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Société Publié le mercredi 6 octobre 2010 | Nord-Sud

Le cri du cœur des enseignants du privé

Le Syndicat national des employés de l’enseignement privé secondaire de Côte d’Ivoire (Syneepseci) lancé hier devant la presse, à Adjamé, un Sos pour le Centre d’enseignement supérieur des technologies internationales d’Abidjan - Ecole entreprise et placement (groupe Cestia-2ep). Selon son porte-parole, Soumahoro Vassiriki, qui a lu une déclaration dans le cadre de la journée mondiale de l’enseignant célébré ce mardi, l’Etat doit plus 500 millions de Fcfa à ce seul établissement. Le syndicat a adressé un courrier au ministre de l’Economie et des Finances, Charles Diby pour lui demander de faire face à ces arriérés de frais d’écolage, dont le non-paiement plombe, selon lui, le fonctionnement de l’établissement. De nombreuses écoles privées vivent le même problème. Le porte-parole du directoire des fondateurs des établissements privés de Côte d’Ivoire, Dr Elété Aka, confirme que l’Etat doit assez d’argent aux fondateurs du supérieur. «Les frais d’écolage des bacheliers affectés par l’Etat au titre des années 2009 et 2010 ne sont pas encore payés», a-t-il indiqué. A la veille des examens de l’année dernière, le passif à apurer s’élevait à 49 milliards. Selon le porte -parole du directoire que nous avons joint par téléphone, les discussions avec les autorités ne pourraient reprendre qu’après l’élection présidentielle prévue le 31 octobre. «Nous savons que tous les Ivoiriens sont préoccupés en ce moment par l’élection présidentielle. Aucune revendication ne portera fruit actuellement», estime-t-il. Les responsables du Syneepseci ont dépeint un tableau hideux de l’enseignement privé. Selon Soumahoro Vassiriki, ce secteur est devenu une zone de non-droit où l’enseignant est réduit à l’état d’esclave. Il est exploité et astreint à un salaire de misère, au moment où la Côte d’Ivoire amorce le dernier virage de la sortie de crise. Se prononçant sur le thème de la journée : «la reconstruction passe par les enseignants», il a soutenu que la reconstruction de la Côte d’Ivoire ne doit pas se faire au détriment de l’enseignement privé.

Adélaïde Konin
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