Le 9 novembre dernier, 65 agents de la Société de transport abidjanais (Sotra) ont manifesté leur mécontentement et réclamé la tête de leur Directeur général qui, selon eux, traîne une gestion calamiteuse .En effet, ils estiment que la gestion approximative du Fonds autonome d’assurance maladie a engendré le décès de l'enfant d'un agent faute d'ambulance .A cela, il faut ajouter la suspension de la couverture médicale des agents à cause des arriérés de paiement vis-à-vis des cliniques. Sans oublier le retard accusé dans la construction de la cité Sotra. Cette crise qui a fait couler beaucoup d'encre et de salive risque de plonger la Sotra dans un profond coma si l'on n'y prend garde. Pour certains employés de cette structure de transport public, leurs camarades doivent mettre un peu d'eau dans leur vin. " Le linge sale se lave en famille et non dans les rues. Ensuite, le temps n'est pas propice pour cette grève. Car nous sommes en période des élections présidentielles”, ont-ils déploré. Pour avoir la réaction de la direction générale de la Sotra indexée, nous avons joint par téléphone un responsable du département de la communication qui a affirmé que tous les agents étaient à leurs postes et que les problèmes posés étaient à l'étude. Mais n'empêche, la situation demeure. Selon nos sources, certains parmi les 65 agents menacés de mort sont dans la cachette et suspendus de leurs fonctions. Nous espérons qu'une solution sera trouvée à cette crise qui secoue actuellement la Sotra avant le 2ème tour de la présidentielle.
Bakou Norbert
Bakou Norbert
