution des dépenses d'investissements financées par l'extérieur, bien que l'objectif pour les dépenses en faveur des pauvres a été manqué de très peu ", précise la déclaration de la mission du Fmi au terme de sa dernière visite en Côte d'Ivoire. En matière d'accès des populations aux soins de santé et en médicaments, Mme Doris Ross a reconnu également le bon approvisionnement de la Pharmacie de la santé publique ( Psp) qui a été dotée en médicaments, ce qui est très important. Tout en souhaitant une mise en œuvre plus vigoureuse du Document de stratégie de réduction de la pauvreté (Dsrp), elle a salué la pertinence du premier rapport intérimaire qui vient d'être rendu public. En ce qui concerne la douane, après des dysfonctionnements techniques, qui ont entrainé des moins values, l'heure est à l'excédent. En termes de collecte de ressources, Mme Ross s'est réjoui des performances affichées par la régie que dirige le colonel major Alphonse Mangly.
Education, santé, adduction d'eau potable et électrification rurale
Sur ce chapitre, de gros efforts ont été faits en 2009 dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie de réduction de la pauvreté (Srp). Après la constitution des dix comités locaux à Yamoussoukro les 24, 25 et 26 septembre 2009, présidée par le ministre d'Etat Paul Antoine Bohoun Bouabré, des actes majeurs ont été posés sur le terrain. "Il s'agit dans le secteur de l'éducation, de la construction de 301 classes dans l'ex-zone Cno, du recrutement et la formation de 3 553 instituteurs bénévoles, du don de 2 469 599 kits scolaires et de la distribution de 4 129 498 ouvrages à 2 356023 élèves. Mais aussi et surtout de la distribution de 557,9 tonnes de vivres dans le cadre du programme intégré de pérennisation des cantines scolaires", précise Diaby Lanciné du Secrétariat permanent et technique. Par ailleurs, dans la mise en œuvre du Dsrp qualifié de non classique et qui peut s'appliquer à tout pays sortant d'une longue période de crise, par les institutions de Bretton Woods, de gros efforts ont été faits dans le secteur de la santé. Citons le recrutement de 1653 agents de la santé dont 296 sages-femmes et 388 infirmiers. Sans oublier la construction sur la même année, de 46 maternités, 9 blocs opératoires et la distribution de 800 mille moustiquaires imprégnées. En matière de réhabilitation et équipement, elles ont porté respectivement sur 15 blocs opératoires et 83 maternités. Si dans le volet électrification rurale, 66 localités ont été pourvues, celui de l'accès à l'eau potable, l'extension du réseau a permis de prendre en compte 35 localités, 8 pompes à hydrauliques villageoises améliorées (Hva) et 8 châteaux d'eau. Il ne faudrait pas passer sous silence, la réalisation de 633 forages équipés de pompes à motricité humaine d'une part, et de branchements sociaux au profit de 30 mille ménages. De bons points qui ont été salués par la mission d'évaluation du Fonds monétaire International (Fmi). Les prochaines assemblées annuelles du Fmi et du Groupe de la Banque mondiale qui ont lieu du 7 au 10 octobre prochain à Washington, seront l'occasion, pour la délégation ivoirienne, de réaffirmer la détermination de la Côte d'Ivoire, à tout mettre en œuvre, pour lever les derniers obstacles en vue de l'atteinte du Point d'achèvement dans le cadre de l'initiative en faveur des Pays pauvres très endettés (Ppte).
Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yahoo.fr