Cité dans l’affaire de corruption avant le vote désignant les pays hôtes des coupes du monde 2018 et 2022, Amos Adamu vient d’être sanctionné par la FIFA. Membre du comité exécutif de la FIFA, le Nigérian a été condamné à une «interdiction d'exercice de toutes activités relatives au football au niveau national et international pour une durée de trois ans» assortie d’une amende de 10.000 francs suisses (7.440 euros) soit un peu plus de 4,8 millions de FCFA. Une sanction prononcée par le président de la commission d'éthique de l’instance mondiale du football, Claudio Sulser. La condamnation du président de l’UFOA fait suite à la parution d'un article du Sunday Time dans lequel Adamu aurait demandé 570.000 euros (374 millions FCFA) pour appuyer une candidature. Des soupçons fondés qui ont conduit à sa condamnation. Mis en examen également par l’agence anti-corruption de son pays, Amos Adamu pourrait voir sa sanction s’alourdir. Mais d’ores et déjà, la décision de la FIFA est lourde de conséquence pour le Nigérian. Arrivé à la tête de l’Union des fédérations ouest-africaines (UFOA) après avoir illégalement combattu l’Ivoirien Jacques Anouma, Amos Adamu est contraint de céder son fauteuil de président. Depuis l’annonce de la condamnation rendue publique, hier par la FIFA, le poste de président est vacant. L’UFOA doit donc se chercher un nouveau président. Tout comme l’Afrique qui doit trouver un remplaçant au Nigérian au comité exécutif de la FIFA.
Le Tahitien Reynald Temarii, qui aurait demandé 1,6 million d'euros au profit d'une académie des sports en échange de son soutien à une candidature pour l'organisation d'un Mondial, a lui écopé d'un an de suspension et devra s'acquitter d'une amende de 5.000 francs suisses (3.720 euros), un peu plus de 2,4 millions FCFA.
Quatre autres membres ont été condamnés à des suspensions de leurs activités et à des amendes. Tous sont accusés par la fédération d'avoir enfreint plusieurs articles du code d'éthique de la Fifa. C’est le cas du Malien Amadou Diakité, membre de la commission des arbitres de la FIFA qui écope également de trois ans de suspension. Pressenti pour briguer un mandat au comité exécutif de la FIFA, il voit ses ambitions s’envoler avec cette sale affaire.
OUATTARA Gaoussou
Le Tahitien Reynald Temarii, qui aurait demandé 1,6 million d'euros au profit d'une académie des sports en échange de son soutien à une candidature pour l'organisation d'un Mondial, a lui écopé d'un an de suspension et devra s'acquitter d'une amende de 5.000 francs suisses (3.720 euros), un peu plus de 2,4 millions FCFA.
Quatre autres membres ont été condamnés à des suspensions de leurs activités et à des amendes. Tous sont accusés par la fédération d'avoir enfreint plusieurs articles du code d'éthique de la Fifa. C’est le cas du Malien Amadou Diakité, membre de la commission des arbitres de la FIFA qui écope également de trois ans de suspension. Pressenti pour briguer un mandat au comité exécutif de la FIFA, il voit ses ambitions s’envoler avec cette sale affaire.
OUATTARA Gaoussou