Alain Théophile Diby, le président Mouvement ivoirien pour la stabilité politique (Mispo) organise une caravane de sensibilisation pour des élections apaisées. Il en donne ici les raisons.
Depuis quelques jours, vous avez entrepris des caravanes de sensibilisation aussi bien à Abidjan qu’à l’intérieur du pays. Quelles en sont les motivations?
Vu l’ignorance qui est un facteur déterminant pour le déchaînement des passions, vu également la situation sociopolitique actuelle qui est très fragile, nous avons jugé utile de mener une campagne de sensibilisation pour des élections apaisées. Surtout qu’avec les récentes crises liées au contentieux judiciaire sur les listes électorales provisoires, les foyers de tension restent encore latents. Il fallait donc mener cette campagne, pour que les élections à venir se fassent dans la transparence et dans le calme. Ce faisant, nous voulons inviter les populations à s’approprier les efforts déjà consentis par le Premier ministre et les autres acteurs de la sortie de crise.
Quel est la portée des messages que vous délivrez à la population ?
Il faut dire que c’est depuis le 14 août que nous sommes en action sur la question des élections sans violence. Eu égard à l’engouement que cela crée, nous pouvons estimer que les populations adhèrent. A Divo comme à Duékoué, les 2 étapes que nous venons de parcourir, nous avons eu massivement l’adhésion des populations. Mais ce qui est important à souligner, c’est surtout la qualité des personnes qui assistent aux caravanes. Il s’agit des leaders des jeunes des partis politiques tels que le Fpi, le Mfa, le Rdr, le Pdci... Vu la mobilisation, nous nous disons que la population accorde un intérêt à cette caravane.
Quel est le message que vous délivrez à chaque rencontre ?
D’abord, il y a un message qui est délivré aux candidats. De façon générale, nous leur demandons d’utiliser le bon ton dans les différentes campagnes et d’instruire leur état-major sur la nécessité qu’il y a, à aller à ces élections et d’accepter le résultat des urnes. A l’endroit de la population, nous disons surtout à la jeunesse qui est très souvent utilisée dans les actes de violence, de faire preuve de maturité et de responsabilité. Et donc, de choisir la non-violence en tournant le dos aux candidats qui viendront leur demander d’adopter des comportements qui sont en contradiction avec la cohésion sociale.
Comptez-vous rencontrer personnellement les candidats ?
Bien sûr, nous allons les rencontrer. Mais, c’est une question de priorité. Nous nous adressons d’abord à la jeunesse ensuite aux candidats.
Qu’est-ce qui a motivé le choix des localités que vous avez ciblées ?
Le choix de ces localités est lié au fait qu’il y a eu beaucoup de tensions dans ces zones depuis les audiences foraines jusqu’au contentieux électoral. A Divo, ç’a été le cas. Et, à Duékoué, vous savez, les massacres qui ont eu lieu lors de la crise.
Entretien réalisé par Marc Dossa Coll. MHS
Nord Sud Quotidien
Depuis quelques jours, vous avez entrepris des caravanes de sensibilisation aussi bien à Abidjan qu’à l’intérieur du pays. Quelles en sont les motivations?
Vu l’ignorance qui est un facteur déterminant pour le déchaînement des passions, vu également la situation sociopolitique actuelle qui est très fragile, nous avons jugé utile de mener une campagne de sensibilisation pour des élections apaisées. Surtout qu’avec les récentes crises liées au contentieux judiciaire sur les listes électorales provisoires, les foyers de tension restent encore latents. Il fallait donc mener cette campagne, pour que les élections à venir se fassent dans la transparence et dans le calme. Ce faisant, nous voulons inviter les populations à s’approprier les efforts déjà consentis par le Premier ministre et les autres acteurs de la sortie de crise.
Quel est la portée des messages que vous délivrez à la population ?
Il faut dire que c’est depuis le 14 août que nous sommes en action sur la question des élections sans violence. Eu égard à l’engouement que cela crée, nous pouvons estimer que les populations adhèrent. A Divo comme à Duékoué, les 2 étapes que nous venons de parcourir, nous avons eu massivement l’adhésion des populations. Mais ce qui est important à souligner, c’est surtout la qualité des personnes qui assistent aux caravanes. Il s’agit des leaders des jeunes des partis politiques tels que le Fpi, le Mfa, le Rdr, le Pdci... Vu la mobilisation, nous nous disons que la population accorde un intérêt à cette caravane.
Quel est le message que vous délivrez à chaque rencontre ?
D’abord, il y a un message qui est délivré aux candidats. De façon générale, nous leur demandons d’utiliser le bon ton dans les différentes campagnes et d’instruire leur état-major sur la nécessité qu’il y a, à aller à ces élections et d’accepter le résultat des urnes. A l’endroit de la population, nous disons surtout à la jeunesse qui est très souvent utilisée dans les actes de violence, de faire preuve de maturité et de responsabilité. Et donc, de choisir la non-violence en tournant le dos aux candidats qui viendront leur demander d’adopter des comportements qui sont en contradiction avec la cohésion sociale.
Comptez-vous rencontrer personnellement les candidats ?
Bien sûr, nous allons les rencontrer. Mais, c’est une question de priorité. Nous nous adressons d’abord à la jeunesse ensuite aux candidats.
Qu’est-ce qui a motivé le choix des localités que vous avez ciblées ?
Le choix de ces localités est lié au fait qu’il y a eu beaucoup de tensions dans ces zones depuis les audiences foraines jusqu’au contentieux électoral. A Divo, ç’a été le cas. Et, à Duékoué, vous savez, les massacres qui ont eu lieu lors de la crise.
Entretien réalisé par Marc Dossa Coll. MHS
Nord Sud Quotidien