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Politique Publié le jeudi 18 novembre 2010 | Le Nouveau Réveil

Violence politique à Bangolo, hier : La ville paralysée par des militants du Fpi

Il était impossible hier de sortir ni d'entrer à Bangolo par la faute d'éléments du congrès des jeunes panafricains (COJEP) qui protestaient contre les Forces nouvelles. Ils voulaient simplement que le Centre de commandement intégré (CCI, qui comprend des éléments de l'ancienne rébellion et qui ont la charge de la sécurité dans la localité plient bagages pour laisser place à des forces régulières. A l'origine de cette revendication saugrenue, la projection d'un film retraçant les atrocités de la guerre. En effet, en cette période de campagne électorale où la cause est véritablement entendue pour le candidat Laurent Gbagbo, tous les coups semblent permis pour ses supporters pour gagner quelques hypothétiques voix. Ainsi les vieux démons de la haine et de la xénophobie sont agités pour la cause. Le président local du COJEP, WONHOUBLY Daniel, qui s'inscrit dans cette logique, a cru bon de projeter un film sur les affres de la guerre. Des éléments du CCI qui ne comprenaient pas l'opportunité d'une telle séance et dans un souci de paix sociale ont mis fin à la projection et interpellé WONHOUBLY Roméo, frère cadet du président du Cojep. Ce dernier a été interrogé puis relâché quelques heures après. Cette mise en liberté n'a pas fait l'unanimité au sein du CCI dont des éléments notamment le nommé Cissé Amidou ont bruyamment manifesté leur mécontentement avec des tirs en l'air. C'est cette attitude qui a révolté le COJEP de Bangolo dont les éléments ont, dès le lendemain, coupé la route à tous les véhicules voulant traverser la ville. De longues files de véhicules se sont donc constituées à l'entrée et à la sortie de Bangolo par la faute du COJEP déterminé à faire partir le CCI. A la préfecture de la ville, ses éléments chantaient " c'est comment, comment, si Gbagbo ne gagne pas, on sera rebelle ". D'autres n'hésitaient pas à dire que leur souhait est que tout se mélange pour que Gbagbo reste encore au pouvoir. Finalement, les jeunes du Cojep qui ont reçu du préfet l'autorisation de diffuser le film partout et quand ils veulent, ont libéré les voies. C'est donc dans la nuit à 19 heures après une réunion tenue à la préfecture où l'on a aperçu Amos Béhonao (ex président de l'Unjci, fils de Bangolo, membre de la majorité présidentielle) que les usagers ont été autorisés à circuler. La délégation envoyée par le président de l'Udpci, Mabri Toikeusse, pour préparer la visite du candidat du Rhdp qui a été également bloquée à Bangolo a pu poursuivre sa route. Parmi les membres de cette délégation, le délégué Pdci de Man Bouys Sianélé, le délégué Rdr, Blé Mamadou, Gaston Yodé de la Jpdci, le garde du corps du ministre Albert Flindé, des soldats de l'Onuci.
Aux dernières nouvelles, un calme précaire serait revenu hier soir après que le préfet est obtenu le départ des six gendarmes présentés par les jeunes du Cojep comme étant des éléments des Fn. Ajoutons que les jeunes patriotes dans leur action ont vidé le Lycée de ses occupants.
Diarrassouba Sory et
JEAN MARC SAHI (correspondant régional)




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