Des dysfonctionnements constatés dans la gestion des institutions de microfinance de l’UEMOA au relèvement du capital minimum des banques, rien n’est resté dans les casiers de ces assises, selon ’’L’observateur’’ qui a donné l’information. Tout a été passé au peigne fin. Ainsi, sur le volet du dysfonctionnement, la BCEAO a noté, après des vérifications circonstanciées, que les systèmes de financement décentralisés sont caractérisés par “un déficit de bonne gouvernance, une gestion catastrophique, de nombreux détournements, des carences et incompétences des dirigeants”. Eu égard à cet état de fait, le Conseil a pris d’importantes décisions. En autre, l’autorisation donnée à la BCEAO de mettre sur pied un comité de surveillance composé de ministres, de personnalités de la BCEAO et de personnes-ressources. Aussi, une loi relative sera-t-elle adoptée dans ce ses. Le Conseil a également exhorté les autorités de chaque pays à l’application des mesures prises. En ce qui concerne le relèvement du capital minimum des banques, il a été demandé de consolider les institutions de financement. Ainsi, pour les banques, le capital requis est désormais de 10 milliards de FCFA. Mais, l’évolution vers ce capital se fera graduellement à hauteur de 5 milliards de nos francs pour les banques, à la date du 31 décembre 2010. Le gouverneur a donc invité les établissements à s’y conformer avant la date butoir, car la réglementation bancaire sera appliquée et la Commission bancaire ne transigera pas.
J. César
J. César