Suite à la décision du Premier ministre de fermer les télévisions et radios des zones Centre-Nord-Ouest, le Col-maj des Forces nouvelles, Bamba Sinima donne des précisions.
Le Premier ministre vous a chargé de mettre en œuvre les décisions relatives à la couverture de l’ensemble du territoire par la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti). Quand est-ce que ces décisions vont-elles entrer en vigueur ?
La couverture de la zone par la Rti ne dépend pas des Forces nouvelles. Avant-même la crise, la Rti, que ce soit la télévision ou la radio, n’arrivait pas à couvrir l’ensemble du territoire ivoirien ! Si aujourd’hui, elle a suffisamment d’émetteurs, les Fn n’auront aucun prétexte à les empêcher de couvrir l’ensemble du territoire national. Nous sommes prêts à exécuter la décision du Premier ministre. Nous n’avons aucun problème à ce niveau. Nous sommes tous pour la réconciliation nationale et pour la restauration de l’autorité de l’Etat sur tout l’ensemble du territoire.
Comment comptez-vous aider la Rti à se déployer sur l’ensemble du territoire ?
Nous avons demandé une rencontre avec le ministère de la Communication et le Cnca (Conseil national de la communication audiovisuelle). Nous attendons qu’ils viennent à nous, afin de voir dans quelle mesure nous pourrons collaborer. Nous sommes dans une période extrêmement importante pour la vie de notre pays, il est bon que l’ensemble du territoire ivoirien soit couvert par la Rti. Pour que le message qui est diffusé aux Ivoiriens soit le même partout.
Mais cela requiert la mise à disposition de la Rti, des émetteurs et stations occupés par les télévisions et radios des zones Cno. Quand est-ce que cela va-t-il se faire ?
La question ne se pose pas à ce niveau. Au début de la crise, nous avons constaté qu’il y avait un véritable déficit de communication. Les populations n’étaient pas servies par les médias d’Etat. C’est ainsi que la plupart des antennes ont été réparées et conditionnées par les Fn. Si la Rti veut les récupérer, il n’y a pas de problèmes. C’est pour quoi nous demandons à rencontrer le ministère de la Communication pour en discuter.
Est-ce à dire que ces radios et télévisions vont continuer à émettre jusqu’à ce que la Rti soit capable d’assurer son rôle ?
Tout à fait. Les radios et télévisions vont continuer à émettre, mais dans un certain ordre. Nous allons leur établir un cahier de charges. Mardi, j’aurai une réunion avec tous les organes de presse de la zone Cno où des consignes précises seront données pour que l’exécution des programmes soit conforme à l’esprit du moment.
Il ne s’agit donc pas de la disparition de ces médias ?
Pas du tout !
Mais qu’adviendra-t-il d’eux lorsque la Rti se sera déployée sur tout l’ensemble du territoire national ?
Ce n’est pas encore le cas. Nous demandons que le ministère de la Communication vienne nous voir pour discuter de toutes ces questions. Il ne faut pas oublier que nous employons du personnel au niveau de ces régies. Cela fait huit ans que nous avons remis tous ces matériels en condition. Pour tous les autres ministères qui ont déployé leur personnel dans la zone, nous avons eu à échanger sur la question et puis, chacun s’est engagé de sorte que le travail se fasse le plus correctement possible.
Mais ce préalable peut être perçu comme une façon pour vous de retarder le processus ?
Il n’y a pas de préalable ! S’il y a eu les Accords de Ouagadougou, c’est suite à des discussions qui ont duré des mois. Dans la même veine, les Fn demandent simplement aux responsables de la télévision et de la radio de venir les voir pour en parler ! Cela ne veut pas dire que c’est un préalable.
Lorsque la Rti sera présente sur tout le territoire national pendant la campagne électorale, dans quel cadre ces médias vont-ils poursuivre leurs émissions ? Sera-ce dans les limites prescrites par la Cei?
Cette question que vous posez, dégage la nécessité que la Rti vienne vers nous. C’est pourquoi nous souhaitons rencontrer le plus rapidement possible le ministre de la Communication pour en parler plus sérieusement, afin de faciliter la mise en œuvre de ces décisions. Les Fn ne sont pas fermées à une quelconque concertation ou à un quelconque compromis. Au contraire, nous le souhaitons!
Quel est la moyenne des personnes employées dans ces différents médias ?
