france24/AFP - Alors que le candidat Cellou Dalein Diallo dénonce des fraudes lors du scrutin du 7 novembre et a menacé de ne pas accepter les résultats, la Commission électorale doit se prononcer, ce lundi, sur un éventuel report de l`annonce de ces résultats.
La Commission électorale de Guinée décidera lundi matin s`il est nécessaire de reporter la proclamation des résultats de la présidentielle, initialement prévue à la mi-journée, a déclaré son président, le général Siaka Sangaré, à des journalistes dont celui de l`AFP.
Le candidat Cellou Dalein Diallo avait demandé dimanche à la Commission électorale nationale indépendante (Céni) de "prendre le temps" de bien examiner toutes les "réclamations" pour "fraudes" qu`il avait présentées. Devant la presse, il avait menacé de ne "pas accepter" les résultats provisoires du scrutin du 7 novembre s`ils étaient annoncés immédiatement.
"J`ai reçu dimanche soir cette lettre (envoyée par l`alliance pro-Diallo, ndlr) qui demande de surseoir à la proclamation des résultats provisoires (...) Je vais la soumettre à l`appréciation de l`ensemble de mes collaborateurs, lundi matin, et nous allons donner une réponse", a-t-il dit.
"Je pense, sincèrement, que nous avons traité avec le maximum d`attention toutes les réclamations", a cependant souligné le général Sangaré.
"La dernière réclamation de l`UFGD (Union des forces démocratiques de Guinée, parti de M. Diallo) portait sur des soupçons de fraudes massives, surtout à Siguiri (Haute-Guinée), à partir du système informatique et nous avons immédiatement mis en place une commission technique", a-t-il rappelé.
"Son rapport conclut que sur 407 procès verbaux traités, 394 sont conformes aux chiffres donnés par les ordinateurs et seuls 13 présentent des erreurs", a-t-il précisé.
La Céni "n`est pas une instance juridictionnelle mais une autorité administrative à laquelle la loi confère un certain pouvoir de correction", pour des problèmes de cohérence des chiffres, de fiabilité des procès verbaux, etc., a-t-il dit, avant d`ajouter: "S`il y a des réclamations qui ne trouvent pas de suites satisfaisantes au niveau de la Céni, les candidats peuvent saisir la Cour suprême pour contester les résultats provisoires".
Il semblait ainsi évoquer les revendications d`annulation des votes de circonscriptions entières demandées par les deux camps.
M. Diallo a affirmé qu`il "n`accepterait pas" que les résultats intègrent les votes des circonscriptions de Siguiri et de Kouroussa (Haute-Guinée), deux fiefs de son rival Alpha Condé, qu`il accuse d`avoir mené une campagne d`"incitation à la haine ethnique" ayant abouti à des violences contre les Peuls.
Après 52 ans de régimes dictatoriaux ou autoritaires, les Guinéens devaient départager deux civils, l`ancien Premier ministre Cellou Dalein, d`ethnie peule, et l`opposant historique Alpha Condé, d`ethnie malinké.
"Je voudrais lancer un appel à la paix, au calme, nous sommes encore dans la la phase d`apprentissage de la démocratie, c`est la première fois qu`on organise des élections libres, transparentes en Guinée, donc tout ne peut pas être parfait", a déclaré le général Sangaré.
La Commission électorale de Guinée décidera lundi matin s`il est nécessaire de reporter la proclamation des résultats de la présidentielle, initialement prévue à la mi-journée, a déclaré son président, le général Siaka Sangaré, à des journalistes dont celui de l`AFP.
Le candidat Cellou Dalein Diallo avait demandé dimanche à la Commission électorale nationale indépendante (Céni) de "prendre le temps" de bien examiner toutes les "réclamations" pour "fraudes" qu`il avait présentées. Devant la presse, il avait menacé de ne "pas accepter" les résultats provisoires du scrutin du 7 novembre s`ils étaient annoncés immédiatement.
"J`ai reçu dimanche soir cette lettre (envoyée par l`alliance pro-Diallo, ndlr) qui demande de surseoir à la proclamation des résultats provisoires (...) Je vais la soumettre à l`appréciation de l`ensemble de mes collaborateurs, lundi matin, et nous allons donner une réponse", a-t-il dit.
"Je pense, sincèrement, que nous avons traité avec le maximum d`attention toutes les réclamations", a cependant souligné le général Sangaré.
"La dernière réclamation de l`UFGD (Union des forces démocratiques de Guinée, parti de M. Diallo) portait sur des soupçons de fraudes massives, surtout à Siguiri (Haute-Guinée), à partir du système informatique et nous avons immédiatement mis en place une commission technique", a-t-il rappelé.
"Son rapport conclut que sur 407 procès verbaux traités, 394 sont conformes aux chiffres donnés par les ordinateurs et seuls 13 présentent des erreurs", a-t-il précisé.
La Céni "n`est pas une instance juridictionnelle mais une autorité administrative à laquelle la loi confère un certain pouvoir de correction", pour des problèmes de cohérence des chiffres, de fiabilité des procès verbaux, etc., a-t-il dit, avant d`ajouter: "S`il y a des réclamations qui ne trouvent pas de suites satisfaisantes au niveau de la Céni, les candidats peuvent saisir la Cour suprême pour contester les résultats provisoires".
Il semblait ainsi évoquer les revendications d`annulation des votes de circonscriptions entières demandées par les deux camps.
M. Diallo a affirmé qu`il "n`accepterait pas" que les résultats intègrent les votes des circonscriptions de Siguiri et de Kouroussa (Haute-Guinée), deux fiefs de son rival Alpha Condé, qu`il accuse d`avoir mené une campagne d`"incitation à la haine ethnique" ayant abouti à des violences contre les Peuls.
Après 52 ans de régimes dictatoriaux ou autoritaires, les Guinéens devaient départager deux civils, l`ancien Premier ministre Cellou Dalein, d`ethnie peule, et l`opposant historique Alpha Condé, d`ethnie malinké.
"Je voudrais lancer un appel à la paix, au calme, nous sommes encore dans la la phase d`apprentissage de la démocratie, c`est la première fois qu`on organise des élections libres, transparentes en Guinée, donc tout ne peut pas être parfait", a déclaré le général Sangaré.