La Côte d'Ivoire, premier producteur mondial du cacao se signale dans la transformation de ses fèves. Du coup, elle vient de ravir la première place détenue jusque-là par les Pays-Bas, avec 500.000 tonnes.
"…Parce qu'il nous faut créer de la valeur ajoutée dans cette importante filière économique, nous ne pouvons pas nous détourner de la transformation sur place de nos produits primaires. Mais, aussi et surtout parce que nous devons offrir des opportunités d'emplois à nos populations, nous devons nous engager dans la voie de la transformation des produits". Ces mots sont contenus dans le livre programme du Président de la République, Laurent Gbagbo. Il ambitionne à travers cela rendre à l'agriculture sa vocation originelle, à savoir : nourrir la population avant d'être source de devises pour la société d'une part, et d'autre part, fournir à l'industrie nationale les matières premières nécessaires à leur exploitation. Cette vision est en train de converger dans ce sens. Les statistiques le prouvent. L'année dernière, par exemple, cite le ministre d'Etat, ministre du plan et du développement, Paul Antoine Bohoun Bouabré, la transformation locale du cacao a porté sur 400000 tonnes sur une production annuelle de 1,304 million tonnes, soit un taux de transformation de 30%. Ce taux de transformation a été de 25% entre 2000 et 2009. Des progrès énormes au regard des chiffres enregistrés d'avant 2000 qui sont de 18%. Pour la nouvelle campagne de commercialisation de cacao ouverte le 1er octobre dernier, la Côte d'Ivoire compte transformer 500000 tonnes de sa production nationale, soit 40%. Huit entreprises sont chargées de faire ce travail. Vient de s'ajouter, une nouvelle société basée dans la région de San Pedro. Cette unité, dénommée Choco Ivoire, va utiliser des équipements modernes pour la production de 32000 tonnes de masse de cacao. Avec cette transformation, la Côte d'Ivoire supplante de très loin, les Pays-Bas, qui transforment un peu moins de 460000 tonnes. Ce qui permettra à la Côte d'Ivoire d'être à la fois premier producteur et transformateur de fèves de cacao mondial.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
"…Parce qu'il nous faut créer de la valeur ajoutée dans cette importante filière économique, nous ne pouvons pas nous détourner de la transformation sur place de nos produits primaires. Mais, aussi et surtout parce que nous devons offrir des opportunités d'emplois à nos populations, nous devons nous engager dans la voie de la transformation des produits". Ces mots sont contenus dans le livre programme du Président de la République, Laurent Gbagbo. Il ambitionne à travers cela rendre à l'agriculture sa vocation originelle, à savoir : nourrir la population avant d'être source de devises pour la société d'une part, et d'autre part, fournir à l'industrie nationale les matières premières nécessaires à leur exploitation. Cette vision est en train de converger dans ce sens. Les statistiques le prouvent. L'année dernière, par exemple, cite le ministre d'Etat, ministre du plan et du développement, Paul Antoine Bohoun Bouabré, la transformation locale du cacao a porté sur 400000 tonnes sur une production annuelle de 1,304 million tonnes, soit un taux de transformation de 30%. Ce taux de transformation a été de 25% entre 2000 et 2009. Des progrès énormes au regard des chiffres enregistrés d'avant 2000 qui sont de 18%. Pour la nouvelle campagne de commercialisation de cacao ouverte le 1er octobre dernier, la Côte d'Ivoire compte transformer 500000 tonnes de sa production nationale, soit 40%. Huit entreprises sont chargées de faire ce travail. Vient de s'ajouter, une nouvelle société basée dans la région de San Pedro. Cette unité, dénommée Choco Ivoire, va utiliser des équipements modernes pour la production de 32000 tonnes de masse de cacao. Avec cette transformation, la Côte d'Ivoire supplante de très loin, les Pays-Bas, qui transforment un peu moins de 460000 tonnes. Ce qui permettra à la Côte d'Ivoire d'être à la fois premier producteur et transformateur de fèves de cacao mondial.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
