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Économie Publié le lundi 4 octobre 2010 | Le Mandat

L’argent, le danger

Une élection se prépare. Une élection, c’est tout un monde. Une élection, c’est de l’argent. L’argent, il faut en trouver beaucoup. Beaucoup ! Surtout quand il s’agit d’une présidentielle. Les présidentielles à venir attirent les abeilles. Dans la ruche du Pdci-Rda, les abeilles font beaucoup de bruit. Des bruits qui traînent des odeurs d’argent. De l’argent qui appartient à Henri Konan Bédié et surtout au Pdci. Les abeilles sont là, qui guettent. Elles veulent coûte que coûte faire du miel dans une ruche qu’elles ont abandonnée depuis onze (11) ans. Elles reviennent pourtant, faisant fi de ce qu’on ne peut abandonner une maison (ici la ruche) et y revenir. Mais, comme le Pdci a l’habitude de prêter le flanc, les choses pourraient bien se passer pour les abeilles qui ont le dos large. Ainsi, les journaux disparus reparaissent, les hommes politiques vocifèrent. Tous en veulent à l’argent de Bédié. Cet argent de campagne qui attire la convoitise. D’aucuns voudraient de l’argent – dans cette campagne – pour se construire des maisons, d’autres s’acheter de grosses cylindrées. Dans l’affaire, c’est l’argent de la campagne du président Bédié qui est en danger. S’il le comprend lui-même, tout se passera bien pour son élection.

Ces ‘’investisseurs’’…

Ils sont militants. Ils ne sont pas connus. Mais ils travaillent beaucoup pour un parti au sein duquel ils ont décidé de militer (comprenez) pour un retour au développement. Ils n’ont jamais rien demandé en retour à leur parti. Mais ils ne peuvent aujourd’hui comprendre qu’ils soient laissés dans la nasse. Encore qu’ils participent aux tournées de Bédié. Ce, avec leurs propres fonds. Bédié devra comprendre qu’il a des serpents dans sa poche et surtout veiller à ce que les ‘’investisseurs’’ qui travaillent à son retour au pouvoir ne le lâchent pas. Il est dit dans nos contrées que ‘’celui qui a été mordu par un serpent, a peur du verre de terre’’. Béidé devra se souvenir du 24 décembre 99. Avec le coup d’Etat, on a vu la quasi majorité de ses proches disparaître. Une fois ! En exil en France, il était seul ! Deux fois ! Jamais deux (2) sans trois (3) ! Cette occasion de la présidentielle pourrait lui permettre de mieux voir les choses et aider ceux qui l’ont aidé. Ceux qui arrivent comme un cheveu sur la soupe ou les disparus subitement réapparus ne doivent pas avoir droit de cité. Ces « investisseurs » sont là. Ils méritent d’être soutenus et surtout encouragés. La balle est dans le camp de M. Bédié !

Traoré B. TEGUERE
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