Certains nouveaux bacheliers, orientés par l’Etat dans les grandes écoles privées, devront payer eux-mêmes leurs frais de scolarité. Ils devront débourser, par an, des montants qui varient, selon les établissements, et les types de filières, entre 300.000 Fcfa et 450.000 Fcfa. Il s’agit des nouveaux bacheliers qui seront affectés dans l’une ou l’autre des 6 filières baptisées filières passives à l’issue de la réforme du Brevet de technicien supérieur(Bts). A savoir : Gestion des collectivités territoriales, Cosmétologie, Installation et maintenance des systèmes de sécurité, Génie civil (option géomètre-topographe), Finance-assurance, Carrière juridique et profession immobilière. En 2009, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a réduit de 53 à 33 les filières de l’enseignement supérieur privé. 27 d’entre elles ont été déclarées ‘’actives’’ parce que considérées comme porteuses sur le marché de l’emploi. Elles recevront régulièrement des étudiants qui ont droit à trois ans de prises charge de l’Etat. La durée de la formation est de deux ans, mais le boursier a droit à une année de redoublement. Lors des préinscriptions qui ont débuté, le mardi 07 septembre, pour prendre fin demain, les postulants ont eu le choix entre les filières actives et passives. Cette année, environ 40.000 bacheliers sont à la charge de l’Etat. Certains seront admis dans les universités et les grandes écoles publiques, et d’autres dans les établissements supérieurs privés. Selon Brice Kouassi, sous- directeur de la Direction des examens et concours de l’enseignement supérieur (Decoes), ces préinscriptions ont débuté timidement. «Il n’y avait pas une très grande affluence au début. Vous savez que les parents d’élèves n’ont pas assez de moyens. Aussi certains bacheliers n’avaient pas l’information. Nous avons donc repoussé la date-limite des préinscriptions du 24 septembre au 08 octobre pour permettre au plus grand nombre de se faire enregistrer», confie-t-il. Mais à notre passage, mardi dernier, au cours Castaing du Plateau où se déroule l’opération, avait déjà effectué le déplacement.
Estelle K. (stagiaire)
Nord Sud Quotidien
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