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Société Publié le mardi 5 octobre 2010 | Le Temps

Bangolo : Tournée de sensibilisation de la ComNat-ci / Le Commandant Kouamé du Cci :

La caravane de sensibilisation sur la prolifération et la circulation des armes légères initiée par le ComNat-ci sillonne depuis une semaine à l'intérieur du pays.

Le Commissaire Kouamé, Commandant du Centre de commandement intégré (Cci) de Bangolo était le jeudi 30 septembre 2010, au centre culturel de Bangolo (à l'Ouest de la Côte d'Ivoire), dans le cadre de la campagne nationale de sensibilisation pour des Elections sans violence armée, organisée par la Commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation Illicite des armes légères et de petit calibre (ComNat-Ci). Il a souhaité que le gouvernement leur octroie du matériel de maintien d'ordre afin d’éviter de se servir des armes à feu pour la sécurisation du processus électoral dans sa zone. Il a, par ailleurs, assuré de son soutien à la campagne nationale de sensibilisation pour des élections sans violence armée. " Nous sommes vos émissaires, nous allons répercuter le message auprès de nos frères d'armes et des populations ", a-t-il indiqué. Le Substitut du Commissaire du Gouvernement, le Capitaine du parquet militaire Yao Koffi Roger en sa qualité de gardien de la réglementation de l'armée a entretenu ses frères d'armes sur les attitudes à adopter dans le bureau de vote et en période électorale en général. Il a soutenu que les armes sont les moyens de travail mais on ne les détient pas quand on veut. " Même étant Fds, sans autorisation, vous ne pouvez pas porter une arme autre que l'arme de dotation ", a-t-il précisé. Il a ajouté que l'usage de l'arme doit être " l'extrême solution " parce que selon lui, " les lieux de vote ne sont pas des champs de bataille". Le Capitaine Yao Koffi Roger s'est prononcé sur ce que les militaires appelleraient ''abusivement'' le " tire de sommation ". " Tirez en l'air est interdit par tous les règlements militaires ", a-t-il précisé avant d'appeler ses frères d'armes à la vigilance dans les opérations de sécurisation des élections. Le général Désiré Adjoussou a appuyé ses propos, en rappelant que " nous souhaitons que les armes se taisent ". Car, a-t-il fait savoir, " s'il y a un seul coup de feu qui part, personne ne sortira pour voter. Toute la population aura peur et la psychose va s'installer, ce seront tous les sacrifices fournis pour arriver à cette étape de la sortie de crise qui vont tomber à l'eau ". Face aux populations et aux militaires, Mme Michèle Pépé, au nom du Réseau d'actions sur les armes légères en Afrique de l'Ouest, section Côte d'Ivoire Rasalao-Ci et du Fonds des Nations unies pour les femmes (Unifem), a fait un véritable plaidoyer en faveur des femmes pour cette période électorale. Elle a relevé que la question de la sécurisation des femmes en période électorale doit préoccuper les forces de sécurité. Car, a-t-elle poursuivi, elle a un besoin particulier de protection elles et leurs enfants parce qu'elles sont les maillons faibles quand tout se gâte. Elle a ajouté que les femmes sont considérées comme " des citoyens de seconde zone " alors qu'elles ont les mêmes droits que les hommes. Notamment, la liberté d'expression, le droit au vote.

Jean-Baptiste Essis
jejbessis@gmail.com
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