Sachez seulement que nous avons une trentaine de radios et près de six télévisions qui émettent.
Entretien réalisé par MAE
Le Premier ministre vous a chargé de mettre en œuvre les décisions relatives à la couverture de l’ensemble du territoire par la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti). Quand est-ce que ces décisions vont-elles entrer en vigueur ?
La couverture de la zone par la Rti ne dépend pas des Forces nouvelles. Avant-même la crise, la Rti, que ce soit la télévision ou la radio, n’arrivait pas à couvrir l’ensemble du territoire ivoirien ! Si aujourd’hui, elle a suffisamment d’émetteurs, les Fn n’auront aucun prétexte à les empêcher de couvrir l’ensemble du territoire national. Nous sommes prêts à exécuter la décision du Premier ministre. Nous n’avons aucun problème à ce niveau. Nous sommes tous pour la réconciliation nationale et pour la restauration de l’autorité de l’Etat sur tout l’ensemble du territoire.
Comment comptez-vous aider la Rti à se déployer sur l’ensemble du territoire ?
Nous avons demandé une rencontre avec le ministère de la Communication et le Cnca (Conseil national de la communication audiovisuelle). Nous attendons qu’ils viennent à nous, afin de voir dans quelle mesure nous pourrons collaborer. Nous sommes dans une période extrêmement importante pour la vie de notre pays, il est bon que l’ensemble du territoire ivoirien soit couvert par la Rti. Pour que le message qui est diffusé aux Ivoiriens soit le même partout.
Mais cela requiert la mise à disposition de la Rti, des émetteurs et stations occupés par les télévisions et radios des zones Cno. Quand est-ce que cela va-t-il se faire ?
La question ne se pose pas à ce niveau. Au début de la crise, nous avons constaté qu’il y avait un véritable déficit de communication. Les populations n’étaient pas servies par les médias d’Etat. C’est ainsi que la plupart des antennes ont été réparées et conditionnées par les Fn. Si la Rti veut les récupérer, il n’y a pas de problèmes. C’est pour quoi nous demandons à rencontrer le ministère de la Communication pour en discuter.
Est-ce à dire que ces radios et télévisions vont continuer à émettre jusqu’à ce que la Rti soit capable d’assurer son rôle ?
Tout à fait. Les radios et télévisions vont continuer à émettre, mais dans un certain ordre. Nous allons leur établir un cahier de charges. Mardi, j’aurai une réunion avec tous les organes de presse de la zone Cno où des consignes précises seront données pour que l’exécution des programmes soit conforme à l’esprit du moment.
Il ne s’agit donc pas de la disparition de ces médias ?
Pas du tout !
Mais qu’adviendra-t-il d’eux lorsque la Rti se sera déployée sur tout l’ensemble du territoire national ?
Ce n’est pas encore le cas. Nous demandons que le ministère de la Communication vienne nous voir pour discuter de toutes ces questions. Il ne faut pas oublier que nous employons du personnel au niveau de ces régies. Cela fait huit ans que nous avons remis tous ces matériels en condition. Pour tous les autres ministères qui ont déployé leur personnel dans la zone, nous avons eu à échanger sur la question et puis, chacun s’est engagé de sorte que le travail se fasse le plus correctement possible.
Mais ce préalable peut être perçu comme une façon pour vous de retarder le processus ?
Il n’y a pas de préalable ! S’il y a eu les Accords de Ouagadougou, c’est suite à des discussions qui ont duré des mois. Dans la même veine, les Fn demandent simplement aux responsables de la télévision et de la radio de venir les voir pour en parler ! Cela ne veut pas dire que c’est un préalable.
Lorsque la Rti sera présente sur tout le territoire national pendant la campagne électorale, dans quel cadre ces médias vont-ils poursuivre leurs émissions ? Sera-ce dans les limites prescrites par la Cei?
Cette question que vous posez, dégage la nécessité que la Rti vienne vers nous. C’est pourquoi nous souhaitons rencontrer le plus rapidement possible le ministre de la Communication pour en parler plus sérieusement, afin de faciliter la mise en œuvre de ces décisions. Les Fn ne sont pas fermées à une quelconque concertation ou à un quelconque compromis. Au contraire, nous le souhaitons!
Quel est la moyenne des personnes employées dans ces différents médias ?
Sachez seulement que nous avons une trentaine de radios et près de six télévisions qui émettent.
Entretien réalisé par MAE