A l’instar des enseignants du monde entier, ceux de la Côte d’Ivoire ont célébré le mardi 05 octobre 2010 au Palais de la Culture Bernard Dadié, la journée mondiale de l’enseignant, dont le thème retenu par l’UNESCO était « La reconstruction passe par les enseignants ». La cérémonie s’est tenue en présence du ministre de l’Education Nationale.
«L’enseignant, artisan de l’unité nationale », tel est le thème retenu par le ministère de l’Education Nationale lors de la célébration de la journée de l’enseignant. « Devant les attentes élevées et les défis de plus en plus complexes du monde en pleine mutation, les enseignants ont besoin non seulement que soient améliorés leurs conditions de vie et de travail, mais aussi et surtout que soit valorisée la représentation sociale de leur statut », a souhaité M. Bleu-Lainé. Tout en engageant l’Etat de Côte d’Ivoire dans le rayonnement de la fonction d’enseignant, le ministre a invité l’ensemble des acteurs à une union sacrée autour de l’école ivoirienne. « Les enseignants étant les principaux artisans de cette société, il importe avant tout de leur donner les moyens de leur dignité par la considération et le respect dus à leur statut (…) l’Etat de Côte d’Ivoire invite les collectivités locales, les parents d’élèves et tous les acteurs de l’école, la société dans son ensemble, à faire une union sacrée autour de l’école Ivoirienne, lieu et instance de production de la société de demain », a-t-il affirmé. Se succédant au pupitre, tous les syndicats et mouvements représentant les différents corps de l’enseignement ont tenu à remercier le Chef de l’Etat pour tous les acquis. Toutefois, ils étaient tous unanimes que beaucoup reste à faire. Pour Mesmin Comoé, il n’y a pas de raison que le maître qui est le principal artisan de la réussite scolaire, soit au bas de l’échelle sociale. C’est pour quoi, il a invité l’Etat à dégager l’enseignant de toutes les pesanteurs sociales, en procédant au paiement correcte de leur indemnité de logement, au déblocage des avancements des instituteurs, tout en revoyant le niveau de recrutement des enseignants, notamment les instituteurs. Soro Mamadou du Synesci, après avoir tancé la formation par compétence, il a plaidé pour la réduction des élèves dans les salles de classes (45 élèves maximum) et un bilan de santé annuel au frais de l’Etat compte tenu du travail harassant des enseignants.
A Dedi
«L’enseignant, artisan de l’unité nationale », tel est le thème retenu par le ministère de l’Education Nationale lors de la célébration de la journée de l’enseignant. « Devant les attentes élevées et les défis de plus en plus complexes du monde en pleine mutation, les enseignants ont besoin non seulement que soient améliorés leurs conditions de vie et de travail, mais aussi et surtout que soit valorisée la représentation sociale de leur statut », a souhaité M. Bleu-Lainé. Tout en engageant l’Etat de Côte d’Ivoire dans le rayonnement de la fonction d’enseignant, le ministre a invité l’ensemble des acteurs à une union sacrée autour de l’école ivoirienne. « Les enseignants étant les principaux artisans de cette société, il importe avant tout de leur donner les moyens de leur dignité par la considération et le respect dus à leur statut (…) l’Etat de Côte d’Ivoire invite les collectivités locales, les parents d’élèves et tous les acteurs de l’école, la société dans son ensemble, à faire une union sacrée autour de l’école Ivoirienne, lieu et instance de production de la société de demain », a-t-il affirmé. Se succédant au pupitre, tous les syndicats et mouvements représentant les différents corps de l’enseignement ont tenu à remercier le Chef de l’Etat pour tous les acquis. Toutefois, ils étaient tous unanimes que beaucoup reste à faire. Pour Mesmin Comoé, il n’y a pas de raison que le maître qui est le principal artisan de la réussite scolaire, soit au bas de l’échelle sociale. C’est pour quoi, il a invité l’Etat à dégager l’enseignant de toutes les pesanteurs sociales, en procédant au paiement correcte de leur indemnité de logement, au déblocage des avancements des instituteurs, tout en revoyant le niveau de recrutement des enseignants, notamment les instituteurs. Soro Mamadou du Synesci, après avoir tancé la formation par compétence, il a plaidé pour la réduction des élèves dans les salles de classes (45 élèves maximum) et un bilan de santé annuel au frais de l’Etat compte tenu du travail harassant des enseignants.
A Dedi