Le procès, prévu mardi, des ex-dirigeants de la filière cacao ivoirienne, accusés de malversations massives et incarcérés depuis plus de deux ans, a été renvoyé au 14 décembre, soit après l`élection présidentielle du 28 novembre, a-t-on appris samedi de source judiciaire.
"Le procès a été renvoyé au 14 décembre" car le mardi 16 novembre est férié en raison de la fête musulmane de la Tabaski (Aïd el-Kébir), a déclaré à l`AFP le procureur d`Abidjan Raymond Tchimou.
Sans expliquer ce report d`un mois, il a émis le voeu que "tout le monde soit fin prêt pour le 14 décembre".
Le second tour de la présidentielle qui devrait clore une décennie de crise politico-militaire, opposera le 28 novembre le chef de l`Etat sortant Laurent Gbagbo à l`ex-Premier ministre Alassane Ouattara.
Ouvert début septembre après avoir été annoncé pendant des mois, le sensible "procès du cacao", dont la Côte d`Ivoire est le premier producteur mondial, avait été aussitôt reporté.
Le tribunal avait invoqué notamment un problème d`organisation mais certains avocats de la défense avaient jugé que le pouvoir craignait un grand "déballage" avant le premier tour du scrutin le 31 octobre.
Ouverte en octobre 2007 à la demande de M. Gbagbo, une vaste enquête judiciaire avait débouché sur l`arrestation en juin 2008 de la quasi-totalité des responsables de la juteuse filière, dont des proches du président.
Plus d`une vingtaine d`anciens "barons" du cacao sont détenus depuis,notamment pour "détournement de fonds".
Le cacao et le café représentent environ 20% du PIB ivoirien.
tmo/cr
"Le procès a été renvoyé au 14 décembre" car le mardi 16 novembre est férié en raison de la fête musulmane de la Tabaski (Aïd el-Kébir), a déclaré à l`AFP le procureur d`Abidjan Raymond Tchimou.
Sans expliquer ce report d`un mois, il a émis le voeu que "tout le monde soit fin prêt pour le 14 décembre".
Le second tour de la présidentielle qui devrait clore une décennie de crise politico-militaire, opposera le 28 novembre le chef de l`Etat sortant Laurent Gbagbo à l`ex-Premier ministre Alassane Ouattara.
Ouvert début septembre après avoir été annoncé pendant des mois, le sensible "procès du cacao", dont la Côte d`Ivoire est le premier producteur mondial, avait été aussitôt reporté.
Le tribunal avait invoqué notamment un problème d`organisation mais certains avocats de la défense avaient jugé que le pouvoir craignait un grand "déballage" avant le premier tour du scrutin le 31 octobre.
Ouverte en octobre 2007 à la demande de M. Gbagbo, une vaste enquête judiciaire avait débouché sur l`arrestation en juin 2008 de la quasi-totalité des responsables de la juteuse filière, dont des proches du président.
Plus d`une vingtaine d`anciens "barons" du cacao sont détenus depuis,notamment pour "détournement de fonds".
Le cacao et le café représentent environ 20% du PIB ivoirien.
tmo/cr