La remontée en Ligue 1 de l’Entente sportive de Bingerville n’est du goût des dirigeants d’Adzopé qui avaient déjà fait la java avant la délibération d’un litige latent entre l’ES Bingerville et Man FC. Le président du club, Assi Jean Luc, est monté au créneau hier à travers une conférence de presse.
La montée de l’Entente sportive de Bingerville en ligue 1, suite à la décision rendue par la Commission générale d’appel (CGA), n’est pas faite pour plaire aux dirigeants d’Adzopé FC. Hier, au cours d’une conférence de presse qu’il a animée au centre Egidio à Treichville, le premier responsable de ce club, Assi Jean Luc, est monté au créneau. Il a exprimé sa colère et s’est dit indigné face à cette décision. « C’est une décision injuste qui manque de crédibilité. Nous sommes sidérés par la motivation de cette décision. Nous pensons que la décision de cette instance de notre fédération mérite annulation pure et simple parce qu’elle repose sur des faits inexacts et manque de base légale », a-t-il dénoncé, avec à ses côtés le président délégué Eric Monnet et plusieurs autres collaborateurs. Les faits remontent à la 18ème journée de la Ligue 2. Lors du match Bingerville-Man FC, un joueur de Man, Gnagbo Dogui Wilfried, un cadet de 16 ans, n’avait pas bénéficié d’un double sur-classement (junior puis senior) comme l’exige l’article 19 des règlements généraux de la FIF. Qui dit, qu’un joueur, dans ce cas, qui n’est pas à jour de son certificat médical le jour du match, ne peut pas y prendre part, en quelque qualité que ce soit. Et ne doit pas rester même dans la main courante. Or, ce jour là, Dogui n’a pas joué mais est resté sur le banc de touche. Mieux, il a été inscrit sur la feuille, selon le secrétaire général de l’ESB, comme kiné de son équipe. Après une réserve dument formulée et un recours en appel, Bingerville(49points) gagne le match par pénalité et se retrouve en Ligue 1 à la place d’Adzopé FC(48 points). Pour les dirigeants d’Adzopé FC, cette décision est une manipulation. A en croire Assi Jean Luc, d’énormes questions restent posées sur sa régularité. « Pourquoi c’est seulement un mois après la fin du championnat de Ligue 2 que la CGA rend son verdict ? Comment peut-elle affirmer que le titre d’Adzopé était provisoire alors que la date de qualification des joueurs pour la nouvelle saison a été arrêtée au 12 octobre 2010 ? » S’interroge-t-il avant de relever d’autres irrégularités dans cette décision. Notamment, l’absence de l’en-tête de la Fif et de cachet sur le papier comportant la décision. Le président d’Adzopé FC dit être déterminé à aller jusqu’au bout pour que la vérité soit rétablie. Déjà, une lettre a été adressée au président Jacques Anouma. La CGA a donné match perdu par pénalité à Man FC, permettant la montée en première division de l’Entente sportive de Bingerville au détriment d’Adzopé FC, précédemment classé premier de la Ligue 2 zone Abidjan.
Moïse N’guessan
La montée de l’Entente sportive de Bingerville en ligue 1, suite à la décision rendue par la Commission générale d’appel (CGA), n’est pas faite pour plaire aux dirigeants d’Adzopé FC. Hier, au cours d’une conférence de presse qu’il a animée au centre Egidio à Treichville, le premier responsable de ce club, Assi Jean Luc, est monté au créneau. Il a exprimé sa colère et s’est dit indigné face à cette décision. « C’est une décision injuste qui manque de crédibilité. Nous sommes sidérés par la motivation de cette décision. Nous pensons que la décision de cette instance de notre fédération mérite annulation pure et simple parce qu’elle repose sur des faits inexacts et manque de base légale », a-t-il dénoncé, avec à ses côtés le président délégué Eric Monnet et plusieurs autres collaborateurs. Les faits remontent à la 18ème journée de la Ligue 2. Lors du match Bingerville-Man FC, un joueur de Man, Gnagbo Dogui Wilfried, un cadet de 16 ans, n’avait pas bénéficié d’un double sur-classement (junior puis senior) comme l’exige l’article 19 des règlements généraux de la FIF. Qui dit, qu’un joueur, dans ce cas, qui n’est pas à jour de son certificat médical le jour du match, ne peut pas y prendre part, en quelque qualité que ce soit. Et ne doit pas rester même dans la main courante. Or, ce jour là, Dogui n’a pas joué mais est resté sur le banc de touche. Mieux, il a été inscrit sur la feuille, selon le secrétaire général de l’ESB, comme kiné de son équipe. Après une réserve dument formulée et un recours en appel, Bingerville(49points) gagne le match par pénalité et se retrouve en Ligue 1 à la place d’Adzopé FC(48 points). Pour les dirigeants d’Adzopé FC, cette décision est une manipulation. A en croire Assi Jean Luc, d’énormes questions restent posées sur sa régularité. « Pourquoi c’est seulement un mois après la fin du championnat de Ligue 2 que la CGA rend son verdict ? Comment peut-elle affirmer que le titre d’Adzopé était provisoire alors que la date de qualification des joueurs pour la nouvelle saison a été arrêtée au 12 octobre 2010 ? » S’interroge-t-il avant de relever d’autres irrégularités dans cette décision. Notamment, l’absence de l’en-tête de la Fif et de cachet sur le papier comportant la décision. Le président d’Adzopé FC dit être déterminé à aller jusqu’au bout pour que la vérité soit rétablie. Déjà, une lettre a été adressée au président Jacques Anouma. La CGA a donné match perdu par pénalité à Man FC, permettant la montée en première division de l’Entente sportive de Bingerville au détriment d’Adzopé FC, précédemment classé premier de la Ligue 2 zone Abidjan.
Moïse N’guessan