Ce mardi 12 octobre, le service passeport de la sûreté nationale, au Plateau, grouille de monde. Les acquéreurs du passeport biométrique font le rang sous le hangar qui sert de dépôt de dossier et d’inscription. A l’une des portes d’entrée, près du hangar de la cour, un agent fait l’appel, des dossiers en main. Devant lui se tiennent des dizaines d’acquéreurs. Celui qui entend son nom, suit l’agent dans la maison pour remplir les dernières formalités. Rien de nouveau à part que parmi les documents exigés, la nouvelle carte d’identité commence à prendre la place des attestations d’identité. « Depuis le début de la semaine, les acquéreurs ont commencé à inclure ce nouveau document dans leur dossier », explique un démarcheur. Devant la sûreté nationale, les photocopieuses et les « plastifieurs » commencent à s’accoutumer avec la carte d’identité «éléphant», comme l’ont déjà surnommée certains margouillats, devant le palais de justice du Plateau.
Une partie de la façade du temple de Thémis a été démolie et est en reconstruction, ce mercredi. Cette zone comprend le service de confection des registres de commerce, des casiers judiciaires, des certificats de nationalité, etc. Les bureaux ont été épargnés et les demandeurs affluent pour le dépôt ou le retrait de leurs documents. Les photocopies pour les dépôts de document comprennent de plus en plus les nouvelles cartes d’identité. « On accepte encore les attestations parce que tout le monde n’a pas encore sa carte d’identité nationale. De plus, beaucoup ne se sont pas encore fait enrôler », explique un agent. Au ministère de la Fonction publique et de l’emploi, on se bouscule pour les concours d’ingénieurs dans différents domaines publics. C’est le retrait des pochettes et des bons de la visite médicale. Il faut pour cela la photocopie de la pièce d’identité et payer 8 000 Fcfa, pour les deux services. Ici également, beaucoup de demandeurs ont déjà leurs nouvelles pièces d’identité. Bien que cela ne change pas grand-chose à la procédure habituelle. Là où le document bouscule l’ordre des choses, c’est à l’Office national d’identification (Oni). Les margouillats qui trouvaient leur gagne-pain dans la confection des attestations d’identité, devront se trouver un autre job. Et pour cause. Les gens n’affluent plus pour l’attestation d’identité : la carte d’identité éléphant est là.
Raphaël Tanoh
Une partie de la façade du temple de Thémis a été démolie et est en reconstruction, ce mercredi. Cette zone comprend le service de confection des registres de commerce, des casiers judiciaires, des certificats de nationalité, etc. Les bureaux ont été épargnés et les demandeurs affluent pour le dépôt ou le retrait de leurs documents. Les photocopies pour les dépôts de document comprennent de plus en plus les nouvelles cartes d’identité. « On accepte encore les attestations parce que tout le monde n’a pas encore sa carte d’identité nationale. De plus, beaucoup ne se sont pas encore fait enrôler », explique un agent. Au ministère de la Fonction publique et de l’emploi, on se bouscule pour les concours d’ingénieurs dans différents domaines publics. C’est le retrait des pochettes et des bons de la visite médicale. Il faut pour cela la photocopie de la pièce d’identité et payer 8 000 Fcfa, pour les deux services. Ici également, beaucoup de demandeurs ont déjà leurs nouvelles pièces d’identité. Bien que cela ne change pas grand-chose à la procédure habituelle. Là où le document bouscule l’ordre des choses, c’est à l’Office national d’identification (Oni). Les margouillats qui trouvaient leur gagne-pain dans la confection des attestations d’identité, devront se trouver un autre job. Et pour cause. Les gens n’affluent plus pour l’attestation d’identité : la carte d’identité éléphant est là.
Raphaël Tanoh
