Initialement prévu le 24 novembre, le premier vol-retour des pèlerins ivoiriens a été reporté au 30 novembre.
Quelques jours de plus pour les pèlerins ivoiriens à La Mecque. Le premier vol-retour initialement prévu mercredi ne devrait avoir lieu que le 30 novembre. Selon le nouveau calendrier qui nous a été communiqué hier par Air Ivoire, tous les vols vont se dérouler du 30 novembre au 08 décembre, à raison de 2 vols par jours. «Ce délai pourrait être réduit si nous réussissons à faire 3 vols par jour», souhaite Yobouet Nadia du service communication. Elle explique que ce report est lié à une pénalité des autorités saoudiennes à l'encontre de l'avionneur qui transporte le contingent ivoirien en partenariat avec la compagnie nationale. Le transporteur s'est vu retirer ses slots (créneaux horaires de décollage ou d'atterrissage) des vols-retours à cause des décalages accusés par les vols-aller. Au total, ces vols ont connu 109 heures de retard. Une situation due essentiellement à l'indisponibilité des passeports à temps. Ce dysfonctionnement a été imputé à une lenteur dans la délivrance des visas par l'ambassade d'Arabie Saoudite. La représentation diplomatique a dégagé sa responsabilité, rétorquant qu'elle n'a pas reçu les dossiers à temps, et que malgré ce retard, 2000 visas étaient prêts avant les premiers vols. Rappelons que les pèlerins ont été transportés par deux avions de 200 et de 300 places, soit 500 personnes par vague. Le tout-premier programme prévoyait les retours à partir du 20 novembre. Ensuite, le premier-retour a été fixé au 24 novembre. Ce nouveau report suscite alors des grincements de dents chez les proches de pèlerins. D'abord, parce qu'ils sont impatients de retrouver les leurs partis chercher la bénédiction d'Allah sur la terre sainte. Des parents sont aussi inquiets parce qu'ils craignent une reproduction du scénario de 2008. Après le hadj, plus de 2000 Ivoiriens ont poiroté en Arabie Saoudite durant deux semaines. Le transporteur aérien s'était retiré, encore pour des retards côté ivoirien. La grogne a par ailleurs un lien avec l'élection présidentielle. Des familles de pèlerins qui ressassent toujours la non-participation des voyageurs au premier tour du vote rêvaient de les voir jouir de leur droit civique au second tour. On commence à se dire que les ajournements sont planifiés pour ne pas qu'ils soient là avant le 28 novembre. Notre interlocutrice d'Air Ivoire a eu écho de ces murmures. Elle jure que la seule raison des reports est celle évoquée plus haut.
Cissé Sindou
Quelques jours de plus pour les pèlerins ivoiriens à La Mecque. Le premier vol-retour initialement prévu mercredi ne devrait avoir lieu que le 30 novembre. Selon le nouveau calendrier qui nous a été communiqué hier par Air Ivoire, tous les vols vont se dérouler du 30 novembre au 08 décembre, à raison de 2 vols par jours. «Ce délai pourrait être réduit si nous réussissons à faire 3 vols par jour», souhaite Yobouet Nadia du service communication. Elle explique que ce report est lié à une pénalité des autorités saoudiennes à l'encontre de l'avionneur qui transporte le contingent ivoirien en partenariat avec la compagnie nationale. Le transporteur s'est vu retirer ses slots (créneaux horaires de décollage ou d'atterrissage) des vols-retours à cause des décalages accusés par les vols-aller. Au total, ces vols ont connu 109 heures de retard. Une situation due essentiellement à l'indisponibilité des passeports à temps. Ce dysfonctionnement a été imputé à une lenteur dans la délivrance des visas par l'ambassade d'Arabie Saoudite. La représentation diplomatique a dégagé sa responsabilité, rétorquant qu'elle n'a pas reçu les dossiers à temps, et que malgré ce retard, 2000 visas étaient prêts avant les premiers vols. Rappelons que les pèlerins ont été transportés par deux avions de 200 et de 300 places, soit 500 personnes par vague. Le tout-premier programme prévoyait les retours à partir du 20 novembre. Ensuite, le premier-retour a été fixé au 24 novembre. Ce nouveau report suscite alors des grincements de dents chez les proches de pèlerins. D'abord, parce qu'ils sont impatients de retrouver les leurs partis chercher la bénédiction d'Allah sur la terre sainte. Des parents sont aussi inquiets parce qu'ils craignent une reproduction du scénario de 2008. Après le hadj, plus de 2000 Ivoiriens ont poiroté en Arabie Saoudite durant deux semaines. Le transporteur aérien s'était retiré, encore pour des retards côté ivoirien. La grogne a par ailleurs un lien avec l'élection présidentielle. Des familles de pèlerins qui ressassent toujours la non-participation des voyageurs au premier tour du vote rêvaient de les voir jouir de leur droit civique au second tour. On commence à se dire que les ajournements sont planifiés pour ne pas qu'ils soient là avant le 28 novembre. Notre interlocutrice d'Air Ivoire a eu écho de ces murmures. Elle jure que la seule raison des reports est celle évoquée plus haut.
Cissé Sindou