La journée mondiale de l’enseignant a été célébrée comme un 1er mai, hier, à Abidjan, à quelques jours de la présidentielle du 31 octobre.
Les leaders des principaux syndicats d’enseignants du primaire et du secondaire espéraient émettre leurs revendications devant le président de la République, à l’occasion de la première célébration officielle en Côte d’Ivoire de leur journée mondiale. Mais, c’est pratiquement à la dernière minute que certains ont su que Laurent Gbagbo, parrain de la cérémonie, ne viendrait pas, hier matin, au Palais de la Culture. Malgré cela, revendications, suggestions et propositions ont plu à l’endroit du ministre de l’Education nationale, Gilbert Bleu Lainé, qui devra les transmettre à son patron. Soro Mamadou, secrétaire général du Synesci, a suggéré à l’Etat d’accorder un bilan annuel de santé à lui et à ses pairs pour 100h de travail par semaine, les heures de préparations de cours et de devoirs y comprises. Il a également conseillé la réduction à 45 l’effectif des classes comme facteur de promotion de la non-violence à l’école. Restant collé au thème de la journée en terre ivoirienne, «l’enseignant, artisan d’unité nationale», Soro Mamadou a rappelé les efforts de sa corporation en faveur de la réduction des fléaux à l’école tels que la violence et le Vih/Sida. Le leader syndical a ajouté, entre autres, que les enseignants du secondaire contribuent à l’augmentation du taux de scolarisation dans le pays. Idem pour le représentant de N’Dri Kouamé Benjamin, secrétaire général du Synececi et président du Collectif des syndicats des emplois du secteur éducation-formation qui regroupe onze syndicats. Au primaire, Mesmin Comoé, secrétaire général du mou??vement des instituteurs pour la défense de leurs droits, accueilli au pupitre à l’applaudimètre, a estimé que la réconciliation du pays passera par l’enseignant, surtout l’instituteur. L’Etat doit, pour l’honorer, respecter ses engagements au sujet des principales revendications dont l’application complète de la nouvelle grille indiciaire et le paiement du rappel du Cap. Il a aussi estimé que le niveau de recrutement des instituteurs doit être amélioré. Le Syndicat national des enseignants du primaire public de Côte d’Ivoire conduit par son secrétaire général, a rappelé à la suite de Mesmin Comoé, combien, malgré la souffrance endurée en pleine guerre, la corporation a tenu l’école sur les rails. Le leader a appelé ses camarades à la cohésion pour poursuivre la lutte. Les syndicalistes, tous heureux de la tenue de la manifestation, ont reconnu aussi des mérites à l’Etat pour certains efforts consentis, notamment, le décrochage d’enseignants et la révision du profil de carrière, réparant ainsi une «certaine injustice».
Nesmon De Laure
Les leaders des principaux syndicats d’enseignants du primaire et du secondaire espéraient émettre leurs revendications devant le président de la République, à l’occasion de la première célébration officielle en Côte d’Ivoire de leur journée mondiale. Mais, c’est pratiquement à la dernière minute que certains ont su que Laurent Gbagbo, parrain de la cérémonie, ne viendrait pas, hier matin, au Palais de la Culture. Malgré cela, revendications, suggestions et propositions ont plu à l’endroit du ministre de l’Education nationale, Gilbert Bleu Lainé, qui devra les transmettre à son patron. Soro Mamadou, secrétaire général du Synesci, a suggéré à l’Etat d’accorder un bilan annuel de santé à lui et à ses pairs pour 100h de travail par semaine, les heures de préparations de cours et de devoirs y comprises. Il a également conseillé la réduction à 45 l’effectif des classes comme facteur de promotion de la non-violence à l’école. Restant collé au thème de la journée en terre ivoirienne, «l’enseignant, artisan d’unité nationale», Soro Mamadou a rappelé les efforts de sa corporation en faveur de la réduction des fléaux à l’école tels que la violence et le Vih/Sida. Le leader syndical a ajouté, entre autres, que les enseignants du secondaire contribuent à l’augmentation du taux de scolarisation dans le pays. Idem pour le représentant de N’Dri Kouamé Benjamin, secrétaire général du Synececi et président du Collectif des syndicats des emplois du secteur éducation-formation qui regroupe onze syndicats. Au primaire, Mesmin Comoé, secrétaire général du mou??vement des instituteurs pour la défense de leurs droits, accueilli au pupitre à l’applaudimètre, a estimé que la réconciliation du pays passera par l’enseignant, surtout l’instituteur. L’Etat doit, pour l’honorer, respecter ses engagements au sujet des principales revendications dont l’application complète de la nouvelle grille indiciaire et le paiement du rappel du Cap. Il a aussi estimé que le niveau de recrutement des instituteurs doit être amélioré. Le Syndicat national des enseignants du primaire public de Côte d’Ivoire conduit par son secrétaire général, a rappelé à la suite de Mesmin Comoé, combien, malgré la souffrance endurée en pleine guerre, la corporation a tenu l’école sur les rails. Le leader a appelé ses camarades à la cohésion pour poursuivre la lutte. Les syndicalistes, tous heureux de la tenue de la manifestation, ont reconnu aussi des mérites à l’Etat pour certains efforts consentis, notamment, le décrochage d’enseignants et la révision du profil de carrière, réparant ainsi une «certaine injustice».
Nesmon De Laure