BRUXELLES - L`administration communale d`Uccle, en région bruxelloise, a refusé de reconnaître le mariage célébré en Côte d`Ivoire d`un Belge de 61 ans et d`une jeune femme de 25 ans, au motif notamment que le sexagénaire est "bedonnant", a rapporté mardi le journal belge La Dernière Heure.
Yves Villers, un habitant de cette riche commune du sud de la capitale belge, avait épousé une jeune Ivoirienne, Myriam, à Abidjan le 6 juin 2009.
Mais les services de l`Etat civil d`Uccle l`ont informé que ce mariage ne pouvait être reconnu en Belgique, le parquet de Bruxelles ayant rendu un "avis négatif" en novembre 2009, selon une copie de la lettre adressée à M. Villers publiée par le journal.
La commune, qui selon le droit belge doit veiller à empêcher les "mariages blancs", estime qu`il "ressort d`une combinaison d`éléments que l`intention de l`un au moins des époux (...) vise uniquement l`obtention d`un avantage en matière de séjour, lié au statut d`époux".
Cette conviction de l`administration, poursuit la lettre, se fonde notamment sur les "profils respectifs +décalés+ des époux: elle, jeune et jolie célibataire sans enfant ; lui, sexagénaire bedonnant déjà deux fois divorcé".
Le courrier relève également la "précipitation du mariage, décidé à partir d`une relation purement +virtuelle+ (via l`internet) et célébré dès la première rencontre +physique+ des époux", ainsi que la "confidentialité certaine de la célébration, tenue en l`absence des familles respectives et en
violation des traditions locales".
"Depuis quand l`amour est-il une question de kilos? Depuis quand un bedonnant ne peut-il plus aimer et être aimé", s`est insurgé dans la Dernière Heure Yves Villers, qui s`est dit "blessé".
"J`aime Myriam d`un amour sincère. Nous voulons vivre ensemble à Bruxelles, fonder une famille", ajoute ce fonctionnaire, qui explique avoir déjà mis le nom de son épouse sur sa boîte au lettre, faute d`avoir pu jusqu`ici l`accueillir à Uccle.
Le responsable de l`administration communale d`Uccle ayant pris cette décision n`était pas joignable mardi dans l`immédiat.
Yves Villers, un habitant de cette riche commune du sud de la capitale belge, avait épousé une jeune Ivoirienne, Myriam, à Abidjan le 6 juin 2009.
Mais les services de l`Etat civil d`Uccle l`ont informé que ce mariage ne pouvait être reconnu en Belgique, le parquet de Bruxelles ayant rendu un "avis négatif" en novembre 2009, selon une copie de la lettre adressée à M. Villers publiée par le journal.
La commune, qui selon le droit belge doit veiller à empêcher les "mariages blancs", estime qu`il "ressort d`une combinaison d`éléments que l`intention de l`un au moins des époux (...) vise uniquement l`obtention d`un avantage en matière de séjour, lié au statut d`époux".
Cette conviction de l`administration, poursuit la lettre, se fonde notamment sur les "profils respectifs +décalés+ des époux: elle, jeune et jolie célibataire sans enfant ; lui, sexagénaire bedonnant déjà deux fois divorcé".
Le courrier relève également la "précipitation du mariage, décidé à partir d`une relation purement +virtuelle+ (via l`internet) et célébré dès la première rencontre +physique+ des époux", ainsi que la "confidentialité certaine de la célébration, tenue en l`absence des familles respectives et en
violation des traditions locales".
"Depuis quand l`amour est-il une question de kilos? Depuis quand un bedonnant ne peut-il plus aimer et être aimé", s`est insurgé dans la Dernière Heure Yves Villers, qui s`est dit "blessé".
"J`aime Myriam d`un amour sincère. Nous voulons vivre ensemble à Bruxelles, fonder une famille", ajoute ce fonctionnaire, qui explique avoir déjà mis le nom de son épouse sur sa boîte au lettre, faute d`avoir pu jusqu`ici l`accueillir à Uccle.
Le responsable de l`administration communale d`Uccle ayant pris cette décision n`était pas joignable mardi dans l`immédiat.